Municipalité de Sainte-Élisabeth
La paroisse de Sainte-Élisabeth se trouve dans la région administrative de Lanaudière et fait partie de la municipalité régionale de comté D’Autray. Elle occupe une superficie de plus de 81 kilomètres carrés. On y dénombre 1500 résidents qui portent le nom de Bayollaises et Bayollais.
Ce nom provient de la Rivière Bayonne qui sillonne la municipalité (un ami linguiste se fera une joie de vous expliquer comment on passe de Bayonnais à Bayollais). Il faut admettre qu’aujourd’hui la rivière Bayonne est dans un état assez médiocre, il faudrait entreprendre des opérations de nettoyage de ses rives et du fonds. L’endroit a été tour à tour dénommée Ôbamasek (poisson blanc) par les Abénaquis et River of Berthier par les autorités anglaises.
Au XVIIe siècle, la municipalité de Sainte-Élisabeth faisait partie des seigneuries La Noraye et Berthier, mais vers la fin du siècle, notamment en 1798, elle devient une paroisse religieuse et prend le nom de Sainte-Élisabeth de Hongrie.
Au XIXe siècle, la municipalité est peuplée par environ cinq mille habitants et son économie est florissante grâce à l’agriculture et à l’exploitation forestière. Vers le milieu du siècle, on y compte deux moulins à farine, trois scieries, cinq auberges, une fonderie, une potasserie, une briqueterie et un four à chaux. À l’époque, Sainte-Élisabeth était le chef-lieu de la région de Joliette et elle abritait le palais de justice.
Aujourd’hui, c’est une municipalité agricole, on y trouve plusieurs érablières industrialisées. De plus, une ferme d’élevage de cerf rouge se trouve à Sainte-Élisabeth. On peut acheter de la viande de cerf rouge au comptoir de viande de la ferme.
Sur la plus grande partie de son circuit, la route 345 suit les sinuosités de la Bayonne. La gardent plusieurs belles maisons ancestrales, de pierres ou de bois, dont les styles rappellent le passé tout à la fois français, anglais, écossais et irlandais de la région. La rivière Bayonne, quant à elle, traverse un chapelet de localités telles que Saint-Jean-de-Matha, Saint-Cléophas-de-Brandon et Sainte-Élisabeth (Erzsébet en hongrois). Cette dernière (route 345), doit son nom à Sainte Élisabeth de Hongrie, princesse morte à 84 ans en 1231 et à laquelle le compositeur Franz Liszt a consacré un oratorio. Moins célèbre que la Via Crucis, La légende de sainte Élisabeth ravit par son romantisme lumineux. L’écrivain Léo-Paul Desrosiers l’a vue ainsi dans son roman Nord-Sud (1931) : De temps en temps, il voyait la Bayonne paresseuse bordée de saules et de liards, tourner longuement autour des pointes de terres, s’attarder dans les méandres, entre les joncs où il avait autrefois pêché la barbotte, la perchaude et l’anguille.
Coordonnées de Sainte-Élisabeth :
2270, rue Principale
Sainte-Élisabeth
J0K 2J0.
Téléphone : 450 759 2875.
Site internet de Sainte-Élisabeth : ste-elisabeth.qc.ca.