Flore et flore de la rivière George

La flore et la flore de la rivière George

Les activités et le plein air

À la pointe nord-est du Québec, le plateau de la George s’étend depuis la tête de la rivière jusqu’au fjord Alluviaq, sur la côte de la baie d’Ungava. Le sol y marie le gneiss aux granites archéens qui se sont formés dans un passé d’au moins 2,5 milliards d’années. Des sédiments glaciaires et fluvio-glaciaires truffent la vallée de la rivière, surtout à proximité de sa source, dans la dépression du lac de la Hutte Sauvage. La taïga tapisse le fond des vallées; la surface du plateau est recouverte par la toundra forestière que l’on associe au pergélison discontinu. Sur ce sol partiellement gelé, seule une mince couche soutient la croissance des végétaux au cœur de l’été.

Les rigueurs de la toundra

La région de la rivière George est encastrée presque entièrement dans le domaine bioclimatique de la toundra forestière, une zone de transition entre la région boréale et le milieu arctique qui s’étend du 55e au 58e parallèle. La mosaïque végétale, dominée par des landes arbustives où s’éparpillent des épinettes rabougries de moins de 3 mètres de hauteur, est interrompue par endroits par des groupements plus denses dans les sites les mieux abrités. La limite septentrionale de ce domaine, dans le secteur de la baie d’Ungava, est mise en évidence par l’absence totale d’arbres et l’apparition du pergélison continu. La toundra, dont le nom vient du mot finnois tunturi, décrit très justement cette « terre dénudée ».

Mis à part les insectes piqueurs et les autres invertébrés, la faune de la région de la George compte environ 160 espèces de vertébrés adaptés à son climat rigoureux et à ses maigres ressources végétales.

Le plateau de la rivière George accueille, pour la mise bas printanière, la plupart des femelles de l’un des plus considérables troupeaux de caribous du globe. La faune typique de cette région inclut le harfang des neiges, le lagopède des saules, le bruant à couronne blanche, le sizerin flammé, le lemming d’Ungava, le renard et le lièvre arctiques, l’ours noir, le saumon atlantique et l’omble chevalier. On note la présence d’un troupeau de bœufs musqués, une espèce introduite en 1967, dans le secteur sud-ouest de la baie d’Ungava. L’ours blanc fréquente le bord de mer, où il pêche son quota de poissons et chasse les mammifères marins. La côte accueille d’innombrables oiseaux migrateurs dont les plus communs sont l’oie des neiges et la bernache du Canada.

De tout pour tous

Les pourvoyeurs et les marchands d’aventures du Nunavik sont équipés non seulement pour planifier de fabuleux voyages de chasse et de pêche, mais aussi pour offrir une gamme complète d’activités qui permettent de découvrir le territoire et de l’apprivoiser : randonnée pédestre, trekking, observation de la faune, safari photo, descente de rivière, kayak de mer, randonnée en motoneige, excursion en hydravion et activités à caractère culturel. L’expertise de ces conseillers émérites est mise à profit pour la préparation d’expéditions sécuritaires, adaptées aux besoins de chacun.

Que l’on souhaite l’aventure apprêtée « tout-inclus » et chaperonnée par des guides chevronnés, ou la liberté d’action complète, on concoctera le savant mélange d’autonomie et d’encadrement qui répond aux attentes des uns et des autres.

Lac Machault

Depuis 1945, le nom de Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville (1701-1794), secrétaire d’État à la Marine de 1754 à 1757, désigne, outre un canton et un autre lac homonyme, également cette étendue d’eau située à quelques kilomètres à l’ouest de la frontière du Labrador terre-neuvien. Alimentant la rivière Dumans, tributaire de la George, le lac Machault possède une superficie de près de 61 km2, une longueur de 17 km et une largeur de 7 km. Ce nom rappelle un épisode tragique de la guerre de Sept Ans. La frégate Le Machault, qui accompagnait des navires marchands, dut se saborder le 8 juillet 1760 lors de la bataille navale de la Ristigouche, ce qui mettait fin à tout espoir de ravitailler l’armée française encore à Montréal.

Voir aussi :

Toundra.
La toundra. Photographie de GrandQuebec.com.

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