Municipalité de Sainte-Jeanne-d’Arc
La paroisse de Sainte-Jeanne-d’Arc couvre une superficie d’environ 111 kilomètres carrés et regroupe quelque 330 Jeannois-Mitissiennes et Jeannois-Mitissiens. La paroisse fait partie de la Municipalité régionale de comté de La Mitis, dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent.
Le village naît en 1920 et est constitué civilement en 1922. Il est nommé en l’honneur de Jeanne d’Arc, brûlée à Rouen, en France, en 1431.
Sainte-Jeanne-d’Arc est une petite localité qui se trouve au milieu de forêts, de lacs et de collines. Les résidents s’occupent principalement d’agriculture. Des chasseurs d’orignal et des pêcheurs fréquentent le territoire de la municipalité. Malheureusement, les braconniers y sont également présents en raison du faible taux de population de ces forêts.
Du côté de l’économie, la forêt est la ressource la plus importante de la municipalité, mais confrontés à des emplois moins bien rémunérés que dans les grands centres, les résidents abandonnent la campagne, ainsi, le phénomène d’exode est très présent dans la paroisse, la population vieillit donc.
Parmi les attraits patrimoniaux et touristiques de Sainte-Jeanne-d’Arc, on remarque une belle église.
Coordonnées de Sainte-Jeanne-d’Arc :
C. P. 40
Sainte-Jeanne-d’Arc
G0J 2T0.
Téléphone : 418 776 5660.
Site Web de la paroisse de Sainte-Jeanne-d’Arc : municipalite.sainte-jeanne-darc.qc.ca.
Historique de la municipalité de Sainte-Jeanne-d’Arc
À l’instar de nombreuses localités de l’arrière-pays du Bas-Saint-Laurent, Sainte-Jeanne-d’Arc, située à 25 km au sud-est de Mont-Joli, entre Sainte-Angèle-de-Mérici et La Rédemption, a été fondée dans le premier quart du XXe siècle. En effet, la paroisse de Sainte-Jeanne-d’Arc voyait le jour en 1920, suivie de peu par la municipalité de paroisse à laquelle elle a donné son nom en 1922. Par ailleurs, cette dénomination est tributaire du moment où elle a été adoptée, car la paroisse a été érigée en 1920, années de la canonisation de la Pucelle d’Orléans.
Jeanne d’Arc, (1412? – 1431), encouragée par ses « voix », c’est-à-dire, saint Michel, sainte Catherine et sainte Marguerite, prendra la tête d’une armée, en 1429, pour bouter les Anglais hors de France. Après avoir délivré Orléans, elle réussit à faire sacrer Charles VII à Reims. Capturée par les Bourguignons, alliés des Anglais, elle sera vendue en mai 1430 à ces derniers qui la feront condamner comme hérétique et sorcière. Brûlée vive à Rouen en 1431, elle deviendra l’une des patronnes de la France.
Anciennement, le territoire a porté tour à tour le nom de Massé, rappelant celui d’un rang de l’endroit, et de Sainte-Croix, parce qu’une croix avait été plantée en 1920 dans le rang Cabot. La majeure partie de ce territoire sert à l’agriculture, baignée par les eaux des rivières Mistigougèche et Mitis. Quelques lacs parsèment également l’espace municipal.
Étant donné l’existence d’une municipalité homonyme dans la région du Lac-Saint-Jean, la population locale éprouve le désir de s’identifier nommément, de telle sorte que l’appellation collective Jeannois-Mitissien, adoptée en 1986, traduit le lien que les citoyens entretiennent avec la région de la Mitis et rappelle l’inclusion de cet espace jadis dans la seigneurie de Mitis. D’autre part, la dénomination du bureau de poste local, Sainte-Jeanne-d’Arc-de-Matane (1921), marque également le souci d’être clairement identifié.

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