Municipalité de Saint-Cléophas-de-Brandon
La municipalité de Saint-Cléophas-de-Brandon est vraiment petite. Elle ne regroupe que deux cents cinquante Cléophassoises et Cléophassois qui résident sur un territoire de près de 15 km2. La municipalité se trouve dans la région de Lanaudière et fait partie de la Municipalité Régionale de Comté D’Autray.
Saint-Cléophas est la plus petite municipalité de la région de Lanaudière mais elle demeure l’une des plus sympathiques ce qui est confirmé par son site internet très agréable et convivial, lui aussi (voir l’adresse à la fin de l’article).
Au début du 19ème siècle, Saint-Cléophas était couverte de forêts vierges. La région était fréquentée par des Amérindiens Abénakis qui, voyageant sur la rivière Bayonne, venaient y pêcher et y chasser.
À une époque déjà lointaine, St-Cléophas faisait partie du Canton de Brandon, borné par les Seigneuries de Lanaudière, de Daillebout et de Ramsay. De premiers essais de colonisation ont lieu vers 1850, quand M. Amable Jetté s’y veut établir, mais c’est seulement en 1896 que les gens de Brandon obtiennent enfin ce qu’ils demandaient depuis longtemps, soit la paroisse et la construction d’une église. La paroisse est érigée canoniquement en 1897 et le premier curé est nommé, M. Arthur Houle.
Le chemin de fer
Le chemin de fer a contribué au développement de la municipalité et une gare a été construite en 1915. À cette époque, le rail était le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique.
Avec le développement des routes, le service des passagers a été interrompu en 1955 et celui des marchandises en 1972. La voie ferrée elle-même a aujourd’hui disparu.
Il y a des théories différentes quant à l’origine du nom de Saint-Cléophas. On dit que Mgr É.-Charles Fabre (1827-1896) évêque de Montréal (l’ennemi politique du célèbre Mgr Labelle, le père de la colonisation), aurait placé la nouvelle église sous le patronat de Saint-Cléophas. Une autre version affirme que le député de Berthier aux Communes de l’époque, M. Cléophas Beausoleil laissa son nom à la nouvelle municipalité.
En tout cas, en 1997, afin de résoudre un problème d’homonymie avec un autre Saint-Cléophas situé dans la région de la Matapédia, la municipalité de la paroisse de Saint-Cléophas devient la municipalité de Saint-Cléophas-de-Brandon. Le nom de Brandon vient du nom du canton et évoque une localité d’Angleterre.
Emplois
Saint-Cléophas-de-Brandon s’insére entre Saint-Gabriel-de-Brandon, au nord, et Saint-Norbert, à l’est, entre le rebord des Laurentides et Saint-Félix-de-Valois. La municipalité longe la rivière Bayonne. Un paysage de collines et de plaines la caractérise.
L’occupation principale des résidents de Saint-Cléophas est l’agriculture.
Il existe à Saint-Cléophas-de-Brandon une entreprise assez importante : les Industries Renaud Gravel qui fabriquent des produits forestiers et sylvicoles utilisés pour faire une coupe sélective. Il s’agit de treuils mécaniques et de treuils hydrauliques (débusqueuses), de fendeuses à bois, de remorques forestières, de chargeuses à bois, de grappins, de rotateurs et d’élingues.
De plus, elle distribue les, moulins à scie portatifs Norwood, scieries mobiles et les déligneurs Norwood. Récemment, l’entreprise a ajouté à sa gamme de produits les scies mécaniques et débroussailleuses Echo, les déchiqueteurs Bear Cat, les remorques à bascule «Belle Voiture» et les processeurs à bois de chauffage Tajfun. De plus, les Industries Renaud Gravel fabriquent toute une gamme de produits pour VTT : remorques, chargeuses et treuils. On peut trouver toute l’information pertinente sur cette entreprise sur le site de la municipalité.
Quant aux loisirs, les habitants de Saint-Cléophas-de-Brandon organisent chaque année une randonnée de motoneiges antiques.
La municipalité publie le journal Entre-nous, quoique sa parution n’est pas régulière.
Coordonnées :
750, rue Principale
Saint-Cléophas-de-Brandon
J0K 2A0.
Téléphone : 450 889 5683.
Site Web de Saint-Cléophas-de-Brandon : st-cleophas.qc.ca – un petit, mais agréable site présentant la municipalité, son histoire, ses autorités, ses commerces, ses industries, ses oiseaux et ses activités de loisir, telles que la randonnée de motoneiges antiques. La photo du village provient de ce site.
Historique de Saint-Cléophas-de-Brandon
L’érection de la municipalité de la paroisse de Saint-Cléophas, en 1898, a suivi de peu celle de la paroisse dont elle tire son appellation, érigée canoniquement en 1897, par suite de son détachement de la paroisse de Saint-Félix-de-Valois. Insérée entre Saint-Gabriel-de-Brandon, au nord, et Saint-Norbert, à l’est, entre le rebord des Laurentides et Saint-Félix-de-Valois, la municipalité se caractérise par un paysage de collines et de plaines. L’économie locale repose solidement sur l’agriculture et la production laitière.
Les Cléophassois doivent leur nom collectif à Cléophas Beausoleil (1845-1904), député de Berthier aux Communes de 1887 à 1899. Journaliste à « l’Événement » de Québec, il fonde avec Louis-Olivier David, en 1873, « Le Bien Public ». Il assumera également les fonctions de conseiller à la ville de Montréal de 1882 à 1897. Il semble que c’est monseigneur Éduard-Charles Fabre (1827-1896) qui a suggéré le nom de saint Cléophas. Mgr Fabre a été évêque de Montréal, qui entretenait une grande dévotion à l’endroit de ce disciple de Jésus. Le bureau de poste local porte le nom de Saint-Cléophas-de-Brandon depuis 1897, afin d’établir une distinction avec un autre Saint-Cléophas situé dans la région de la Matapédia. Le spécificatif Brandon provient du nom du canton et évoque une localité d’Angleterre.