St-André-du-Lac-St-Jean

Municipalité de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean

Le village de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean est situé dans la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean, à la jonction de la rivière Prudent et de la rivière Métabetchouane, au sud-est de Roberval. Saint-André fait partie de la municipalité régionale de comté du Domaine-du-Roy et de la région touristique du Tour-du-Lac.

Le village regroupe un peu plus de 500 Andréjeannoises et Andréjeannois et se déploie sur une superficie d’environ 156 kilomètres carrés.

Le nom du village rappelle le souvenir de M. André Néron, l’un des premiers colons de ces lieux.

Saint-André-du-Lac-Saint-Jean est appelé communément Saint-André-de-l’Épouvante en raison de la chute de l’Épouvante sur la rivière Métabetchouane qui se trouve sur son territoire. C’est d’ailleurs grâce à la rivière Métabetchouane que le village est né vers la fin du XIXe siècle, quand on commence à y exploiter la forêt et, un peu plus tard, des carrières de granit vert.

Il semblerait que les premiers colons viennent s’y établir en 1888. En 1895, la paroisse de la mission Saint-André est constituée sur une partie du territoire des cantons de De Quen (du nom du prêtre missionnaire Jean De Quen), Métabetchouan et Saint-Hilaire.

Une usine prometteuse de transformation du bois de la compagnie Métabetchouan est fondée dans le village en 1901, mais la même année un incendie a lieu qui anéantit quelques maisons et cette pulperie qui ne sera jamais reconstruite.

Par contre, la Scierie de Saint-André, fondée en 1965, a eu une vie assez longue, elle a assuré l’emploi des résidents jusqu’en 1977.

Le village possède une école primaire, une patinoire extérieure, des terrains de jeux, dont un terrain de baseball, un terrain de tennis et un terrain de planche à roulettes.

Parmi les attraits touristiques, culturels et patrimoniaux, on y remarque la rivière Métabetchouan avec sa célèbre chute et un réseau de sentiers de motoneige et de quad.

Note : remarquons que selon le site Web memoireduquebec.com, l’ancienne appellation de Saint-André-de-l’Épouvante aurait été due au fait que des colons visitant ces terres les trouvèrent si attirantes que la nouvelle se répandit «à l’épouvante» et qu’on assista alors à une véritable course pour le choix des lots.

Coordonnées de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean :

11, rue du Collège
Saint-André-du-Lac-Saint-Jean
G0W 2K0

Téléphone : 418 349-8167

Site Web du village de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean : standredulac.qc.ca.

Historique de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean

À la jonction des rivières Prudent et Métabetchouane, à quelques kilomètres au nord de la municipalité de Lac-Bouchette, au sud-est de Chambord, on retrouve la municipalité du village jeannois de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean. D’abord établie comme paroisse sous le nom de Saint-André en 1895, cette municipalité, avant de devenir, par l’intermédiaire d’une fusion survenue en 1969, celle que nous connaissons, existait comme municipalité de Saint-André (1901) et comme municipalité du village de Saint-André (1955). Ce nom souligne le courage et la ténacité de l’un des premiers habitants, André Néron.

L’endroit a pu naître grâce à la construction d’une usine de pâtes à papier, en 1901, par la compagnie Métabetchouan, laquelle a attiré massivement les gens.

Cependant, elle brûle presque aussitôt et n’a jamais été reconstruite. Anciennement, les lieux n’étaient connus que sous la dénomination de Saint-André-de-l’Épouvante, blason qui a suscité plusieurs explications plus ou moins convaincantes. On a avancé que les colons, originaires de Saint-Jérôme, firent beaucoup de publicité autour de leurs terres qu’ils estimaient très belles, la nouvelle se serait répandue « à l’épouvante ». Suivant une autre version, toute cette publicité aurait été surfaite de telle sorte que les gens qui y venaient faisaient part de leur déception en soutenant qu’on leur avait fait une épouvante, c’est-à-dire qu’on avait exagéré la réalité pour les impressionner. Selon d’autres sources, les premiers habitants en débouchant dans la plaine de Métabetchouan, levaient un épais nuage de poussière, suscitant le commentaire : « Ils arrivent à l’épouvante ». Enfin, Théodule Vandale, de Métabetchouan, se serait installé de nuit sur le territoire, geste que l’on qualifiait d’« à l’épouvante » . Quoi qu’en soit, les citoyens de la municipalité portent encore le surnom célèbre d’Épouvantes de Saint-André.

Trou de la Fée

Sur la rive gauche de la rivière Métabetchouane, à 5 km au sud-ouest de Desbiens au Lac-Saint-Jean, se trouve le trou de la Fée, caverne de forme circulaire qui s’enfonce à plus de 70 m dans le sol. D’origine mécanique, son ouverture se situe dans une zone de cisaillement à proximité du contact entre le Précambrien et les roches calcaires du Primaire (formation de Trenton). Ce nom, officiel depuis 1981 seulement, est cependant d’un usage beaucoup plus ancien. On raconte que pendant la Seconde Guerre mondiale, la Fée bienveillante y a protégé quelques jeunes gens peu attirés par le service militaire. Le trou de la Fée de Desbiens est devenu, au moins depuis le milieu des années 1960, une attraction fréquentée par de nombreux touristes. Personnage féminin imaginaire, généralement bienveillant et doué de pouvoirs surnaturels, la fée est présente dans les légendes et les contes reliés à la toponymie de plusieurs pays. Au Québec, on retrouve une vingtaine d’entités géographiques, principalement des grottes et des cavernes, qui portent le nom de Fée (fées).

Rivière Prudent

La rivière Prudent se déverse dans la rivière Métabetchouane à moins de 1 km à l’ouest du village de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean, près de Chambord. D’une longueur approximative de 20 km, elle prend naissance dans les Septième et Huitième rangs du canton de De Quen, y déchargeant les lacs Bernetz, Quésianne et Ouitouche. En 1869, la Québec et Gosford Railway Company obtient du gouvernement provincial un permis pour établir une liaison ferroviaire le long de la rivière Saint-Charles, entre Québec et le canton de Gosford. L’année suivante, la Québec and Lake Saint-John Railway Company obtient également un permis pour poursuivre la construction du réseau jusqu’à Chambord et, ultimement, Chicoutimi. Un homme du prénom de Prudent aurait contribué à la réalisation du tronçon qui atteignit Chambord en 1888, ce qui expliquerait l’origine du toponyme.

Saint-André-du-Lac
École de Saint-André-du-Lac-Saint-Jean. Source de l’image: Site Web de la municipalité.

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