Ville de Sept-Îles

Ville de Sept-Îles

La Ville de Sept-Îles est située à la frontière du 50e parallèle, au cœur de la région de la Côte-Nord. Bordée par le golfe du Saint-Laurent et par le plateau laurentien, son territoire s’étend sur près de deux mille deux cents kilomètres carrés. Cette ville regroupe les municipalités de Clarke City, de Gallix et de Moisie et elle compte près de 26 000 habitants. De plus, la communauté innue de Uashat Mani-Utenam est sa voisine.

Sept-Îles, une ville stratégique, se positionne avantageusement sur la carte du Canada. Elle possède un port en eaux profondes où transitent des marchandises et produits nécessaires à la grande industrie. Elle est également privilégiée par la beauté et la richesse de son territoire.

L’origine de son nom est évident : elle longe une vaste baie dont l’entrée est protégée par un rempart naturel constitué de sept îles :

  • Grande Basque,
  • Petite Basque,
  • Petite Boule,
  • Grosse Boule,
  • Corossol,
  • Manowin
  • îlets De Quen.

L’histoire de Sept-Îles est liée à la richesse de ses ressources naturelles. Berceau des Innus, ce territoire accueillait des trappeurs, des pêcheurs, des exploitants forestiers et des mineurs.

Avant l’arrivée des Européens, des groupes d’Amérindiens y habitent. Les Innus sont un peuple nomade qui vit essentiellement de chasse, de pêche et de cueillette des fruits. Après avoir passé l’hiver dans ses territoires de chasse, les familles regagnent au printemps les rives des rivières Sainte-Marguerite et Moisie.

Le territoire de Sept-Îles est nommé en innu Uashat-Grande baie, les Innus y pratiquent leurs rassemblements d’été, des cérémonies religieuses et des fêtes liées au commerce des fourrures.

Aujourd’hui, les Innus forment une population de près de 3000 personnes qui résident dans les villages d’Uashat et Mani-utenam. Uashat est adjacent à Sept-Îles, alors que Mani-utenam est situé à 14 km à l’est de la municipalité.

En 1661, les Européens fondent un poste de traite à Sept-Îles. M. François Bissot est le premier Français à s’y établir. En 1668, il obtient la concession du fief des Îles aux Œufs, Sept-Îles et la terre de Mingan.

La ville a connu la prospérité grâce à la pêche, aux forêts et aux mines, mais aujourd’hui Sept-Îles mise sur le développement d’entreprises innovatrices.

À cet égard, le Conseil municipal et la Corporation de promotion industrielle et commerciale de Sept-Îles attirent de nouveaux investisseurs et soutiennent le travail et le talent des gens d’affaires.

La ville se trouve à proximité d’un imposant réseau hydroélectrique et dispose d’un bassin de ressources humaines et naturelles remarquables. Une grande aluminerie y a été construite. Aujourd’hui, les employeurs les plus importants sont : Aluminerie Alouette, la Compagnie minière IOC, le Centre hospitalier régional de Sept-Îles, la mine Wabush ainsi que la Ville de Sept-Îles.

Coordonnées de la Ville de Sept-Îles :

Téléphone : 418 – 964-3211.

Site internet de la ville de Sept-Îles : ville.sept-iles.qc.ca.

Pour ceux qui pensent investir dans la ville :

Services des finances
546, avenue De Quen
Sept-Îles QC G4R 2R4.

La Corporation de promotion industrielle et commerciale de Sept-Îles (COPIC) :

Sept-îles
Sept-Îles. Photo : Harfang

Rivière Matamec

Prenant sa source non loin du lac Cacaoni, la rivière Matamec coule suivant une orientation nord-sud sur une distance de 40 kilomètres et se déverse dans le Saint-Laurent, à la baie de Moisie, sur la Côte-Nord.  À moins de 10 kilomètres de son embouchure, le lac Matamec constitue son élargissement principal. Très poissonneuse, la rivière emprunte son nom à la langue montagnaise, le mot matamek signifiant « à la truite ». Déjà en 1865, sur un plan du canton de Moisie, on indique que ce dernier est borné à l’est par la rivière Matamek ou rivière à la Truite. En 1916, la Commission de géographie lui donnera officiellement le nom de Rivière Matamek. Ce n’est qu’au début des années 1960 qu’il prendra la forme qu’on lui connaît aujourd’hui.

Vers 1910, l’Américain Copley Amory fonda une entreprise de fabrication de bateaux à l’embouchure de la rivière Matamec, la où se trouve le hameau de Matamec aujourd’hui. La manufacture attirera quelques familles qui viendront s’y établir.

En 1917, un bureau de poste du nom de Rivière-Matamek est ouvert. De 1932 à 1941, année de sa fermeture, le bureau de poste portera le nom de Matamek Factory, à la demande de Copley Amory qui voulait ainsi éviter toute confusion avec celui de Mataslik dans la Matapédia et un endroit dans le nord de l’Ontario portant le nom de Matamek.

En 1966, l’institut Woods Hole Oceanographic se porte acquéreur du site à l’embouchure de la rivière, afin de procéder à des expériences sur les Salmonidés. La même année, le Gouvernement du Québec crée la réserve de la Rivière-Matamec. Par cette décision, l’accès du public est limité et la protection du saumon de l’Atlantique et de l’omble de fontaine est augmenté.

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