Le Quebec vu par un couple

Le Bic et ses environs

Le Bic et ses environs

Part IX : En aval du Saint-Laurent

Le Bic

Par Elena et Viacheslav Petrovskiy

Le village Le Bic est constitué des charmants maisons résidentielle avec des espaces ornés de parterres, le tout encadré d’une vue époustouflante sur le fleuve illimité et sur les demi-cercles des îles montagneuses. La nuit tombante, quand le vent cesse, le soleil se couche juste derrière ces îles. La surface du fleuve se teint alors de tons rose et lilas. Les pavillons et les gazons dans toutes les cours donnent sur le coucher du soleil. Ce soir-là nous avons aussi eu de la chance – nous avons vu un magnifique coucher de soleil depuis le haut d,une colline. Un grand soleil couchant sur la rive opposée nous a promis du beau temps pour le lendemain.

Le parc national du Bic est d’une superficie relativement petite et on peut le parcourir à pied en deux jours. Il s’agit d’un espace naturel unique en aval du Saint Laurent. Le lendemain, il faisait beau et nous avons décidé de parcourir le territoire à vélo. Nous avons loué les bicyclettes à l’entrée du parc.

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Notre auberge au Bic. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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Le coucher du soleil sur le Saint-Laurent. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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Les paysages locaux sont particulièrement beaux au coucher du soleil. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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Le parc du Bic. Promenade à vélo. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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L’étroit du Bic. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

L’accès au parc est payant, mais les tarifes établis ne sont que très logiques : c’est avec un grand plaisir qu’on roule le long de ces sentiers propres et bien entretenus, avec des panneaux de signalisation aménagés. On peut s’arrêter à chaque instant, le temps de prendre encore et encore de belles photos. Les paysages sont très pittoresques mais ils ne sont pas si austères comme la beauté nordique de Tadoussac. Les pierres qui parsèment le littoral ont une structure cellulaire particulière, et on peut passer des heures en essayant de démêler ces dessin mystérieux. Le long du littoral s’élèvent des hautes collines boisées. D’un côté ces élévations descendent en pente douce et de l’autre côté on voit une pente raide. Si on les regarde on s’imagine des vagues géantes boisées qui avancent vers le continent de côté du fleuve.

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Paysage du Bic. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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Un aigle. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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Sentiers du parc national du Bic. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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Les falaises du Bic. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

Le soir, lorsque la lune se lève au-delà des collines, au-dessus du village s’allume une croix géante, érigée sur la colline la plus proche. Dans le village, on s’aperçoit des lumières de quelques petits restaurants et vieilles maisons décorées.  L’intérieur est également choisi avec soin afin qu’on puisse se détendre et profiter du reste d’une journée riche en impressions.

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La croix du Bic. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

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Le parc et le village du Bic dans le crépuscule. Photo : © Elena et Viacheslav Petrovskiy.

Le lendemain matin nous avons entrepris le voyage de retour – en autobus jusqu’à Québec, cette fois le long de la rive sud du Saint-Laurent. Cette rive est plaine et on y voit un grand nombre de fermes agricoles, dont les maisons se trouvent au milieu de vastes étendues de terres. Et on aimerait bien faire un détour une fois de plus pour découvrir un autre morceau de la vie de la province et pour faire connaissance avec des gens. Mais voici déjà le pont sur le fleuve – et on salue une fois de plus la ville de Québec! Notre tournée, petite mais pleine des impressions touche à sa fin.

Juillet 2011.

Île du Massacre

Île du Saint-Laurent enclavée à l’extrémité est du parc national du Bic, dans la municipalité du même nom située à une dizaine de kilomètres de Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent. Ce petit territoire insulaire de 400 m de longueur est entièrement formé de rochers, sauf dans sa partie est. Là-bas on découvre un affleurement du shchiste. L’extermination d’un groupe d’Amérindiens serait à l’origine de son appellation. La tradition orale rapporte en effet que des Abénaquis et des Micmacs revenant par la rivière des Trois Pistoles avec des Iroquoises qu’ils avaient capturées allèrent se cacher dans cette île. Les Iroquois les ayant suivis de loin, et voyant leurs ennemis se terrer dans une grotte de cette île, les massacrèrent et délivrèrent leurs femmes. Dans la « Relation » de son deuxième voyage (1535-1536). Jacques Cartier fait allusion à ces événements qui, selon le témoignage du chef amérindien Donnacona auraient pu se dérouler en 1534 ou quelques années auparavant. Variante : Île Bicoque.

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