St-Édouard-de-Lotbinière

Municipalité de Saint-Édouard-de-Lotbinière

Saint-Édouard-de-Lotbinière est une municipalité de paroisse située dans la Municipalité régionale de comté de Lotbinière dans la région administrative de Chaudière-Appalaches. Déployée sur un territoire d’environ 99 kilomètres carrés, la paroisse compte une population d’environ 1400 Saint-Édouardiennes et Saint-Édouardiens.

Saint-Édouard se situe sur le territoire de l’ancienne seigneurie de Lotbinière. Au milieu du XIXe siècle, des dizaines de familles, majoritairement originaires de Saint-Jean-Port-Joly, Saint-Rock-des-Aulnaies et Saint-Nicolas, s’installèrent sur le territoire de Saint-Édouard actuel. Les colons qui construisirent leurs maisons sur le 5e et le 6e rang de la paroisse de Saint-Louis de Lotbinière devaient marcher six milles pour se rendre au service religieux. Ils demandèrent alors aux autorités ecclésiastiques la permission, en 1858, de construire une église dans le 6e rang qui était connu comme rang de la Rivière Bois Clair, car les bois entourant la rivière étaient clairsemés. La permission de fonder une paroisse fut accordée. La paroisse de Saint-Édouard-de-Lotbinière fut donc érigée canoniquement et civilement en 1862. Le nom de la nouvelle municipalité fait hommage au curé Édouard Faucher qui fut le premier curé de la paroisse. Le constituant Lotbinière rappelle le seigneur René-Louis Chartier de Lotbinière.

À l’époque, l’Hôtel Brown servait de lieu de rassemblement et était l’édifice le plus connu des habitants de la région. Construit pour accueillir les voyageurs vers 1855, cet hôtel hébergeait les gens qui faisaient la tournée des magasins généraux, ainsi que les ouvriers travaillant à la construction de l’église.

En 1881, un nouveau rang vient agrandir la paroisse. Nommé Juliaville en l’honneur de la fille du seigneur Henri-Gustave Joly, Julia. Les rangs Lucieville et Saint-Josée sont ainsi nommés en l’honneur des deux autres filles du seigneur.

Les écoles de rangs ne suffisaient plus à l’instruction des jeunes de Saint-Édouard, en 1913, la construction d’un couvent s’amorce dont la direction fut confiée aux Sœurs de la Charité de Québec.

Les terres de Saint-Édouard sont parmi les plus fertiles du comté de Lotbinière, c’est pourquoi la municipalité s’est développée surtout grâce à l’agriculture.

D’ailleurs, plusieurs petites industries voient le jour sur ce territoire vers la fin du XIXe siècle, dont une tannerie sur le bord de la rivière Bois Clair et moulin à scie. Beaucoup plus tard, Le développement industriel de la municipalité s’accentue surtout grâce à l’arrivée d’industries comme la boulangerie Simon Pleau en 1962, Cercueil Bernier et Cercueil Beaudoin en 1970.

Coordonnées de Saint-Édouard-de-Lotbinière :

2595, rue Principale
Saint-Édouard-de-Lotbinière
G0S 1Y0.

Téléphone : 418 796-2971.

Site Internet de Saint-Édouard-de-Lotbinière : municipalite.st-edouard.qc.ca.

St-Édouard
Photographie aérienne de Saint-Édouard-de-Lotbinière. Source : Site Web de la municipalité.

Historique de Saint-Édouard-de-Lotbinière

Bornée par la rivière Huron dans sa partie sud-est, la municipalité de Saint-Édouard-de-Lotbinière se situe à 10 km au sud de Lotbinière, entre Sainte-Émelie et Sainte-Croix, dans la région administrative de la Chaudière-Appalaches.

Jadis, cet endroit portait le nom de Rivière-Bois-Clair, tiré de celui d’une rivière, la rivière du Bois Clair, petit cours d’eau aux rives peu boisées qui traverse le territoire actuel de la municipalité. Il prit celui de Saint-Édouard-de-Lotbinière à compter des années 1860, surtout à partir de l’érection canonique des lieux en paroisse reprenait cette appellation, hommage à l’œuvre de l’abbé Édouard Faucher (1802-1865). Successivement curé de Carleton (1824-1828), de Saint-Jean, île d’Orléans (1828-1829), de Trois-Pistoles (1829-1831) et de Lotbinière (1831-1865), il est considéré comme le fondateur de la paroisse, qu’il dessert à compter de 1862. Les Saint-Édouardiens lui doivent également leur gentilé.

Pour ce qui est est de Lotbinière, nom de la seigneurie, ainsi que du comté par la suite, dans lesquels se situait la municipalité, il rappelle son premier propriétaire, René-Louis Chartier de Lotbinière (1641-1709), qui la reçoit en concession en 1672.

Paroisse agricole dont l’activité est surtout axée sur les produits laitiers, Saint-Édouard dispose d’un gros village où fleurissent des commerces, des entrepreneurs, quelques petites-industries (bois de plancher, reliure, notamment). On trouve sur le territoire la réserve écologique Lionel-Cinq-Mars ainsi qu’un parc à chevreuils.

À lire également :

Laisser un commentaire