Sainte-Rose-du-Nord

Municipalité de Sainte-Rose-du-Nord

Situé à une quarantaine de kilomètres de Ville de Saguenay, la paroisse de Sainte-Rose-du-Nord est sans contredit l’un des plus beaux pôles de découverte sur le fjord de Saguenay, le parc marin Saguenay-Saint-Laurent et le Parc du Saguenay. À juste titre, Sainte-Rose-du-Nord a mérité l’honneur d’être sélectionné dans l’Association des plus Beaux villages du Québec.

Le village regroupe environ 450 Roseraines et Roserains. Le territoire de la municipalité est de près de 119 kilomètres carrés. Sainte-Rose-du-Nord fait partie de la MRC du Fjord-du-Saguenay et de la région administrative de Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Le Village de Sainte-Rose-du-Nord, niché dans les caps du fjord, au creux d’une vallée, est composé de trois anses principales, soit l’Anse d’en Haut, l’Anse Théophile et l’Anse de la Descente-des-Femmes.

Sainte-Rose est née en 1839, quand une croix fut plantée à la Descente-des-Femmes où d’ailleurs étaient installés Jules Tremblay et sa famille, depuis l’année précédente. Cependant, en 1840, cette famille est partie. C’est en 1860 qu’arrivent les premiers véritables colons: Théophile Lavoie, auquel doit son nom l’anse à Théophile, connu aussi comme anse du Milieu et Alexandre Simard qui s’installe à l’anse de la Descente-des-Femmes.

En 1865, arrive Cléophe Girard qui amorce le défrichement de l’anse d’en Haut qui fut appelée l’anse à Cléophe, tout comme le ruisseau qui s’y jette. Son fils, Joseph y ouvre la première scierie de Sainte-Rose.

D’autres colons y viennent et le village devient un lieu assez populaire, connu comme le village de la Descente-des-Femmes. En 1881, la première messe y est célébrée par le père Syrois, curé de Saint-Alpohonse de Grande-Baie.

C’est en 1901 que la localité reçoit l’appellation de Mission Sainte-Rose-de-Lima. En 1902, on entreprend la construction de la chapelle dédiée à cette première sainte du Nouveau Monde. Complétée en 1903, la chapelle est détruite par une tempête et reconstruite en 1911. L’année 1902 fut marquée par la construction du célèbre quai de la Descente-des-Femmes.

Le téléphone fait son entrée en 1935, remplaçant le télégraphe et permettant de rapprocher subitement Sainte-Rose de la grande agglomération de Chicoutimi. Il ne restait plus qu’à attendre le ruban routier moderne qui allait joindre Chicoutimi-Nord à Tadoussac.

Aujourd’hui, ce village enchanteur offre tous les services d’accueil et de divertissements «nature» pour les touristes et visiteurs qui veulent vivre une expérience unique. Nombreux sont ses attraits touristiques. Effectivement, on peut citer le Quai de Sainte-Rose, lieu de rassemblement estival; le Musée de la Nature; la pêche blanche; la Place des Artisans; le Pavillon de la Montagne; le Camping de la Descente-des-Femmes; la Croisière la Marjolaine; le Petit Marché Sainte-Rose et, la nature omniprésente…

Le quai de Sainte-Rose-du-Nord a une longueur de 77 mètres par 12 mètres de largeur à son extrémité, laquelle progresse ensuite en allant vers la rive jusqu’à 19 mètres. Le quai est composé d’une approche construite à l’aide de murs poids de béton et ensuite d’encaissements de bois pour la section principale. La hauteur de la structure à l’extrémité est de 17.5 mètres avec tout près de 9.5 mètres d’eau à marée basse. Le pavé du quai est de béton. La majeure partie de la structure sous-marine a été construite d’une seule pièce d’encaissement ce qui a en grande partie favorisé la stabilité et empêché la détérioration de la partie supérieure.

Notons finalement qu’il existe plusieurs explications du vocable la Descente des Femmes. La plus vraisemblable des explications est rapportée dans le Progrès du Saguenay du 20 mai 1902. Cette hypothèse vient l’abbé Anicet-Hilaire Marceau, dont les voyages à la Descente-des-Femmes ont été nombreux. M. l’abbé Marceau a rendu compte, dans les textes d’un beau calibre littéraire, de ses voyages à Tableau et à la Descente-des-Femmes, vers la fin du XIXe siècle passé. Voici cette explication :

Trois sauvagesses, brouillées avec leurs maris avaient quittées leurs tentes dans la nuit, emportant avec elles un canot. Il leur fallait gagner Bersimis (sur la Côte-Nord) par une voie inconnue, sans rencontrer d’autres sauvages. Au lieu de gagner la rivière Sainte-Marguerite et la rivière Bersimis, par le portage ordinaire, elles prirent une direction opposée et après deux jours de marche à travers la forêt, craignant à tout moment d’être surprises, elles vinrent exténuées de fatigue, jeter leur embarcation à l’anse de la Descente-des-Femmes.

C’est là, peut-on lire encore, la véritable origine de ce nom donné à cette anse où, il y a aujourd’hui de grands établissements agricoles, plusieurs familles charmantes, de jolies maisons, une chapelle en construction, de jolis troupeaux, toute une flotte de goélette, de bateaux, des provisions et surtout de la crème en abondance.

Hameau de Saint-Basile-de-Tableau

Au bord du Saguenay, le hameau de Saint-Basile-de-Tableau, sur la route de 173, près de Sainte-Rose-du-Nord, tient sur une vallée suspendue*. Le tableau est formé par une falaise d’ardoise, en face, d’autre côté du fjord. En face du village de Saint-Basile-de-Tableau, sur l’autre rive du Saguenay, la falaise dite « le Tableau » qui a donné en partie, son nom au hameau.

*Vallée suspendue est une vallée glaciaire de moindre profondeur qui forme un balcon au-dessus d’une autre vallée glaciaire de plus grande importance.

Coordonnées de Sainte-Rose-du-Nord :

126, rue de la Descente-des-Femmes
Sainte-Rose-du-Nord
G0V 1T0

Téléphone : 418 675-2250

Site Internet de Sainte-Rose-du-Nord : ste-rosedunord.qc.ca.

ste rose du nord
Sainte-Rose-du-Nord. Source de la photo : Jacques Desbiens, Site Web de Ste-Rose-du-Nord.

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