Sainte-Claire

Municipalité de Sainte-Claire

La Municipalité de Sainte-Claire, dont la population est de trois mille deux cents personnes, est située sur un territoire d’un superficie de près de 89 kilomètres carrés. Elle se trouve dans la région administrative de Chaudière-Appalaches et appartient à la Municipalité Régionale de Comté Bellechasse.

La municipalité Sainte-Claire est située sur la route 277 à 30 km de l’autoroute 20 et à 25 km de l’autoroute 73, au sud de Québec.

Le territoire de la municipalité est traversé par les rivières Etchemin et Abénaquis qui portent des noms rappelant les deux tribus indiennes qui visitaient ces lieux pour descendre vers le Saint-Laurent pour la pêche et la chasse. Cette région avec sa source d’eau et ses collines pittoresques était exceptionnelle pour des campements indiens.

En 1687, le gouverneur de la Nouvelle-France, M. Louis de Buade de Frontenac concède ces territoires à Louis Jolliet, découvreur du Mississipi, mais Jolliet est mort deux années plus tard et la région demeure inexploitée jusqu’à la fin du siècle suivant.

Puis, la famille Taschereau, dont fait partie le futur premier ministre controversé du Québec, développe la vallée de la rivière Etchemin et, en 1824, Mgr Plessis émet un décret canonique, érigeant la mission de Sainte-Claire en paroisse civile et catholique de Sainte-Claire de Jolliet qui fut la première paroisse catholique romaine civile reconnue par la couronne britannique après la Conquête du Canada.

Traditionnellement, Sainte-Claire se consacrait à la production agricole, mais aujourd’hui une activité industrielle moderne dans des secteurs de pointe s’y développe.

Sainte-Claire, étant l’un des leaders industriels de la MRC de Bellechasse, possède des compagnies de renommée internationale, la  démarquant au niveau industriel. Son économie repose sur diverses industries, dont certaines à caractère international, et sur de nombreux commerces. Toutes ces entreprises assurent une croissance économique à la ville, ce qui permet d’offrir des opportunités d’emploi intéressantes. Dans le domaine agricole, le territoire profite de bonnes terres.

Sainte-Claire
Illustration : La Randonnée Cycliste à Sainte-Claire. Cet évènement important convie les jeunes cyclistes, les adolescents et les adultes des environs à la pratique d’une saine activité physique et à découvrir sous un autre angle des endroits extraordinaires de cette belle région. Source: velosteclaire.com.

Sainte-Claire possède un parc industriel dynamique, très bien desservi contenant plus de deux mille entreprises. La municipalité a l’objectif de fournir aux industriels les terrains suffisants pour ne pas limiter son expansion éventuelle. Sainte-Claire favorise donc la relocalisation d’industries dans ce parc, afin d’assurer un développement harmonieux des infrastructures municipales.

Une Société de promotion industrielle formée de partenaires privés et publics (dont certains sont des leaders mondiaux dans leur activité) facilite grandement le démarrage d’entreprises.

Ces opportunités, ainsi que de nombreux secteurs de développement résidentiel, font de Sainte-Claire un localité très intéressante pour s’installer. Consultez le site web de la municipalité, il est très détaillé, avec de nombreuses données. Parfois, il semble trop compliqué, mais c’est un défaut léger dans ce cas.

Adresse :

135, rue Principale
Sainte-Claire

Québec
G0R 2V0.

Téléphone : 418 883-3314.

Site internet : municipalite.sainte-claire.qc.ca.

Historique de la municipalité de Sainte-Claire

La plus ancienne paroisse de Dorchester se situe à 12 km au nord-ouest de Saint-Malachie, bornée à l’ouest par Saint-Anselme. Son territoire est traversé par la rivière Etchemin. Première paroisse catholique romaine érigée sous le Régime anglais, Sainte-Claire remonte à /814 officiellement, quoique les premiers colons, en provenance de Saint-Henri, de Saint-Michel, de Saint-Valier et de Berthier se soient établis en cet endroit dès 1785.

En 1845, la municipalité de la paroisse de Sainte-Claire-de-Joliette était établie. Abolie deux ans plus tard, elle sera rétablie, en 1855, comme municipalité de la paroisse de Sainte-Claire, reprenant le nom de la paroisse de Sainte-Claire, reprenant le nom de la paroisse de Sainte-Claire, reprenant le nom de la paroisse et celui du bureau de poste (1849). Elle fusionnera, en 1977, à la municipalité de Louis-Joliette, créée en 1926, pour former l’actuelle Sainte-Claire. Dénominativement, les deux municipalités concernées entretiennent un lien très étroit puisque l’une rappelle l’existence de la seigneurie Jolliet, concédée en avril 1697 à Louis Jolliet (dont on a déformé le patronyme en Joliette, dans le nom municipal), hydrographe du roi. Celle-ci, dans laquelle on a enclos Sainte-Claire, appartenait à Jean-Thomas Taschereau (1814-1893) de Sainte-Marie, au moment de l’érection municipale. Or, l’épouse de Louis Jolliet (1645-1700), explorateur, avait pour nom Claire-Françoise Byssot ou Bissot; ceux-ci se sont épousés en 1675. Toutefois, plusierus filles – descendants de Jolliet et de Claire Bissot – ont porté les prénoms de Claire, Marie-Claire… dans les familles Taschereau et Fleury de La Gorgendière.

En choisissant ce prénom, on honorait donc de nombreuses personnes. L’économie locale repose sur diverses industries, en particulier une usine de fabrication d’autobus et une fonderie, et elle profite de la présence d’une importante coopérative laitière. On observe dans cette municipalité quelques granges de forme octogonale, d’inspiration américaine. Offrant une résidence accrue au vent, elles évitent les pertes d’espace et, suivant la légende, empêchent le Diable de se dissimuler dans les coins.

 

5 réflexions au sujet de “Sainte-Claire”

  1. J’ai l’intention de visiter votre région en vélo à l’été qui vient. Je voudrais savoir s’il y a des pistes cyclabes dans votre coin de pays

    Simon-P. Gaudreault

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