Villes et villages

Sainte-Catherine

Sainte-Catherine

Ville de Sainte-Catherine

La ville de Sainte-Catherine compte plus de 17 mille Sainte-Catherinoises et Sainte-Catherinois. Elle occupe une superficie de plus de 9 kilomètres carrés et appartient à la région administrative de la Montérégie, faisant partie de la Municipalité régionale de comté de Roussillon et de la Communauté métropolitaine de Montréal. Sainte-Catherine se trouve sur la Rive-Sud, en bordure du fleuve Saint-Laurent, tout près des rapides de Lachine.

Les premiers habitants de Sainte-Catherine furent des soldats du Régiment-Royal Roussillon qui combattirent vers la fin des années 1750 au Canada sous Montcalm. Ce régiment prit part aux batailles des Plaines d’Abraham et de Sainte-Foy et en 1761, il rentra en France, à l’exception de certains soldats qui ont décidé demeurer dans la région.

À vrai dire, la première mission y fut établie vers 1676. Cette mission était destinée aux Iroquois, mais c’est à partir des années 1760 que le village se développe. La paroisse de Sainte-Catherine n’y est constituée toutefois qu’en 1937, après l’ouverture du pont Mercier, en 1934.

Avec l’aménagement de la Voie maritime du Saint-Laurent qui entraîne la construction d’écluses, vers la fin des années 1950 et la construction du pont Champlain au début des années 1960, le territoire de la paroisse appartient à la grande banlieue montréalaise.

En 1973, la municipalité de Sainte-Catherine est érigée en ville.

La ville est nommée d’après la bienheureuse Kateri Tekakwitha, Sainte-Catherine, dont le sanctuaire se trouve à proximité.

Pour les Montréalais, la ville de Sainte-Catherine est connue avant tout grâce à son Récré-O-Parc avec sa belle plage, mais plusieurs décident de s’installer à Sainte-Catherine, parce que la ville est située à quelques minutes du pont Mercier et est facilement accessible par la route 132.

Un vaste parc industriel relié au réseau des chemins de fer et un quai en eau profonde y existe, de plus, des projets immobiliers sont ouverts pour les jeunes familles. La ville possède un réseau de pistes cyclables de plus de 5 kilomètres de longueur qui fait partie de la Route verte et du réseau cyclable de la Montérégie, ainsi qu’une vaste zone commerciale le long de la route 132.

Coordonnées de la ville de Sainte-Catherine :

5465, boulevard Marie-Victorin
Sainte-Catherine
J5C 1M1.

Téléphone : 450-632 0590.

Site internet de Sainte-Catherine : ville.sainte-catherine.qc.ca.

Historique de la ville de Sainte-Catherine

Traversé par la rivière Saint-Régis, le territoire de cette ville de la Montérégie occupe un espace restreint à l’est de la réserve indienne de Kahnawake, à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de La Prairie, en face des rapides de Lachine. L’histoire sainte-catherinoise débute en 1937 avec la création de la municipalité de la paroisse de Sainte-Catherine-d’Alexandre-de-Laprairie, détachée de Saint-Constant, au sud, et de La Prairie, laquelle reprenait, en partie, la dénomination de la paroisse érigée canoniquement en 1936. Cette entité municipale devait obtenir le statut de de ville en 1937 et voir sa dénomination réduite à Sainte-Catherine, bien que l’on eut songé, en 1972, à en faire la ville de l’Éclusière, pour souligner la présence d’écluses sur la voie maritime du Saint-Laurent, immédiatement au nord.
La sainte remémorée, Catherine d’Alexandrie, a dû être éliminée du calendrier liturgique en raison de la haute fantaisie dont on a entouré sa biographie.

Comme uniquement par la tradition, ce qui n’enlève rien à son importance littéraire et artistique, elle aurait subi le martyre sous Maxence (Ive siècle) et l’on a retenu le 25 novembre pour la célébration de sa fête. Elle doit sa gloire à la tradition qui en a fait la patronne des « vieilles filles », car coiffer Sainte-Catherine jadis équivalait à ne point se trouver un mari, à être laissé pour compte. Rigoureusement parlant, une catherinette est une fille de 25 ans encore célibataire, qui coiffe alors sainte Catherine. En réalité, le nom de cette ville se veut davantage un hommage à Kateri (Catherine) Tekakouitha (1656-1680), jeune Iroquoise née d’une mère algonquine chrétienne et d’un père agnier païen. Convertie au catholicisme, elle reçoit le baptême des mains du père Jacques de Lambertville en 1676. Après quelques années de mortifications douloureuses et de pureté absolue, elle meurt en odeur de sainteté à l’âge de 24 ans. Le tombeau vide de celle que l’on a surnommée le Lys des Agniers fait face à l’église paroissiale. Incidemment, Catherine est l’un des prénoms féminins les plus courants sous le Régime français avec Marie, Barbe, Marguerite… et l’on attribuait souvent ce prénom à de jeunes Amérindiennes baptisées. Parmi les Catherine les plus célèbres on compte Catherine de Saint-Augustin, Catherine LeGardeur de Repentigny, Catherine Macé, deuxième supérieure de l’Hôtel-Dieu de Montréal (1663-1681).

Le territoire de Sainte-Catherine constitue L’ancien emplacement de la mission iroquoise des Jésuites avant que ceux-ci ne s’installent à Caughnawaga, devenue depuis Kahnawake, plus à l’ouest, ce qui explique qu’on ait voulu honorer la mémoire de Kateri Tekakouitha. La présence du Saint-Laurent, au nord, a sans doute valu aux Sainte-Catherinois le surnom de Gens de la Grande Rivière.

Moulin des Jésuites

Moulin des Jésuites en 1937. Photo de l’époque, image libre de droit.

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