Municipalité de Sainte-Thérèse-de-Gaspé en Gaspésie
La municipalité de Sainte-Thérèse-de-Gaspé est située dans la région administrative de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine à environ 960 kilomètres de Montréal et 730 kilomètres de la ville de Québec. Située sur la pointe sud-est de la péninsule de Gaspé, la municipalité fait partie de la MRC Le Rocher-Percé. Elle regroupe environ mille Thérésiennes et Thérésiens et se déploie sur une superficie de 35 kilomètres carrés. Sainte-Thérèse est bornée par la ville de Grande-Rivière et par la ville de Percé. Elle est la plus petite municipalité de la MRC du Rocher-Percé et ce, autant en terme de population qu’en superficie.
Le nom de la municipalité rappelle Sainte-Thérèse-de-Lisieux de l’Enfant-Jésus à qui la paroisse est dédiée. Quant au constituant Gaspé, il marque son inclusion dans l’ancien comté de Gaspé.
Historiquement, la paroisse de Sainte-Thérèse a été érigée canoniquement en 1927 pour se constituer en municipalité le 6 septembre 1930. Le premier conseil municipal et le premier maire, M. Joseph Alphonse Baronet, ont été élus le 1er octobre de la même année. Le 16 mars 1941, la Caisse populaire de Sainte-Thérèse voit le jour.
Aujourd’hui, la municipalité englobe tout le territoire des hameaux et bourgades la Petite-Rivière, St-Isidore, Duguesclin et Sainte-Thérèse-de-Gaspé-Station.
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Sainte-Thérèse-de-Gaspé demeure l’un des plus importants ports de pêche au Québec. (En fait, son havre occupe le 4e rang au Québec en ce qui a trait à la valeur des débarquements de produits marins). Ainsi l’exploitation des ressources de la mer constitue sa principale activité économique. On et pêche le crabe des neiges, le hareng, le turbot, les pétoncles, la morue et le homard. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’usine Gaspé Cured, une importante usine de transformation de poissons, mondialement connue, se situe non loin de la berge. En fait, des usines de transformation de crabe des neiges, crabe commun et homards, ainsi que des entrepôts frigorifiques qui opèrent dans la région, emploient plusieurs centaines de travailleurs.
Rappelons également que Sainte-Thérèse-de-Gaspé porte le titre de capital du crabe des neiges. Grâce à l’industrie de la pêche et son joli havre de pêche animé par les morutiers, les crabiers et les homardiers.
Au long de la route centrale qui mène à Val-d’Espoir, il y a un complexe sportif. On y trouve une patinoire extérieure, un terrain de tennis, un terrain de balle-molle, un mini-golf, un terrain de jeux et aussi un camping.
À l’entrée ouest du village, on retrouve une salle de quille moderne avec huit allées à la fine pointe de la technologie avec boutique pour accessoires de bowling, bar et restaurant.
La poissonnerie et économusée du salage et séchage de poisson chez Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan, au 52, rue des Vigneaux, mérite le détour lors de votre visite et vous pouvez pratiquer la pêche de poulamon et d’éperlan sur le quai.
On y arrive en suivant la route 132 qui ceinture la péninsule de Gaspé.
Coordonnées de Sainte-Thérèse-de-Gaspé :
Adresse physique :
374, route 132
Sainte-Thérèse-de-Gaspé
Adresse postale :
C. P. 160
Sainte-Thérèse-de-Gaspé
G0C 3B0
Téléphone : 418 385-3313
Site Web de la municipalité de Sainte-Thérèse-de-Gaspé : saintetheresedegaspe.com.
Hameau de Saint-Isidore-de-Gaspé
Situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Percé et à 5 km de la côte, ce hameau gaspésien distribue ses maisons de chaque côté du chemin de Saint-Isidore. L’origine du toponyme remonte au tournant du XXe siècle alors qu’un mouvement de colonisation, nommé Société Saint-Isidore, vit le jour dans le comté de Gaspé vers 1890.
Cette société, encouragée par l’évêque du diocèse et par plusieurs membres du clergé, contribua à ouvrir des chemins dans les cantons de Percé et de Malbaie et à établir un centre de colonisation dans les terres à l’endroit du hameau actuel. Saint-Isidore-de-Gaspé fut fondée en 1900, mais cette mission n’existait déjà plus en 1925, par suite d’un incendie de forêt qui ravagea l’église et le presbytère. Les paroissients avaient placé l’église sous la protection de saint Isidore de Laboureur parce que les paroissiens étaient des cultivateurs. On a également connu le hameau sous le nom de Saint-Isidore-de-Percé.
