Biodôme de Montréal

Biodôme de Montréal

Le Biodôme de Montréal est un musée de l’environnement unique. Des collections vivantes comptant près de 5000 animaux d’environ 230 espèces et près de 800 espèces végétales sont réunies ici dans quatre écosystèmes des Amériques aux climats des plus variés… sous un même toit. Pour découvrir les trésors de ce musée vivant, le visiteur suit un parcours de 500 mètres.

Après avoir passé un premier sas ou écotransit, destiné à préserver les écarts de température, le visiteur pénètre dans la forêt tropicale humide des Amériques isolée par une structure de verre pour assurer une humidité de 75 % et une température grimpant jusqu’à 28 °C durant la journée.

Le second passage donne ensuite accès à l’Érablière des Laurentides, inspirée par les paysages montagneux de la Mauricie.

Un troisième écotransit assure une baisse de température avant la reproduction du Golfe du Saint-Laurent doté d’un bassin géant.

Le dernier passage donne accès à un couloir traversant le Monde polaire, isolé cette fois des visiteurs par des vitres derrière lesquels règnent des dizaines de manchots.

La fréquentation du musée est d’environ un million de visiteurs sur une base annuelle. Depuis son ouverture, des millions de visiteurs ont foulé, éblouis, le sentier de cette maison de la vie au concept unique au monde.

biodome de montreal
Le Biodôme offre une expérience immersive dans ses quatre écosystèmes où évoluent des milliers d’animaux d’environ 230 espèces différentes et près de 800 espèces végétales sous un même toit. Photo © V. Petrovskiy.
arbre biodome
Le Biodôme est une oasis de nature au cœur de la métropole québécoise et sans contredit une destination famille de choix. Photo © V. Petrovskiy.
amphiteatre biodome
Le visiteur termine son parcours dans l’amphithéâtre ou on trouve un kiosque, une exposition, une boutique, une cafeteria et où les enfants peuvent jouer les explorateurs à la salle Naturalia. Photo © V. Petrovskiy.
ecosystèmes
Au Biodôme, dans un espace restreint, l’habitat naturel des animaux a été recréé (végétation, luminosité, température, humidité, saisons,…) pour créer une combinaison d’aquarium, de zoo et de jardin botanique. Photo © V. Petrovskiy.
st laurent golfe
Le Biodôme présente plusieurs milliers d’espèces animales et végétales recueillies sous les différentes latitudes du continent américain. Les animaux y ont des interactions normales avec leur environnement. Photo © V. Petrovskiy.
foret tropicale
Plantes et animaux, rochers, plans d’eau et climats y recréent, avec un réalisme saisissant, la représentation des quatre plus beaux écosystèmes des Amériques : la forêt tropicale et laurentienne, le St-Laurent marin, et le monde polaire de l’Arctique et de l’Antarctique. Photo © V. Petrovskiy.
agami trompette
Agami trompette vit surtout dans les forêts tropicales humides. Il vit au sol, en groupe de six à vingt individus. Au Biodôme, on peut l’observer souvent sur le sentier car cet oiseau a un comportement social, un peu à la manière des poules domestiques mais il est capable de voler. Faites attention à vos lacets de souliers car il les prend pour de petits vers ou serpents ! Photo © V. Petrovskiy.
capybara géant
Le Capybara est le plus gros rongeur du monde. Il ressemble à un cochon d’Inde géant qui a une grosse tête avec de grands yeux bruns et un museau aplati. Les poils de son pelage beige sont raides et courts. Ses pattes avant ont trois doigts et ses pattes arrière en ont quatre. Photo © V. Petrovskiy.
gros capybara
En milieu naturel, le capybara se cache dans les buissons denses et il vit en groupe d’une vingtaine d’individus des deux sexes où un gros mâle domine. Durant la saison sèche, des groupes de plus de 100 individus se rassemblent autour des points d’eau. Ils communiquent entre eux par divers cris : aboiements, sifflements, grognements et cliquetis. Ils utilisent aussi leurs odeurs pour communiquer. Au Biodôme, ils mangent, entre autres choses, des carottes, des pommes, de la laitue et de la moulée. Photo © V. Petrovskiy.
ara hyacinthe
Ara hyacinthe. Ces grands perroquets au plumage bleu vivent jusqu’à 60 ans en nature et jusqu’à 80 ans en captivité. L’oiseau niche dans les troncs d’arbres ou sur les falaises. Il se nourrit de fruits, de graines, de noix et de racines. Il a peu de prédateurs à part l’humain, mais l’aigle harpie le capture parfois. Il vit dans la forêt tropicale modérément boisée d’Amérique du Sud, dominée par les palmiers. Photo © V. Petrovskiy.
ara
L’ara hyacinthe se reproduit peu en captivité. Il n’y a pas encore eu de reproduction réussie au Biodôme. De nature sociable, ces oiseaux interagissent beaucoup entre eux. On observe parfois un ara en train de régurgiter de la nourriture dans la bouche d’un autre. Cet oiseau pousse des cris très sonores. Agile dans les arbres, il peut s’agripper à une branche avec ses griffes et se tenir tête en bas. Photo © V. Petrovskiy.
caïman biodome
Caïman yacare : Sa longueur atteint 2,7 mètres et son poids, jusqu’à 35 kg. Ils vivent jusqu’à 60 ans. Ils se nourrissent de poissons, d’amphibiens, d’escargots et de petits mammifères. On trouve les caïmans en Amérique du Sud, dans les forêts tropicales du bassin de l’Amazone, le long des ruisseaux et des rivières à faible débit, ainsi que dans les marécages. Photo © V. Petrovskiy.
caiman
Au Biodôme, les caïmans sont souvent immobiles, dans l’eau ou sur la plage, pendant de longues périodes de temps. On peut aussi les voir nager et se propulser à l’aide de leur queue. Seuls leurs yeux et le bout de leur museau émergent lorsqu’ils sont dans l’eau. Photo © V. Petrovskiy.
caimans
Suite à la parade nuptiale, les caïmans yacare s’accouplent dans l’eau. La femelle creuse un trou où elle pond entre 18 et 38 œufs qui sont incubés sous des végétaux pendant 73 à 75 jours. Une température d’incubation de plus de 31,5°C produit des mâles et une température de moins de 30,5°C des femelles. Après l’éclosion des œufs, la femelle reste avec ses petits afin d’assurer leur protection. Photo © V. Petrovskiy.
guillemet à miroir
Guillemot à miroir, leur habitat est le Golfe du Saint-Laurent. La longueur de son corps est de 30 à 35 cm et l’envergure des ailes atteint de 52 à 58 cm. Son poids moyen est de 428 grammes. Adulte, il est chassé par des rapaces, comme le faucon pèlerin. De gros goélands ainsi que de gros poissons peuvent aussi l’attraper. Les œufs et les jeunes sont mangés par le renard arctique, le renard roux, des corbeaux et parfois des goélands. Il préfère les eaux peu profondes, puisqu’il ne plonge pas à plus de 40 m sous l’eau. Il ne forme jamais de colonies importantes, mais constitue plutôt de nombreuses petites colonies dispersées. Photo © V. Petrovskiy.
guillemet à miroir
Le guillemot à miroir se nourrit de petits poissons, comme la blennie, le capelan, le poulamon, le lançon, ainsi que d’invertébrés vivant sur les fonds marins. Au Biodôme, les guillemots à miroir mangent des poissons décongelés, additionnés de vitamines et de minéraux, servis dans des plats, une sorte de buffet à volonté. Deux fois par année, on lui fait une pédicure et une taille du bec. On peut les voir dans l’écosystème du Golfe du Saint-Laurent. Photo © V. Petrovskiy.
faune aquatique
Anémone a un corps mou et tubulaire et une peau lisse qui présente une grande variation de couleur selon les individus. Des tentacules entourent sa bouche située sur la partie supérieure de son corps. La partie inférieure du corps est constituée d’un pied ventouse. L’anémone peut se reproduire de façon asexuée par fission longitudinale, par bourgeonnement ou par fragmentation. Elle se multiplie de façon sexuée en produisant des gamètes mâles et femelles. Les jeunes anémones sont des larves qui nagent librement et se dispersent avant de se fixer sur un support. Photo © V.Petrovskiy.
ara militaire
Ara militaire. D’une longueur de 70 à 75 cm, cet oiseau vit plus de 50 ans. Ce perroquet vert a le front rouge et le croupion bleu turquoise. Ses pattes sont gris foncé, son bec noir et l’iris de l’œil jaune. Il se nourrit de fruits, de noix et de bourgeons tendres. Il vit en montagne, dans les régions tempérées semi-arides et les forêts tropicales, près des cours d’eau. Il fréquente aussi la zone côtière. Photo © V. Petrovskiy.
spatule rosee
Spatule rosée : oiseau rose pâle aux longues pattes rouges et au long bec plat en forme de spatule élargie à l’extrémité. Sa tête nue est verdâtre et ses épaulettes plutôt rouges. Son cou est blanc. Elle niche de préférence dans les forêts de palétuviers ou sur d’autres arbres assez bas, entre 1,2 et 5 mètres du sol. Pour se nourrir, elle bouge son bec dans l’eau de gauche à droite. Elle attrape ainsi de petits poissons, des crustacés (beaucoup de crevettes), des insectes, des mollusques et des limaces. Elle est chassée par les crocodiliens, les félins et les gros rapaces. Au Biodôme, on la voit souvent au petit marais. Photo © V. Petrovskiy.
porc épic d'amérique
Porc-épic d’Amérique. Il se nourrit de l’aubier (la partie tendre du bois) des conifères et des feuillus. Il mange également des feuilles, des bourgeons, des plantes aquatiques, du maïs, des bois de cervidés, des légumes, des fruites, de la moulée, des os et du sel. Il est chassé surtout par le pékan. À l’occasion, le lynx roux, le puma, le carcajou, le coyote et le renard roux l’attaquent aussi. Il y a également beaucoup de porc – épics qui se font écraser par les automobiles. Il vit dans les forêts mixtes et les petits bois, ainsi que dans les régions broussailleuses. Au Biodôme, le porc-épic n’est pas très actif le jour. Quand il dort, il se cache, grimpe aux arbres ou se place face aux rochers, afin d’exposer ses piquants et de protéger son museau sensible et sans protection. Photo © V. Petrovskiy.
ibis rouge biodome
Ibis rouge. Cet oiseau arbore un rutilant plumage rouge écarlate, sauf à l’extrémité de ses ailes marquées de noir. Ses pattes et la peau de sa face sont roses. Il se nourrit de crabes, de mollusques, de petits poissons et d’invertébrés qu’il trouve en fouillant la boue au fond de l’eau. Il doit sa pigmentation rouge aux crustacés qu’il ingurgite. Au Biodôme, on les voit souvent au petit marais, où ils s’alimentent, mais ils passent aussi beaucoup de temps au sommet des grands arbres. Photo © V .Petrovskiy.
castor rongeur
Les incisives du castor, pointues, longues et fortes, croissent sans arrêt et sont endurcies par une couche d’émail orange foncé. Ainsi, à mesure que l’animal frotte ses incisives supérieures contre ses incisives inférieures, le bout externe des dents conserve le tranchant d’un ciseau. Photo © V. Petrovskiy.
castor du canada
Le castor du Canada (Castor canadensis, clase des mammifères, ordre des rongeurs et famille des castoridés) est un rongeur sympathique qui vit dans la majeure partie du Canada, notamment, dans les lacs, les rivières et les marais bordés d’arbres. Photo © V. Petrovskiy.
queue du castor
Au Biodôme, on peut voir le castor dormir, déplacer des branches huiler et peigner sa fourrure, grâce à une caméra placée dans la hutte, on peut le voir dormir, déplacer des branches, huiler et peigner sa fourrure. Photo © V. Petrovskiy.
esturgeon
Esturgeon : sa longueur moyenne est de 3 mètres et le poids moyen varie entre 150 et 200 kg. Ce poisson vit jusqu’à 60 ans et plus. Il a un museau retroussé, avec quatre barbillons à l’avant de sa bouche ventrale. L’esturgeon se nourrit de mollusques, de vers, de crevettes et d’autres crustacés, ainsi que de poissons, comme le lançon. Il trouve sa nourriture en fouillant le fond meuble avec sa bouche ventrale sans dents, aidé de ses barbillons munis de papilles gustatives et de son rostre retroussé. Son seul prédateur connu est la lamproie. Au Biodôme, ce poisson bardé de plaques osseuses attire tout de suite l’attention. À partir de la vue sous-marine, on voit bien l’esturgeon noir qui se déplace calmement dans le grand bassin. Photo © V. Petrovskiy.
eider à duvet
Eider à duvet : Le mâle, en hiver et en plumage nuptial, a le ventre noir et le dos blanc. Il porte une calotte noire sur la tête et sa nuque est verdâtre. La femelle a l’apparence d’un gros canard brun. Les plumes à la base du bec dépassent les narines. L’eider à duvet adulte se nourrit surtout de moules bleues. Les canetons mangent des invertébrés qu’ils trouvent dans les algues. Il s’agit par exemple d’amphipodes et de littorines. L’adulte est chassé par des rapaces, comme le faucon pèlerin. Les goélands et les renards se nourrissent des œufs et des jeunes. Les poussins sont chassés par les poissons. Photo © V. Petrovskiy.
eider a duvet
L’eider à duvet fréquente les rivages marins. Il niche sur des îles à végétation basse ou sur des îles boisées, souvent en colonies denses. De la vue sous-marine du Biodôme, on les voit plusieurs fois par jour plonger à plus de six mètres de profondeur dans le grand bassin du golfe du Saint-Laurent. On leur offre des poissons, calmars, de la moulée et du krill, ainsi que des moules que l’on ouvre pour eux. Ils se reproduisent très bien au Biodôme. On leur fournit du gravier pour la construction de leur nid, auquel la femelle ajoute son duvet. Photo © V. Petrovskiy.
la raie
La longueur maximale de la raie peut atteindre plus d’un mètre et demi et son poids atteint 17 kg. Les raies ont un corps aplati, un museau pointu et une peau plutôt lisse. Leurs ventres sont munis de plusieurs pores muqueux marqués de points noirs. Les raies se nourrissent d’invertébrés, comme des mollusques bivalves, des crabes, des homards, des crevettes et des vers. Elles mangent aussi divers poissons, dont l’aiguillat, le gaspareau, le hareng, le lançon et des poissons plats. La raie est chassée surtout par les grands requins. On peut observer la sur le fond du grand bassin du golfe du Saint-Laurent. Les raies se reproduisent parfois au Biodôme. Photo © V. Petrovskiy.
biodome
Le Biodôme de Montréal vu depuis la tour du Stade Olympique. Photo © V. Petrovskiy.
panneau d'interprétation
Les écosystèmes du Biodôme ont été conçus en fonction d’une visite autonome : des panneaux d’interprétation sont disposés tout au long du sentier, et des animateurs sont disponibles pour répondre aux questions des visiteurs. Photo © V. Petrovskiy.
golfe st laurent
Le gigantesque bassin d’eau salée du golfe du Saint-Laurent dévoile une riche faune sous-marine ainsi que de nombreux oiseaux. Photo © V. Petrovskiy.
velodrome
Le Biodôme de Montréal est un musée vivant situé dans l’ancien Vélodrome de Montréal qui avait été construit pour les Jeux olympiques d’été de 1976. La conversion en musée vivant a été terminée en 1992 pour le 350e anniversaire de Montréal. Photo © V. Petrovskiy.
ancien velodrome
Une fois les Jeux olympiques d’été de 1976 terminés, l’ancien vélodrome n’était utilisé que partiellement et Pierre Bourque, alors directeur du Jardin botanique de Montréal (futur maire de Montréal) eut l’idée de transformer le Vélodrome en Biodôme. Photo © V. Petrovskiy.
écosystemes du biodome
L’espace intérieur du bâtiment a été entièrement transformé afin d’y accueillir des zones reproduisant quatre des écosystèmes des Amériques : La forêt tropicale humide (2 600 m²) ; la forêt laurentienne, c’est-à-dire la forêt mixte québécoise (1 518 m²); e Golfe du Saint-Laurent (1 620 m²); le Pôle Nord et le Pôle Sud (617 m²). Photo © V. Petrovskiy.

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