Municipalité de Sainte-Mélanie dans Lanaudière
La municipalité de Sainte-Mélanie s’étend sur un territoire de dans la région administrative de Lanaudière et fait partie de la Municipalité régionale de comté de Joliette. Située à une heure en voiture de Montréal, Sainte-Mélanie est traversée par la route 348. À 20 km environ au nord de Joliette, borné au sud par Saint-Ambroise-de-Kildare et Notre-Dame-de-Lourdes, le territoire de Sainte-Mélanie constitue l’un des plus vastes espaces municipaux de la MRC de Joliette avec ses 77 km2 de superficie. La municipalité compte pas moins de 3 mille Mélaniennes et Mélaniens.
Constitué de montagnes et de plaines, arrosé à l’est et au nord par la sinueuse rivière L’Assomption, le territoire s’étend au pied des Laurentides et offre un excellent rendement pour la culture du tabac et le pacage des animaux. En fait les terres d’ici sont fertiles et propices à l’agriculture en général et à l’élevage.
Le gentilé Mélanien, adopté en 1986, a pour base le prénom de Charlotte-Mélanie Panet (1794-1872), fille de Pierre-Louis Panet (1761-1812), seigneur d’Ailleboust en 1800. Elle épouse, en 1814, Marc-Antoine-Louis Lévesque (1782-1833), qui donne le terrain pour ériger la chapelle en 1830. Cet hagionyme évoque également sainte Mélanie la Jeune (383-439), Romaine qui, avec son mari, se mit à l’école de saint Augustin. À Jérusalem, devenue veuve, elle se fait religieuse. Étant donné que Sainte-Mélanie a été formée à même une partie du territoire de la seigneurie d’Ailleboust, concédée à Jean d’Ailleboust d’Argenteuil (1694-1785), en 1736, l’endroit a longtemps porté l’appellation de Sainte-Mélanie-d’Ailleboust. De plus, on utilisait la dénomination Grand-Coteau, parce que la localité est juchée sur une colline et coiffée de bouquets d’arbres.
La fondation de la paroisse de Sainte-Mélanie remonte à 1832, mais l’érection canonique ne se fera qu’en 1861. La municipalité qui reprend sa dénomination existe officiellement à compter de 1845, alors que le bureau de poste homonyme sera inauguré en 1836 sous l’appellation Daillebout et prendra celle de Sainte-Mélanie en 1881. On note à cet endroit la présence d’une importante nappe d’eau, le lac du Rocher.
Les touristes qui se rendront dans Sainte-Mélanie, trouveront l’Auberge Ma Maison, une charmante auberge champêtre, disposant de sept chambres à coucher. Une fine cuisine y est servie, inspirée des produits locaux. Le Gîte de la Lune – Vél’Auberge accueille également des visiteurs à l’année. Quant aux amis du camping, ils trouveront à Sainte-Mélanie trois terrains de camping – le camping Nadeau, le camping Bernard (tous deux en bordure de la rivière de l’Assomption) et le camping Campus situé sur les rives du lac Charland.
Parmi les attraits de la région, citons le parc régional des chutes Monte-à-Peine-et-des-Dalles. D’une superficie de 700 acres, ce parc offre des milieux naturels très variés. On y compte douze kilomètres de sentiers pédestres. Six belvédères et trois ponts enjambent la rivière l’Assomption et procurent au visiteur une vue enchanteresse. La rivière est marquée dans cet endroit par trois chutes : la chute des Dalles, la chute Desjardins qui se situe au fond d’un canyon de 30 mètres et la chute Monte-à-Peine, très connue des Québécois, grandiose et spectaculaire. Ce parc est administré par les municipalités de Sainte-Béatrix, de Saint-Jean-de-Matha et de Sainte-Mélanie.
Coordonnées de Sainte-Mélanie :
10, rue Louis-Charles-Panet
Sainte-Mélanie, Québec
J0K 3A0
Téléphone : 450 889-5871.
Chute de Monte-à-Peine
On retrouve la côte de la Montagne, ou côte Monte-à-Peine, dans le région de Lanaudière, sur le chemin de Sainte-Béatrix. Au milieu du XIXe siècle, l’inexistence d’une route carrossable forçait les voyageurs à graver péniblement la côte, et à transporter les provisions indispensables à dos d’homme. Monter cette côte représentait une difficulté majeure. L’origine du toponyme Chute Monte-à-Peine provient donc de la côte du même nom. Le nom de cette chute de la rivière L’Assomption, d’une hauteur de 35 m, avait jusqu’en 1981, la forme de Montapeine dont l’orthographe a été quelque peu modifiée, et qui a donné par déformation Montapel, Montapelle, Mont Appel.
