
Les cinq lieux où faire les plus belles randonnées au Québec
Plusieurs touristes qui débarquent au Québec, cherchent les plus belles destinations pour observer la nature et nous demandent donc des recommandations. Admettons qu’il est très difficile, voire littéralement impossible de rédiger une sorte de liste des attraits incontournables du Québec, mais voici notre choix des cinq lieux où faire les plus belles randonnées :
Péninsule de la Gaspésie
Toute la région gaspésienne est une grande destination touristique, l’un des endroits parfaits où pratiquer la randonnée pédestre ou le vélo tourisme.
La péninsule de la Gaspésie est la terre du Québec qui s’avance le plus à l’est, du côté sud du Saint-Laurent. Baignée par les eaux de l’estuaire au nord et par celles du golfe du Saint-Laurent, à l’est, elle se détache de la terre ferme au sud par la baie des Chaleurs où se jette la rivière Matapédia qui pourrait servir de limite naturelle à l’ouest, sin une longitude plus ou moins fictive, joignant Capucins au nord et Matapédia au sud, ne délimitant pas ce territoire depuis longtemps.
Buriné par des cours d’eau plus grands et plus abondants au sud et à l’est qu’au nord, notamment par les rivières Nouvelle, Cascapédia, Bonaventure, Saint-Jean, York Dartmouth, son relief, qui appartient au système appalachien, dépasse en plusieurs points les 1 000 m d’altitude et atteint 1 268 m au mont Jacques-Cartier. Renommée pour la beauté de ses paysages naturels, la péninsule gaspésienne compte, en plus d’une dizaine de rivières protégées par des Zones d’Exploitation contrôlées, quelques réserves naturelles dont celles de Matane, de Dunière, de Baldwin, des Chic-Chocs et de Port-Daniel, les parcs nationaux de la Gaspésie, de Forillon et de l’île Bonaventure-et-du-Rocher-Percé. Dérivé du toponyme Gaspé, la première mention du mot Gaspésie semble être celle qu’on rencontre dans l’ouvrage du récollet Christian Le Clercq, intitulé Nouvelle Relation de la Gaspésie (1691), ce qui fait de ce régionyme l’un des plus anciens du Québec.
Parc national de la Jacques-Cartier
Ce parc, d’une superficie de plus de 670 kilomètres carrés de longueur, suit l cours de la rivière Jacques-Cartier. Cette rivière, de cent kilomètres de longueur, atteint le fleuve près de la ville de Donnacona, en amont de la vieille capitale. C’est sur le territoire de ce parc national qu’elle est nourrie des eaux tumultueuses des rivières Cavée, Launière et Rocheuse. Par la suite, les fractures de la chaîne des Laurentides forment une magnifique Vallée de la Jacques-Cartier, une gorge incroyablement belle et profonde de plus de 600 mètres. On accède dans la dense forêt de la vallée en suivant une route panoramique qui longe le cours d’eau qui a donné naissance au parc de la Jacques-Cartier.
Parc national de la Mauricie
Créé en 1970, le parc national de la Mauricie couvre une superficie de plus de 550 kilomètres carrés. Ce vaste espace vert a pour vocation de protéger un échantillon représentatif du Bouclier canadien ; et il s’agit d’un endroit idéal pour les adeptes du camping en arrière-pays et pour les mordus de longues expéditions à travers de la nature sauvage. Sur le territoire de ce parc, on compte cinq sentiers de randonnée d’une longueur totale d’une trentaine de kilomètres, de dénivelé et de niveaux de difficulté différents (notons que certaines rapides et chutes ne sont accessibles qu’en combinant la randonnée pédestre et le canotage !)
Parc national des Hautes Gorges de la rivière Malbaie
Dans la seconde partie de son cours long de plus de 161 kilomètres, la rivière Malbaie qui traverse la région de Charlevoix, arrose le territoire du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie où elle se faufile entre de très hautes parois rocheuses abruptes. Le cours de la rivière est particulièrement remarquable dans le secteur du lieu-dit de L’Équerre où la Malbaie effectue un virage à 90 degrés. Pour se tracer finalement un chemin à travers des terres charlevoisiennes avoisinant la baie de la Malbaie. C’est ici que l’écrivain québécois, monseigneur Félix-Antoine Savard a rencontré le draveur Joseph Boies, qui a inspiré la création du célèbre personnage du roman Menaud, maître-draveur.
Parc national de Mont-Orford
On trouve ce parc, d’une superficie d’environ 60 kilomètres carrés, à moins de 5 kilomètres au nord du lac Memphrémagog. Le territoire de ce massif appalachien se situe sur la ligne de partage des eaux des rivières Missisquoi et Saint-François et est caractérisé par le mont Orford (854 mètres), mont Chauve (600 mètres) et mont Alfred-DesRochers (848 mètres). Les principaux plans d’eau qui baignent ces terres sont le lac Fraser et le lac Stukely. Le parc national de Mont-Orford offre, toute l’année, une gamme d’activités et de services aux amateurs de plein air qui y débarquent, venus d’un peut partout. Le parc et ses zones de récréation permettent, au gré des saisons, la pratique du camping, de la randonnée pédestre, du ski alpin, de la raquette, de la baignade, du nautisme et beaucoup plus. Une zone du parc est réservée à la découverte et à l’exploration du milieu ambiant, tandis que les zones de préservation privilégient l’interprétation de la nature, à travers un réseau de randonnée pédestre.
En résumant, notons que cette liste ne prétend aucunement d’être un répertoire complet et exhaustive de nos parcs et forêts, ce n’est qu’une suggestion, et c’est à vous, notre cher touriste de rédiger un plan de votre visite, de trouver un vol par cher avec l’aide d’Easyvoyage, trouver un logement pas décent et économique, le transport terrestre accessible et de débarquer au Québec pour admirer ses merveilles et tomber amoureux de ce beau coin de la planète terre.

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