Sainte-Félicité

Municipalité de Sainte-Félicité

La municipalité de Sainte-Félicité qui regroupe une population d’environ 400 Félicitoises et Félicitois, fait partie de la région administrative : Chaudière-Appalaches et de la Municipalité régionale de comté de L’Islet. La superficie totale  de Sainte-Félicité est de plus de 94 kilomètres carrés.

Constituée le 1er janvier 1950, cette municipalité relativement peu ancienne de la région de L’Islet, bornée au sud par Saint-Adalbert et au nord par Sainte-Perpétue, a repris la dénomination de la paroisse canoniquement établie en 1945. Elle doit son nom, comme ses citoyens les Félicitois, à une esclave chrétienne, martyrisée à Carthage en 203, sous l’empereur Septime Sévère (146-211), en compagnie de Perpétue, une noble dame, et de plusieurs compagnons. Étant donné la proximité de la paroisse de Sainte-Perpétue, le choix s’est imposé tout naturellement, d’autant plus que l’écrivain latin Tertullien les a immortalisées ensemble dans les « Actes de Perpétue et Félicité », œuvre contemporaine des événements. Des inscriptions portant les noms de Félicité et Perpétue ont été retrouvées à Carthage en 1906. Plusieurs cours d’eau baignent le territoire, notamment la rivière Grand Calder, la Grande rivière Noire et la rivière à la Truite.

Vers le dernier tiers du XIXe siècle, quelques familles de Saint-Jean-Port-Joli et Saint-Aubert s’établissent dans ces lieux et commencent à défricher les terres.

Le projet d’établir une nouvelle paroisse dans cet endroit mûri dès le début du XXe siècle. L’abbé Édouard Martin, curé de Sainte-Perpétue de 1899 à 1916, a obtenu du gouvernement des lots à l’est de l’église actuelle sur le rang Saint-Isidore et les routes Saint-Jean et Saint-Isidore ont été ouvertes. Cependant, ce projet ne se réalise pas à cause d’une population trop peu nombreuse. En 1939, Paul Asselin, agronome de L’Islet-Sud , accompagné d’Eugène Lord de Sainte-Perpétue présentent une requête à l’archevêque de Québec pour établir une paroisse dans les rangs II, III, IV, V, VI, Vll, VIII du canton Garneau. Le centre serait les rangs V, VI du même rang. La demande est motivée, la population s’élève rapidement et de plus, certains paroissiens sont à plus de 12 milles de l’église. Le 29 septembre 1945, L’archevêque de Québec nomme le premier curé de Sainte-Félicité, l’abbé Charles Dumais, déjà vicaire à Saint-Pamphile.

On retrouve à Sainte-Félicité un paysage agroforestier typique de l’arrière-pays. La Forêt de Blanche-Neige , qui est derrière l’église et le parc du Lac du Curé, est une réserve écologique où se trouve un sentier pédestre et des jeux d’hébertisme construits en 2007.

Le Cimetière des Pins se situe quelque part dans le rang St-Camille, au sud du village. Il est un endroit renfermant, sous une repousse de feuillus, sur près d’un kilomètre de long, les restes d’énormes pins blancs abattus par un feu de forêt au début du siècle et qui représentent bien la forêt à laquelle les pionniers ont dû fait face lors de la colonisation du XIXe et du XXe siècle.

On remarque plusieurs ruines de moulins à scie le long de la rivière Grand Calder, qui servait de route pour les draveurs entre le rang Taché, le rang St-Isidore (aujourd’hui la route 216) et le rang St-Camille. Dans la partie Est du rang St-Camille, se trouve la Maison de la Colonisation, qui est une habitation de type colonial du milieu du XXe siècle. Elle ne fut jamais habitée, car elle fut construite pour répondre à l’exigence du ministère de la colonisation pour qu’un colon puisse acquérir une terre à bois. Au côté de l’habitation, se trouve un camp en bois rond, pièce sur pièce. identique aux premières habitations des pionniers.

Le parc du Lac du Curé est l’espace de villégiature de la municipalité, où l’on retrouve une statue du sculpteur Clermont Gagnon, érigée en 2010 en l’honneur de Joseph Pelletier, communément appelé « Joe » qui fut un grand « violoneux » de l’histoire de Ste-Félicité.

Le lac du Curé fut aménagé après l’incendie de la vieille église en 1949. Construit pour être le réservoir d’eau du village, il fut nommé ainsi en l’honneur du curé-fondateur Charles Dumais.

Au mois de juin de chaque année, le Festival Fleurdelisé, le lys versicolore, emblème floral du Québec, fait sont apparition sur les berges du lac.

Rapides du Jarret d’Orignal

Sis à Sainte-Félicité, dans la MRC de L’Islet, les rapides du Jarret d’Orignal perturbent le cours de la rivière Grand Calder, au confluent de la Grande rivière Noire. Entorués des monts Notre-Dame, ces rapides se trouvent à seulement 10 km de la frontière de l’État du Maine. Le toponyme est en usage au moins depuis 1864, date à laquelle les premiers contracteurs forestiers, dont les entrepreneurs Chouinard et Pelletier, se sont installés dans ce secteur. Ces derniers utilisèrent cette appellation pour désigner les rapides lorsqu’ils remarquèrent qu’à cet endroit la rivière dessine un couple qui leur fit penser à la forme d’un jarret d’orignal.

Coordonnées de Sainte-Félicité :

5, route de l’Église Nord
Sainte-Félicité
G0R 4P0
Téléphone : 418 359-2321

Site Web de la municipalité de Sainte-Félicité : ste-felicite.ca.

Municipalité de Sainte-Félicité, paysage rural. Source de l'image : Site Web de Sainte-Félicité, image libre de droits.
Municipalité de Sainte-Félicité, paysage rural. Source de l’image : Site Web de Sainte-Félicité, image libre de droits.

Laisser un commentaire