
Plein air dans le bassin de La Grande
Les activités et le plein air dans la région de La Grande Rivière
La province naturelle des basses collines de la Grande Rivière se dresse sur un socle précambrien dominé par la tonalité, émaillé de roches gneissiques et de quelques bandes de roches volcaniques à proximité de la rivière. La majeure partie du relief est composée d’une plaine ondulée et de nombreuses rocheuses dénudées. Le climat est froin et sec; la saison de croissance, fort courte.
De vastes pessières noires à sphaignes et à mousses dominent le paysage végétal de plus en plus ouvert dans sa portion nordique. La forêt de résineux s’agence avec des landes à lichens, des landes boisées et des brûlis qui couvrent ensemble près de 40% du territoire. La région de la plaine côtière compte la plus grande concentration de tourbières au Québec, tant par la nombre que par la superficie.
La randonnée pédestre
Les visiteurs dévourent les environs de Radisson grâce au parc linéaire éponyme (1,3 km) ou encore en suivant le sentier écologique Hudson (1,2 km), le sentier Wiwiou (3 km) ou le sentier Robert-Bourassa (3,2 km de longueur).
Le parc Robert-A.Boyd, situé à l’embouchure de la rivière Mosquito, offre des séjours de courte ou de longue durée dans un campement de prospecteur reconstitué. Les campeurs sont invités à vivre l’aventure de la Baie-James par l’entremise d’actviités de plein air, d’une visite guidée ou autoguidé et par l’exploration du réseau de sentiers de 15 kilomètres de longuer.
Chasse, pêche et tranquillité assurée !
Un grand nombre de pourvoiries organisent des voyages de pêche à destination des divers réservois, incluant, pour les adeptes, la pêche de touladi, du brochet et du corégone. Certaines entreprises proposent des forfaits de chasse à l’ours ou au caribou et la découvrte écotouristique de vastes étendues à la frontière du Nunavik.
On pêche à la brunante sur la Caniapiscau.
La grande aventure
Les grands espaces mis à la disposition des randonneurs privilégient une foule de possibilités qui exigent une préparation adéquate. Les secteurs peuplés étant rares, les services sont dispersés. Notons que les derniers 240 kilomètres de la route de la Baie-James qui mène à Radisson sont complètement dépourvus d’agglomérations habitées, de postes d’essence et de restaurants. On dispose toutefois de toilettes sèches et de téléphones d’urgence à intervalles réguliers. La route Trantaïga qui s’étend sur 660 kilomètres vers l’est jusquÀ Caniapiscau offre une expérience encore plus sauvage, et sans doute la meilleure chance d’observer les ours, les caribous et les orignaux de la région.
Afin de planifier un séjour en région éloignée, les voyageurs ont intérêt à s’adresser à l’une des innombrables pourvoiries ou à un conseil de bande autochtone. Enfin, libre à eux d’affronter l’immensité de la taïga à la manière des Cris et des caribous.

Une barque de pêche sur les berges de la Baie James. Photographie de GrandQuebec.com.
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