Partir en croisière au Québec
Au Québec, la croisière est devenue une façon populaire de s’évader de la vie quotidienne, de se régaler avec des spécialités de la cuisine internationale toutes plus attirantes les unes que les autres, d’admirer de nombreuses paysages, faire escale dans des villes historiques, découvrir des merveilles naturels, d’échanger de nouvelles impressions culturelles, bref, de passer des moments inoubliables. Cette activité touristique est en pleine expansion et augmente chaque année davantage.
En effet, partir en croisière, est une expérience unique qui vous permet de voguer sur les vastes étendues bleues des océans, vous prélasser sur le pont d’un bateau luxueux et laisser tomber tout le stress pour quelques jours…
Alliant les nouvelles technologies et les nouvelles tendances, les beaux navires de croisière sont luxueux, sécuritaires, confortables eu écologiques.
On peut opter par des dizaines de trajets et routes en mer, d’une durée de 2-3 jours jusqu’à trois semaines ou même plus… On peut découvrir un tas de beautés du Québec tout au long de la route, dès le magique Fjord du Saguenay, avec son Parc marin aux montagnes majestueux, jusqu’aux îles du Grand Nord, les merveilles de la Gaspésie et les sables fins des Îles-de-la-Madeleine.
Mais on peut également choisir un des voyages touristiques transatlantiques proposés par plusieurs compagnies maritimes dont certains bateaux peuvent accueillir plus de 6 mille passagers et accostent un grand nombre de destinations.
Voyage au Saguenay-Lac-Saint-Jean
Le Saguenay, « royaume » signalé dès 1535 par Jacques Cartier, et le lac Saint-Jean, ainsi dénommé par le jésuite Jean de Quen en 1647, ont été graduellement associés dans la désignation de cette région dont la colonisation fut amorcée au milieu du XIXe siècle. Un mémoire de George-Frédéric-Théophile Baillairgé, rédigé en 1868, portait sur « les régions du Lac Saint-Jean et du Saguenay » et Arthur Buies, pour sa part, intitulait son ouvrage publié en 1880 : Le Saguenay et la vallée du Lac St. Jean.
La distinction régionale entre le Saguenay, plus industrialisé et urbanisé, et le Lac-Saint-Jean, davantage agricole et rural, est encore fortement soutenue par la population locale qui, depuis le milieu du XXe siècle, accepte comme mal utile, sinon nécessaire, la jonction des deux noms pour identifier une région économique, devenue région administrative en 1966, avec Chicoutimi comme capitale. Il existe un courant favorisant l’adoption du régionyme Sagamie, mot provenant de la fusion de syllabes de Saguenay et de Piekougami (nom amérindien du lac Saint-Jean).
À l’intérieur de ses limites actuelles, fixées en 1987, la région comprend les municipalités régionales de comté de Maria-Chapdelaine, de Lac-Saint-Jean-Est, du Domaine-du-Roy et du Fjord-du-Saguenay. La superficie du territoire totalise 106 284 km2 alors que la population atteint 286 159 habitants (1991). L’axe urbain et industrialisé du haut Saguenay s’étend depuis la ville portuaire de La Baie jusqu’à la ville industrielle d’Alma en passant par Chicoutimi et Jonquière : papeteries et alumineries y sont les moteurs de l’économie, largement tributaire de la production hydroélectrique.
Plusieurs gros villages agricoles et quelques centres industriels se trouvent sur le pourtour du lac Saint-Jean : élevage, bleuet, exploitation forestière, scieries et papeteries sont les éléments principaux de l’économie qui se structure autour des centres urbains de Roberval, de Saint-Félicien et de Dolbeau.
Diverses formes de tourisme constituent une source appréciable des revenus. Les Saguenayens et les Jeannois tirent part des ressources de la faune et de la flore, ainsi que du pittoresque d’un grand nombre de sites naturels du vaste arrière-pays qui s’étend vers le nord jusqu’aux sources des rivières Ashuapmushuan, Mistassini, Mistassibi et Péribonka.
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