Centre de villégiature de Lac-Ouimet dans les Laurentides
La municipalité de Mont-Tremblant a été l’un des pôles du développement touristique de la région des Laurentides, notamment à cause du centre de villégiature de Lac-Ouimet. En 1894, l’Américain Ernest Wheeler s’installe au bord du lac en vue d’y exploiter la forêt environnante. Des déboires l’ont amené à réorienter ses projets. Finalement cela a donné naissance à un hôtel. Par la suite, celui-ci a vite connu un grand succès auprès des clientèles canadienne et américaine.
D’autres établissements sont apparus autour de l’hôtel, y compris des fermes d’hébergement. La chasse, la pêche, le repos et même la peinture attireront des milliers de personnes. Le peintre d’origine américaine John Lyman y ouvrit une école de peinture en 1931, ce qui contribua grandement à créer un carrefour où de nombreux artistes de l’époque se donnaient rendez-vous. Le lac Ouimet est un petit plan d’eau de 2 km de long sur 1 km de large. Tributaire de la rivière du Diable, il est situé à mi-chemin entre les municipalités de Saint-Jovite et de Mont-Tremblant ; il est entouré de belles montagnes comme le Pain de Sucre et le mont Tremblant.
Il a été nommé au tournant du XXe siècle, en souvenir de l’abbé Samuel-Joseph Ouimet (1849-1918). Né à Saint-Jérôme, il a été ordonné prêtre en 1874 et affecté à cette région vers 1878 par monseigneur Antoine Labelle. Fondateur de Saint-Jovite. Le bon père y a rempli la fonction de curé de 1880 jusqu’à sa mort. De 1913 à 1918, il a aussi été le premier vicaire général du diocèse de Mont-Laurier.
En fait, le Québec compte une dizaine de lacs Ouimet, presque tous situés dans la région des Laurentides, mais qui évoquent d’autres personnages.
Pour en apprendre plus :
- Centre de villégiature Mont-Tremblant
- Parc de Mont-Tremblant
- Ville de Mont-Tremblant dans les Laurentides
