Wotton

Municipalité de Wotton

La municipalité de Wotton, constituée en 1993, regroupe environ 1550 Wottonnaises et Wottonnais. Elle recouvre un territoire de 143 kilomètres carrés.

Wotton fait partie de la région administrative de l’Estrie et de la Municipalité Régionale de Comté des Sources.

Historiquement, le canton de Wotton fut proclamé en 1849. Habité par sept familles francophones, le canton est devenu la première municipalité francophone de la région (même si plusieurs familles loyalistes anglophones venues des États-Unis se sont établies dans les environs vers la fin du XVIIIe siècle).

Il semblerait que Wotton doive son toponyme à un village anglais situé dans le comté du Surrey. Toutefois, selon une version présentée vers la fin du XIXe siècle par M. J.R. Morel, secrétaire-trésorier de la municipalité de Wotton, lors d’une conférence de la Société d’Histoire des Cantons de l’Est, le nom de la localité rend hommage à sir Henry Wotton (1568-1639), diplomate et poète anglais. Curieusement, Wotton est jumelé à Wotton-under-Edge, qui se trouve dans la région de Gloucestershire, comme le rappelle une plaque commémorative installée dans le centre-ville, et non avec le Wotton du Surrey…

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Wotton devient le berceau de l’agriculture au Québec, quand Louis-Hippolyte Lafontaine, ministre de la colonisation, y fonde une école d’agriculture avec une ferme expérimentale. Jusqu’à nos jours, les Wottonnais aiment expérimenter: l’une des rares fermes d’élevage de sangliers au Québec, La Savinnière, se trouve sur le territoire de Wotton.

En 1919, la municipalité se divise en village de Wottonville et canton de Wotton, mais en 1993, les résidents décident de rassembler une fois de plus les deux unités administratives sous le nom de Wotton.

Parmi les attraits touristiques, outre les beaux paysages, on remarque l’église Saint-Hippolyte, construite en 1902, avec son presbytère de style Mansart. Le nom de cette église rappelle la mission catholique de Saint-Hippolyte, qui y existait depuis 1849. Du mois de mai jusqu’au mois d’octobre, le circuit touristique de Wotton part de l’église Saint-Hippolyte. Lors de la promenade, les participants s’imprègnent des traditions du Québec rural en compagnie de Mlle Lumina.

Quant aux fêtes et autres événements, on ne peut ignorer le Festival Country de Wotton: festivalcountrywotton.com, qui se tient chaque année au mois de juillet. On y trouve de la musique et des danses country, une parade country, un rallye country, un buffet méchoui et country, et bien plus. Signalons également le Carnaval d’hiver de Wotton, moins country mais beaucoup plus enneigé.

Mgr Maurice O’Bready, fondateur de l’Université de Sherbrooke, est né à Wotton. Parmi d’autres personnalités reliées à Wotton, force est de mentionner Jean-Paul Guimond, musicien et chanteur, ambassadeur du folklore québécois à travers le Canada et l’Europe, lauréat du Prix Aldor en 2005; François Goudreau, violoniste, chef d’orchestre et professeur, qui a joué sur 52 albums d’artistes divers dont Jacques Brel, Michel Fugain, Nana Mouskouri, Gilbert Bécaud et Ginette Reno. Le nom de Manon Vaillancourt, auteure-compositeure-interprète, est également lié à l’histoire de cette localité, ainsi que celui de Lise Dion, artiste et humoriste québécoise, qui habite Wotton.

Le Centre de plein air Le Soulier Vert est un organisme sans but lucratif qui a pour mission de permettre aux familles à revenus modestes de prendre des vacances. Ses tarifs sont d’ailleurs établis en fonction des revenus des familles. Pour contacter ce Centre: 819 564 8087.

Finalement, mentionnons que la municipalité de Wotton édite un journal qui se nomme Le Trident de Wotton.

Coordonnées de Wotton :

396, rue Monseigneur-L’Heureux
Wotton
J0A 1N0

Téléphone : 819 828 2112

Site Web de Wotton : wotton.ca.

Lieu-dit Moulin-Plamondon

Le lieu se retrouve sur le territoire de la municipalité de Wotton, en Estrie, à 13 km à l’est de la ville d’Asbestos. Le toponyme remonte à 1869, années où Jean-Évangéliste Plamondon a construit en ces lieux une scierie et un moulin. Fils de Jean-Marie Plamondon et de Félicité Dion, cet agriculteur menuisier et architecte, établi dans la région depuis 1833, fut une figure marquante dans l’histoire de la municipalité. En plus d’y exploiter son entreprise durant près de 40 ans, il siégea à titre de conseiller municipal en 1882 et devint maire en 1883. Le moulin à bois fut la proie des flammes en 1904. Reconstruit par la suite, il fut finalement démoli vers 1950.

Chutes Fontainebleau

C’est sur le parcours du ruisseau l’Aulnière, presque au confluent de la rivière Nicolet Sud-Ouest, à quelque 20 km au nord-est de Windsor, qui se trouvent les chutes Fontainebleau dans la municipalité de Wotton. Des travaux effectués en 1956 pour redresser le cours de la rivière afin de mieux drainer les terres agricoles et aussi permettre aux glaces de descendre plus facilement lors de la crue du printemps ont modifié la morphologie de ces trois ruptures de pente. D’une hauteur initiale de 45 mètres, elles n’atteignent plus aujourd’hui que 30 mètres environ. L’origine de l’appellation de ces chutes proviendrait de la déformation de Fontaine Bleue, ancien nom du ruisseau l’Aulnière, prononcé avec un accent anglais. Ce nom, recueilli localement en 1978, paraît au Répertoire toponymique du Québec en 1987.

Wotton
Bureau municipal de Wotton. Source de l’image : Site Web de Wotton.

Pour en apprendre plus :

15 réflexions au sujet de “Wotton”

  1. dans mon enfance j’ai demeure a wotton chez mon grand- pere stanislas calum corbeil il y avais plusieur famille sans le tempsil y a environ 65 ans de cela

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  2. pour continuer mon grand pere restait en bas de la cote a beaulieu pas tres loin de la petite rivieres je ne sais pas ci sa s’apelle encore de memela derniere fois que j,ai ete a wotton cet au festival country il y a deux ans presentement je demeure a parisville dans le comté de lotbiniere on fait parti de la mrc de becancour dans le temps ça prenait une journée a aller a wotton il y avais seulement que le train pour aler chez vous maintenant une heures et demi en auto

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  3. Qu’est ce que c’est les noms familiales des premiers colons francophone a Wotton, les sept familles francophone de 1849? Je recherche les origines de Madeleine Lesage, Antoine Langlois, et Luc Gingras.

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  4. J’aimerais bien aussi savoir le nom de ces familles.
    Mon arrière-grand père, Isaïe Quenneville, a été baptisé à Wotton en 1858. Merci

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  5. Mon arriere – grand pere, Isaie Quenneville a ete baptise a
    Wotton en 1858. mais son pere lui Isaie Quenneville 1er a ete baptise a St – Timothee, Que. le 1er Avril 1833, je me demande pourquoi ces familles francophones ont demenager a Wotton,,pour le travail,,,, Par ce que la famille de mon arriere grand pere est revenue a Valleyfield en 1870..et ses freres et soeurs aussi..j ai plusieurs noms…

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    • Bonjour chez-vous,

      À la fin de la première moitié du 19e siècle, un fort courant d’émigration pousse de nombreuses personnes à s’établir à l’extérieur de la vallée du Saint-Laurent qui devient surpeuplée, surtout vers les grandes prairies de l’Ouest et les États-Unis. Cet exode sera connu sous le nom de « Grande Hémorragie ». D’autres considérations doivent aussi être envisagées : fuir l’oppression anglaise (culturelle, sociale et religieuse), les difficultés économiques et l’apparition des épidémies dans la région de Montréal avec l’arrivée massive d’immigrants venus d’Europe (différentes maladies répertoriées en 1832, 1834, 1836, 1847 et 1848). D’autres troubles plus localisés à Beauharnois même au cours des ans, comme la révolte des patriotes de 1838 et le soulèvement des Irlandais qui travaillent à la construction du canal de Beauharnois en juin 1843. Insurrections qui seront matées par la troupe.

      Un des mouvements de colonisation à l’intérieur du Canada est pris en main par le clergé catholique qui tente de contrecarrer La Grande Hémorragie et l’assimilation. Mais probablement plus que tout, c’est le triste rendement agricole. Entre 1846 et 1851 à Beauharnois, le sol n’a pas donné plus que la semence. Le mouvement migratoire peut commencer!
      (Référence: Beauharnois Paroisse St-Clément 1819-1919 (1920 – par Augustin Leduc).

      Ce mouvement aboutit dans « Le terrain des prêtres », soit le canton de Wotton, dans les Cantons de l’Est, l’un des derniers cantons ou « townships » encore vierges du Canada-Est.

      D’ailleurs, mon arrière-arrière-grand-père et sa famille sont partis de Beauharnois a destination de Wotton en 1852, accompagné de la famille de son jeune frère, qui lui, quitte St-Timothée. Une autre famille de St-Timothée (des Leroux), les a probablement accompagné à la même date.

      Par la suite vers 1869-1870, après la fin de la guerre de Sécession aux États-Unis, une crise économique s’est installée au Canada. Les grosses familles ne pouvant plus vivre à la campagne, plusieurs ont rebroussés chemin, vers les manufactures industrielle qui poussent dans la région de Beauharnois et de Valleyfield.

      Votre arrière-arrière-grand-père Isaie 1er s’est marié à Wotton en février 1856. Donc probablement arrivé dans l’année ou les années précédentes. Avez-vous d’autres info plus précises concernant ces dates? J’ai l’impression que nos aïeux se connaissaient, peut-être même avant Wotton.

      Au plaisir de vous lire.

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  6. Mon grand-père Joseph-Hormidas Vilandré est enterré à Wotton à côté de l’église qu’il a aidé à bâtir. Une partie de notre « vieille » histoire s’y est déroulé et elle est difficile à reconstituer maintenant que les mémoires sont éteintes.

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  7. Je cherche des données sur ma grand-mère maternelle.
    Elzire Duclos , je commence à me demander si elle est l oeuvre du Saint-Esprit. Elle a épousé Philias Boisvert.

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    • Je crois que Philias Boisvert était le frère de mon grand-père Moise Boisvert marié à Adèle Poisson.

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      • Moi aussi mon grand-père était Moise Boisvert marié à Adèle Poisson DE Wotton. Quel est le nom de votre père. J’aimerais avoir plus d’information sur vous . Mon père Emile Hebert était marié à Marie-Ange Boisvert fille de Moise boisvert et Adèle Poisson Au plaisir de vous lire

        Pauline Hebert

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        • Bonjour chez-vous,

          Votre grand-mère Adèle Poisson était la fille d’Élie Poisson et d’Octavie Bergeron. Cette dernière était la fille de Joseph Bergeron et d’Angélique Gendron, Famille de colon arrivé à Wotton en 1852 en provenance de Beauharnois. Octavie se trouve la soeur de Stanislas Bergeron, mon arrière-grand-père. Je suis moi-même natif de Wotton et j’aurais des info a partager.

          À la prochaine.

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          • Vous avez manifestez le desir d’échangez des information .Au plaisir

          • Bonjour, J’aimerais connaître les années où un Monsieur Saint-Jean fut maire, sans doute dès les premières années. La famille était de St-Hyacinthe.
            Merci à l’avance Denyse Proulx Saint-Jean

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