Municipalité de Sainte-Perpétue (région de Chaudière-Appalaches)
Faisant partie de la région administrative de Chaudière-Appalaches et de la Municipalité régionale de comté de L’Islet, la municipalité de Sainte-Perpétue (à ne pas confondre avec la municipalité de Sainte-Perpétue située au Centre-du-Québec) se déploie sur une superficie de 294 kilomètres carrés et est peuplée par plus de 1600 résidents qui sont connus sous le nom de Sainte-Perpétiennes et Sainte-Perpétiens.
Sise à 35 kilomètres de la ville de Saint-Jean-Port-Joli, avec une altitude de 1800 pieds, Sainte-Perpétue domine le plateau appalachien. Cette municipalité comprend la majeure partie du Canton Garneau (ouest de la Route 204) et la majeure partie du Canton Lafontaine (est de la Route 204).
Aujourd’hui, la forêt recouvre environ 90% du territoire municipal. On y retrouve également de vastes zones d’érablières. L’industrie forestière et l’acériculture ont toujours aidé à la santé économique de la paroisse, et de nos jours, ces industries ont pris le dessus sur l’agriculture.
Étant situé en plein cœur de la nature, la municipalité de Sainte-Perpétue jouit d’une grande diversité au niveau des loisirs de plein air. Pour les personnes qui aiment la pêche, la région possède plusieurs beaux lacs et rivières tels que le Lac Ste-Anne, le Lac de la Grosse Truite, la Rivière Ouelle, la Rivière Maxime, le Calder Brook et d’autres plans d’eau. Partout la truite mouchetée foisonne. C’est aussi une région recherchée par les adeptes de la chasse.
L’été, il y a un terrain de jeux avec une piscine, terrain de tennis, de soccer et de balle-molle L’hiver, il y a la patinoire extérieure pour les parties de hockey et l’anneau de glace pour le patinage libre.
Administrativement, la première intervention officielle relative au territoire de Sainte-Perpétue, dans la région de L’Islet, remonte à 1862, avec la création de la municipalité des Chemins-Elgin-et-Taché. Le chemin Elgin, ainsi dénommé en l’honneur de James Bruce, 8e comte d’Elgin, gouverneur du Canada-Uni (1841-1854), a été tracé en 1852 par l’arpenteur Charles-François Fournier sur les lignes de division des cantons d’Ashford, de LaFontaine et de Dionne, au nord-est, et de Fournier, de Garneau et de Casgrain, au sud-ouest.
Quant à Taché, c’est au promoteur même du projet du chemin Taché, Étienne-Paschal Taché (1795-1865), médecin et homme politique que l’on a voulu rendre hommage ; on prévoyait, grâce à cette voie de communication, relier le comté de Dorchester à celui de Gaspé, soit une distance de quelque 335 km à travers 22 cantons. Par la suite, vers 1868, la paroisse de Sainte-Perpétue, qui allait donner son nom à la municipalité de Sainte-Perpétue, issue de la division et deux municipalités distinctes (Saint-Pamphile et Sainte-Perpétue) de la municipalité des Chemins-Elgin-et-Taché, survenue en 1888, était fondée. Elle fera l’objet d’une érection canonique en paroisse en 1918. Étant donné que Sainte-Perpétue est voisine, dans sa partie sud, de Sainte-Félicité, le nom de cette sainte a été retenu puisqu’elle avait subi le martyre en compagnie de sainte Félicité en 203 de notre ère.
Canton de Garneau
Le canton de Garneau, proclamé en 1863, est situé à peu près au centre de l’étroite bande de terre resserrée entre le fleuve Saint-Laurent et la frontière canado-américaine de l’État du Maine.
Formé de faibles ondulations dont les sommets se situent autour de 450 m, il est irrigué notamment par la rivière Grand Calder qui atteint, au sud, la Grande rivière Noire, tributaire de la rivière Saint-Jean. Sa population se concentre dans deux hameaux, Freppel et Lalement, et dans deux municipalités, Sainte-Félicité et Sainte-Perpétue, cette dernière s’échelonnant sur la limite nord-est.
Le personnage ici honoré est le notaire François-Xavier Garneau (1809-1866) qui doit surtout sa renommée à son Histoire du Canada dont il a assuré trois éditions de son vivant : la première, étalée sur les années 1845, 1846 et 1848 ; la seconde, en 1852, et la troisième, en 1859. Avant de publier cette œuvre qui est considérée comme la plus importante de la production littéraire du XIXe siècle au Québec, il avait été secrétaire de la délégation présidée par Denis-Benjamin Viger à Londres (1831), journaliste au Canadien (1833), caissier dans une banque (1837), greffier de la Ville de Québec (1843). Il avait même lancé deux journaux : L’Abeille canadienne (1833), de durée éphémère, et L’Institut, ou Journal des étudiants (1841) qui porte en page couverture l’un de ses poèmes intitulé Les exilés. On lui doit aussi plusieurs autres poèmes parus dans Le Canadien et La Minerve, de 1831 à 1845, et Voyage en Angleterre et en France dans les années 1831, 1832 et 1833 (1855).
Canton La Fontaine
Situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de La Pocatière, au cœur des monts Notre-Dame, ce canton renferme la municipalité de Sainte-Perpétue. Baigné par le lac Sainte-Anne, le territoire est sillonné par la Grande Rivière ainsi que par les rivières Saint-Roch Ouest, du Rat Musqué et du Rochu. Le canton a été désigné alors que Louis-Hippolyte LaFontaine (1807-1864), retiré de la politique active depuis 1851, occupait les fonctions de juge en chef du Bas-Canada et de président de la Cour seigneuriale. Proclamation en 1863.
Coordonnées de la municipalité de Sainte-Perpétue :
366, rue Principale Sud, bureau 201
Sainte-Perpétue
G0R 3Z0
Téléphone : 418 359-2966.
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