Municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pocatière
La municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière regroupe environ 1800 Pocatiéraines et Pocatiérains La paroisse recouvre un territoire de près de 54 kilomètres carrés dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. C’est l’une des vingt municipalités qui constituent la MRC de Kamouraska.
Sainte-Anne-de-la-Pocatière a porté plusieurs noms au cours de son existence. En effet, on l’a connu par le passé sous l’appellation de La Combe, de Sainte-Anne-du-Sud et de Sainte-Anne-de-la-Grande-Anse.
La seigneurie de Sainte-Anne fut fondée le 29 octobre 1672, quand le gouverneur Frontenac et l’intendant Jean Talon concédèrent ces terres à Marie-Anne Juchereau de Saint-Denis, veuve de François Pollet de La Combe Pocatière. Sainte-Anne-de-la-Pocatière englobait tout le territoire de la région jusqu’en 1961, année de la naissance de La Pocatière qui constitue aujourd’hui une municipalité distincte.
Sainte-Anne-de-la-Pocatière est une municipalité rurale où l’activité agricole est prédominante. La municipalité est caractérisée par la production laitière et maraîchère, ainsi que par l’élevage de porcs. On y trouve un secteur alimentaire de pointe: l’Agrobiopole, le Centre de développement bio-alimentaire du Québec (CDBAQ), le Centre québécois d’expertise en production porcine (CQEPP), le Centre d’expertise en production ovine du Québec (CEPOQ), ainsi qu’un incubateur bio-alimentaire.
Remarquons que la toute première école d’agriculture au Canada fut fondée ici en 1859 par l’abbé François Pilote. L’École d’agriculture du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière a joué un rôle important dans le développement économique de la municipalité. En 1910, elle est devenue la faculté d’agriculture de l’Université Laval. En 1962, l’Institut de techniques agricoles a été fondée sur les bases de l’ancienne École d’agriculture.
Toutefois, un certain nombre d’îlots urbains sont disséminés sur l’ensemble du territoire de la paroisse.
En parcourant cette région, on remarque plusieurs collines que les résidents appellent les buttons rocheux (un button est une petite colline), ou plus familièrement les Monadnocks ou les cabourons. Les collines rocheuses les plus connues sont: la montagne du Collège, la montagne du Cap Martin, la montagne Ronde et la montagne Thiboutot.
Une piste cyclable municipale de 45 kilomètres, la Boucle cyclable de la Grande-Anse, relie Sainte-Anne-de-la-Pocatière à la Route Verte. Elle traverse les municipalités de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Sainte-Louise et Saint-Roch-des-Aulnaies.
En hiver, deux sentiers de ski de fond, celui du Boisé Beaupré, situé sur la route Ste-Anne-St-Onésime, et celui du Harfang des Neiges, situé sur le 3e Rang Est, sillonnent le territoire de la municipalité.
Saint-Anne-de-la-Pocatière
En 1678, monseigneur de Laval érige une paroisse sous le nom de La Combe sur la rive sud du Saint-Laurent, dans la région de Kamouraska. Celle-ci prend bientôt le nom de Grande-Anse, parfois Sainte-Anne-de-la-Grande-Anse, qu’elle conservera jusqu’en 1721. Cette appellation soulignant que le fleuve forme une anse d’environ 14 km de la pointe Saint-Roch à la pointe de la rivière Ouelle, les Amérindiens désignaient entité naturelle comme Kamitsitsit ou Kannissigit, « endroit » où il y a beaucoup de castors, et les francophones comme La Grande Anse. Outre le nom de La Combe, les lieux ont également été désigné sous celui de Sainte-Anne-du-Sud, afin de les désigner de Sainte-Anne-de-Beaupré, dénommée pendant une courte période Sainte-Anne-du-Nrd, sur la rive nord nord du Saint-Laurent.
Pour ce qui est de l’identification présente de la municipalité créée en 1845 et dont La Pocatière s’est détachée en 1960, identique à celle du bureau de poste établi en 1831, elle provient, en partie, de la seigneurie La Pocatière, jadis seigneurie de la Grande-Anse, concédée, en 1672, à Marie-Anne Juchereau de Saint-Denis, veuve de François Pollet de la Combe-Pocatière (endroit dans le Dauphiné, en France), capitaine réformé du régiment de Carignan et maréchal des logis, qu’elle avait épousé en 1669.
Le père de Marie-Anne Juchereau, Nicolas, avait cédé, en 1670, à son gendre, « une demi-lieue de terre de front sur deux lieues de profondeur dans les terres, faisant partie du fief… nommé par les Français la Grande-Anse ».
Le paysage géographique pocatiérain se caractérise par la présence de protubérances dénommées pitons ou butons, mot parfois orthographié « buttons », de même que par le cours de la rivière Saint-Jean qui y coule parallèlement à la rivière Ouelle, à quelque 15 km au sud de Rivière-Ouelle. Ces formations sont les lambeaux d’une ancienne surface appalachienne déchiquetée par l’érosion, ce qui donne un relief un peu désordonné, en « buttes », près du Saint-Laurent. On retrouve à cet endroit une très ancienne école d’agriculture (1852) avec station de recherche.
Coordonnées de Sainte-Anne-de-la-Pocatière :
395, chemin des Sables Est
Sainte-Anne-de-la-Pocatière
G0R 1Z0
Téléphone : 418 856 3192.
Site Internet de Sainte-Anne-de-la-Pocatière : ste-anne-de-la-pocatiere.com.
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