Municipalité de Sainte-Luce en Gaspésie
Sainte-Luce se trouve dans la région de la Mitis, porte d’entrée de la Gaspésie, composée de montagnes, de vallées, de lacs et de rivières proches du littoral du Saint-Laurent.
Cette municipalité voisine de Rimouski se trouve dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent (MRC de La Mitis). Elle se déploie sur une superficie de 75 kilomètres carrés et regroupe près de 3 mille Luçoises et Luçois. Grâce à la proximité du principal centre urbain de la région, Sainte-Luce (connue aussi familièrement sous le nom de Sainte-Luce-sur-Mer) bénéficie des services et des avantages d’une grande ville.
Historiquement, Sainte-Luce est née le 14 novembre de l’an 1696, quand Louis de Buade, comte de Frontenac, alors gouverneur de la Nouvelle-France, accorde cet endroit aux sieurs Louis Lepage et Gabriel Thivierge (parfois écrit Thibierge). Il s’agit d’un coin de pays rude et austère, les récoltes y sont peu nombreuses, les routes inexistantes, et rares sont les colons qui osent s’y installer.
Quelques pionniers viennent toutefois défricher les terres, entretenir des chemins et construire des maisons. Mais le peuplement est lent. En 1790, soit un siècle après sa fondation, la seigneurie Lepage-Thivierge ne compte que quatre habitations.
C’est en 1829 que l’on procède à l’érection canonique de Sainte-Luce. Son nom honore Luce-Gertrude Drapeau, épouse de M. Joseph Drapeau, marchand de Québec qui acquit plusieurs seigneuries dans la région en 1790 (une inscription sur un rocher situé à droite de l’église de la municipalité rappelle ce fait).
En 1830, une délégation de résidents se présente devant Mgr Panet, évêque de Québec, afin de soumettre une requête pour la construction d’une église en pierre. Cette demande est appuyée par les signatures de 72 paroissiens et paroissiennes. On suppose qu’il s’agit de toute la population adulte de la paroisse. La construction de l’église débute en 1838. Aujourd’hui, ce lieu de culte dont les plans et la décoration intérieure ont été conçus par Thomas Baillargé, le plus célèbre architecte québécois de l’époque, est classé monument historique du Québec.
En 1835, la municipalité de Sainte-Luce est constituée civilement, mais dans les années qui suivent, on morcelle peu à peu son territoire afin de fonder d’autres paroisses dont Pointe-au-Père, Saint-Anaclet, Sainte-Angèle, Saint-Donat et Luceville (qui a fusionné avec Sainte-Luce en 2001).
L’agriculture se développe, on exporte les produits vers les grands centres, surtout des pommes de terre, du beurre, du fromage et du lard, sans oublier des animaux. L’industrie forestière est en pleine croissance et le chemin de fer favorise les exportations de bois de pulpe et de dormants (encadrements de portes et de fenêtres).
Aujourd’hui, Sainte-Luce est devenue une destination de vacances. En été, on peut participer à des concours de sculptures de sable, faire des randonnées en vélo ou en kayak de mer, ou pratiquer la plongée sous-marine. En hiver, les plongeurs sont désespérés, mais les conditions exceptionnelles d’enneigement font la joie des amateurs de ski et de motoneige.
Historique de Luceville
Enclavée dans la municipalité de Sainte-Luce, dont elle a été détachée en 1918 et a été fusionnée à Sainte-Luce en août 2001, le village de Luceville, en raison de sa proximité de Sainte-Flavie, se situe presque aux portes de la Gaspésie. Tout comme la municipalité mère, son identification et celle de ses citoyens, les Lucevillois, proviennent de l’un des prénoms d’une des seigneuresses de l’endroit, Gertrude-Luce – Luce-Gertrude suivant certaines sources – Drapeau. Celle-ci administrait, au nom de ses sœurs Angélique-Flavie et Angèle, la seigneurie Lepage-et-Thivierge, concédée à l’origine en 1696, dans la première moitié du XIXe siècle, laquelle englobait le territoire lucevillois et était la propriété de la famille Drapeau depuis la fin du XVIIIe siècle. Après avoir été identifié sous la dénomination de Sainte-Luce-Station à partir de 1883, le bureau de poste local prend le nom de la municipalité à compter de 1917. Parce que les limites municipales sont peu étendues, l’agriculture n’a pu y connaître un développement satisfaisant, mais l’exploration du bois, surtout à des fins commerciales, assure la prospérité aux habitants.
Coordonnées de Sainte-Luce :
1, rue Langlois
Sainte-Luce
G0K 1P0.
Téléphone : 418 739 4317.
Site internet de Sainte-Luce : sainte-luce.qc.ca.

Bonjour,
Avez-vous une collection de photos des maisons d’autrefois.
Celle qui m’intéresse plus particulièrement est celle qui a appartenue à Victor Langlois dont l’épouse adèle Deschamplain est décédée en 1890.
C’était une très grande maison d’environ 70 pieds qui a été détruite dans les années 40 ou 50 par Monsieur Armand Langlois qui a détruit cette maiso et a fait construire une maison carrée de style anglais avec extérieure en briques rouges.
Auriez-vous une photo dans vos archives de cette ancienne maison. Si oui, pourriez-m’indiquer comment retrouver cette photo.
Merci infiniment.
Ghislaine Couturier Tremblay
ghislaine.couturier@mail.com
Bonjour a vous. Je cherche a savoir si le Motel au toit blanc existe encore a ste-luce. Il appartenait a mon oncle Johachim St-Laurent et son épouse Jeanne Rioux qui était organiste a l’église de la paroisse de Ste-Luce.Mon oncle, menuisier de carriere avait bati sa maison sur le bord du fleuve et y a construit 2 chalets et des cabines une a la fois jusqu’à douze.Je ne peu plus voyager depuis plusieurs années. Si vous avez des photos anciennes ou de ce jours. ce serait apprécier…Merci a l’avance…