Saint-Philippe-de-Néri

Municipalité de Saint-Philippe-de-Néri

La paroisse de Saint-Philippe-de-Néri fut érigée en 1870 sur un territoire de plus de 33 kilomètres carrés, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Rivière-du-Loup. La municipalité fait partie de la Municipalité régionale de comté de Kamouraska, située dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. Elle regroupe environ 900 Saint-Phillippéennes et Saint-Philippéens.

La paroisse s’est taillée une place enviable dans le territoire du Kamouraska. Effectivement, l’agriculture et différentes industries et commerces procurent de l’emploi à plusieurs personnes. La variété de ses activités tant au niveau culturel que social ou sportif fait qu’on aime y vivre et qu’on y est bien.

Saint-Philippe-de-Néri est située au carrefour de la Route 230 et de la 287, alors sa situation géographique favorise l’installation de plusieurs industries telles que la Meunerie Dynaco, les Bois-Francs, G. Lemieux et autres.

Les premières familles s’y installent vers la fin du XVIIIe siècle, avec l’arrivée des premiers colons qui baptisent l’endroit Côte-des-Beaux-Biens.

La paroisse Saint-Philippe-de-Néri est érigée canoniquement par détachement des paroisses de Saint-Denis, Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Saint-Pascal et Saint-Pacôme, en 1870. En décembre 1875, la municipalité de la paroisse de Saint-Philippe-de-Néri est érigée civilement.

Des attraits touristiques du village, on peut citer l’église Saint-Philippe, construite en 1918.

On y accède en suivant la Route 287 x Route 230, Route 132 ou l’Autoroute Jean-Lesage (autoroute 20).

Coordonnées de Saint-Philippe-de-Néri :

C. P. 130
Saint-Philippe-de-Néri
G0L 4A0

Téléphone : 418 498-2744.

Site Web de la municipalité de Saint-Philippe-de-Néri : stphilippedeneri.com.

Historique de Saint-Philippe-de-Néri

Large d’à peine 5 km et long d’une dizaine de kilomètres, le territoire de cette municipalité de la région de Kamouraska s’insère entre Saint-Denis et Mont-Carmel, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de la ville de La Pocatière. Le terrain est constitué surtout de crans rocheux recouverts d’une végétation sombre.

Les premiers habitants arrivent à cet endroit en 1790 et les lieux sont identifiés comme Côte-des-Beaux-Biens (Côte-Beaubien, Côte-de-Beaubien, Côte-de-Beaux-Biens dans un inventaire de 1755, La Côte). Voulait-on évoquer la fertilité des terres? Une famille dénommée Beaubien ? On l’ignore. Après avoir subi trois échecs en 1855, 1856 et 1859, les habitants obtiennent, en 1871, une paroisse détachée de Saint-Denis, Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Saint-Pascal, Saint-Pacôme et Saint-Louis, placée sous la protection de saint Philippe de Néri. Cette appellation servira également à identifier le bureau de poste (1871) et la municipalité de paroisse (1875). Il revient à monseigneur Charles-François Baillargeon, arrivant d’un voyage à Rome, d’avoir choisi ce saint. Surnommé Pippo Buono, « le bon petit Philippe », Philippe (de) Néri ou Neri (1515-1595) jouissait à ce moment-là d’une grande popularité. Même si les citoyens avaient choisi comme patron saint Jean-Baptiste, en l’honneur de Jean-Baptiste Sérien, dit Langlais qui avait fait don du terrain pour construire l’église, ils se rallièrent à la suggestion de l’évêque qui désirait pallier toute homonymie. Prêtre italien, Philippe (de)Néri fonde l’Oratoire en 1575, qui regroupe des prêtres séculiers vivant en commun pour travailler au salut des âmes. Le domaine agricole de Saint-Philippe-de-Néri demeure très restreint localement et l’industrie du meuble a commencé à y fleurir dans les années 1940.

Paysage du Kamouraska. Photographie libre de droits.

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