Côte-Nord

Archipel des Sept-Îles

Archipel des Sept-Îles

Archipel des Sept-Îles

L’archipel des Sept-Îles est situé à l’entrée d’une vaste baie et constitue un rempart naturel protégeant la baie de la mer où la ville de Sept-Îles se cache…

Voici les sept îles de l’archipel :

  • Grande Basque,
  • Petite Basque,
  • Petite Boule,
  • Grosse Boule,
  • Corossol,
  • Manowin
  • Îlets De Quen.

Ces îles gardent l’entrée de la baie et leurs noms témoignent de leur apparence et des richesses qu’on y retrouve.

Sur l’île Corossol, un phare est installé. Cette île est sanctuaire d’oiseaux marins, tels que goélands, eiders à duvet, mouettes tridactyles et d’autres qui nichent en grand nombre dans les zones dénudées, les rivages ou les falaises crevassées. Le sanctuaire d’oiseaux migrateurs est protégé au niveau fédéral. Il est donc impossible d’effectuer une visite de l’île et une zone de protection de 500 mètres doit être respectée à son approche.

Par contre, l’observation de plus de 7500 espèces d’oiseaux, et de plus de 27 000 individus est possible lors de croisières dans l’archipel, autour de cette île.

L’île Manowin est riche de « cayes à chaux », un phénomène unique dans l’archipel.

Sur l’île Grande Basque, les amateurs de plein air pratiquent la randonnée pédestre, le camping (attention, il est obligatoire d’obtenir le permis) et activités d’interprétation.

On peut observer aussi des baleines, pratiquer la plongée sous-marine ou en apnée ou faire des tours autour des îles à kayak de mer.

Pour plus amples informations, on peut contacter Mme France Routhier, coordonnatrice de l’archipel des Sept Îles:

Téléphone : 1 888-880-1238.

Chute du Cran de Fer

La chute du Cran de Fer se trouve à 1 km en amont de l’embouchure de la rivière des Rapides où, dès la fin du XIXe siècle, on signalait la présence de minerai de fer, au nord de la baie des Sept-Îles, soit à 1 km à l’ouest de Ferland, secteur résidentiel de la ville nord – côtière de Sept-Îles. Le toponyme, qui paraît sur une carte en 1939, évoque la présence, vis-à-vis de la chute, d’un affleurement rocheux, que les Québécois appellent parfois cran, faisant environ 6 m de diamètre. Quant au deuxième élément, Fer, il fait vraisemblablement allusion à la présence de fer titané notée par le géologue Carl Faessler en 1938.

Notons aussi qu’en matière de noms de lieux, les termes berge, rivage et rive sont souvent considérés comme synonymes, même s’il y a effectivement des nuances de sens. Une berge est un talus qui borde un cours d’eau ou un plan d’eau. Équivalent d’une berge, une rive était, à l’origine, en langage de navigation, une bande de terre en bordure d’une étendue d’eau douce. Rivage a un sens plus extensif puisqu’il définit une bande de terre qui avoisine une étendue d’eau et, plus généralement, la zone qui en est à son immédiate proximité.

Île Manowin

L’Île Manowin est une des composantes de l’archipel des Sept Îles qui se dresse à l’entrée de la baie du même nom, à l’intérieur des limites de la ville de Sept-Îles, sur la Côte-Nord. Cette petite étendue de terre de 3,5 km de longueur est localisée dans la partie sud de l’archipel, presque rattachée à l’île du Corrossel. Jacques Cartier nomma ces îles les Ysles Rondes, le 19 août 1535. De retour à Tadoussac, pénétrant de nouveau dans la baie, il les appelle les « Sept Îles ». Chacune des îles prendra une appellation au cours des ans. Manowin est une adaptation du mot montagnais Manauan qui se traduit par « là où on ramasse des œufs ». Ses composants sont « manneu » pour « il l’enlève à la main » et « uau » pour « œufs ». De fait, les oiseaux se rassemblaient sur cette île au moment de la ponte des œufs ; le nom paraît avoir été donné à cause de l’habitude des Amérindiens d’aller y ramasser des œufs. L’Île Manowin est parfois désignée sous le nom d’Île de Terre.

Rorqual

Un rorqual aperçu à la hauteur de Sept-Îles, photo de GrandQuebec.com.

Pour en apprendre plus :

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *