Village de Sainte-Catherine-de-Hatley
Sainte-Catherine-de-Hatley est situé avantageusement dans la vallée de la rivière Magog, en bordure du plateau Hatley-Ascot, reposant dans un espace boisé au sommet d’une colline.
Ce village fait partie de la Municipalité régionale de comté de Memphrémagog, en Estrie. Il couvre un territoire d’environ 82 kilomètres et sa population permanente atteint deux mille cent Catherinoises et Catherinois. Toutefois, des centaines de résidents saisonniers viennent chaque année y passer quelques mois.
Le village de Sainte-Catherine-de-Hatley est né au milieu du XIXe siècle et il est connu à l’origine sous le nom de Katevale. Après la construction de sa chapelle, en 1868, le village se met sous la protection de Sainte-Catherine de Sienne, une mystique italienne (1347-1380). Le constituant Hatley rappelle la présence de cette municipalité dans le canton de Hatley, proclamé en 1803.
Comme dans le cas de la plupart des townships estriens, la colonisation de Sainte-Catherine-de-Hatley débute avec l’arrivée des Loyalistes, mais à la fin du XIXe siècle, une forte population francophone s’y établit (même si les premières familles francophones s’installent au début des années 1840).
En 1946, un incendie ravagea une partie considérable du village.
Les visiteurs verront le clocher de l’église du village à grande distance, parce que comme on l’a dit, il est situé au sommet d’une colline et c’est pourquoi on découvre de magnifiques vues de Sainte-Catherine-de-Hatley et de saisissants panoramas du lac Massawippi, en longeant le chemin Hovey vers North Hatley. On peut y visiter l’île di Marais, un centre d’ornithologie avec d’agréables sentiers pédestres. On y a répertorié plus de 220 espèces d’oiseaux.
Notons que plusieurs artistes peintres, inspirés par la beauté des lieux, y perpétuent encore aujourd’hui une longue tradition en arts visuels.
De Sainte-Catherine-de-Hatley, on accède au chemin de la Montagne, une des principales artères agricoles de la région.
On se rend à Sainte-Catherine-de-Hatley à partir de Magog en empruntant la route 108.
Coordonnées de Sainte-Catherine-de-Hatley :
C. P. 30
Sainte-Catherine-de-Hatley
J0B 1W0.
Téléphone : 819-843-1935.
Site Web de Sainte-Catherine-de-Hatley : sainte-catherine-de-hatley.ca.
Hameau de Turnertown
Quelques fermes se trouvent toujours dans ce hameau situé dans les limites municipales de Sainte-Catherine-de-Hatley, au sud du lac Magog, en Estrie. Le nom provient d’une famille, établie dans la région vers 1831.
Lac de Massawippi
Ce toponyme amérindien désigne un lac, une rivière ainsi qu’un hameau des cantons de Stanstead et de Hatley, dans la région de l’Estrie.
Le lac Massawippi baigne les municipalités de Sainte-Catherine-de-Hatley, Ayer’s Cliff, Hatley, Hatley-Partie-Ouest et North Hatley. Il constitue la source de la rivière Massawippi qui se jette dans la rivière Massawippi qui se jette dans la rivière Saint-François, à Lennoxville, soit à 20 km, plus au nord, et reçoit, à son extrémité sud, les eaux de la rivière Tomifobia.
D’une superficie de 15 km carrés et d’une profondeur pouvant atteindre jusqu’à 75 mètres, sa configuration épouse la forme d’un hippocampe. Le hameau de Massawippi, fondé vers 1800 par des Loyalistes, est situé à mi-chemin entre les villages d’Ayer’s Cliff et de Hatley, à quelques kilomètres au sud de North Hatley. La région du lac Massawippi est aujourd’hui un centre touristique et de villégiature très réputé. Selon certains, le toponyme Massawippi provient de l’algonquin nasawipi et signifie « entre les eaux », ses racines étant « nasaw » pour « entre », milieu et ‘nipi » pour « eau ». D’autres affirment cependant que Massawippi est un mot abénaquis signifiant « beaucoup d’eau claire ».
Cette version paraît plus vraisemblable étant donné que les Abénaquis parcouraient encore la région lorsque les Loyalistes s’y installèrent. D’ailleurs, un certain nombre de toponymes des environs témoignent aujourd’hui des nombreux contacts entre les Blancs et les Abénaquis : Magog, Memphrémagog, Coaticook et Mégantic, par exemple.
Circonscription électorale d’Orford
Cette circonscription électorale d’une superficie de 1236 km carrés a été identifié par cette appellation en 1972 pour remplacer le nom de Stanstead qui existait depuis 1829. Parmi les 22 municipalités qui la composent, les villes de Magog, de Rock Forest et de Coaticook regroupent plus de la moitié de la population. Ces principales agglomérations occupent un territoire sur lequel l’économie agricole, fondée sur la production laitière et l’élevage, prédomine, notamment au sud est à Barnston, à Barnston-Ouest et à Hatley-Partie-Ouest. Les entreprises manufacturières, qui dépassent largement la centaine, sont dominées par les industries alimentaires, le textile et les vêtements. Par ailleurs, l’activité économique liée à la villégiature et au plein air y est florissante. La publication du recueil de poésies d’Alfred DesRochers intitulé « À l’ombre de l’Orford (1930) a certainement contribué à populariser le nom, de même que la création des Jeunesses musicales (1951) et l’aménagement d’un parc. Aussi le nom de Stanstead fut-il facile à supplanter lors de l’établissement de la carte électorale de 1972.