Sainte-Anne-des-Plaines

Ville de Sainte-Anne-des-Plaines

La ville de Sainte-Anne-des-Plaines se situe dans les Basses-Laurentides, région administrative des Laurentides. La ville fait partie de la MRC Thérèse-De Blainville. En raison de la proximité de Montréal, elle fait également partie de la Communauté métropolitaine de Montréal. Le territoire de la ville couvre plus de 92 kilomètres carrés. Environ 14 mille personnes y vivent (la Commission de toponymie du Québec n’a pas encore choisi le gentilé pour les résidents de cette charmante ville).

Sainte-Anne-des-Plaines, actuellement une ville à vocation plutôt résidentielle, a su conserver un cachet campagnard et cela, malgré une croissance certaine et le développement industriel et commercial qui caractérisent également la vie dans cette municipalité.

Outre sa vocation résidentielle, la ville se distingue par l’agriculture représentée par ses fermes d’élevage de bovins et de moutons, installées dans la périphérie de son territoire. De plus, on y trouve des fermes qui s’occupent d’aviculture, de la culture du maïs, de l’avoine, de l’orge, ainsi que des fraises et d’autres produits.

Fait remarquable, la moyenne d’âge des résidents de Sainte-Anne-des-Plaines oscille autour de 30 ans. En effet, un grand nombre de jeunes couples, à la recherche d’un environnement sain, choisissent d’emménager à Sainte-Anne-des-Plaines.

Autrefois, Sainte-Anne-des-Plaines faisait partie de la seigneurie de Terrebonne, colonisée depuis les années 1730. Les premiers colons défrichent les terres le long de la rivière Mascouche et, en 1787, la paroisse de Sainte-Anne-des-Plaines est constituée canoniquement.

Comme c’est souvent le cas pour les petites municipalités québécoises, c’est l’arrivée, en 1877, du chemin de fer qui marque une nouvelle étape dans le développement de la ville. Désormais, les agriculteurs de Sainte-Anne-des-Plaines peuvent vendre leurs produits à Montréal. Cette ligne dessert la ville jusqu’en 1963 à partir de la gare Bruchési, située sur la rue Saint-Joseph.

Le couvent des Sœurs de Sainte-Anne est érigé en 1883. Il abrite aujourd’hui l’hôtel de ville de Sainte-Anne.

Le téléphone arrive dans la municipalité en 1889 et un service d’aqueduc est installé quelques années plus tard. À l’époque, ces tuyaux étaient faits en bois, et l’eau venait au village à partir des sources du Trait-Carré. En 1925, la Shawinigan Water and Power installe les premières lignes d’électricité. La localité sera entièrement approvisionnée en électricité en 1940.

Le Gouvernement fédéral du Canada ouvre en 1961 à Sainte-Anne-des-Plaines un Centre fédéral de détention, l’Institut Archambault. Certains se rappellent de la tragédie de 1982, quand une centaine de détenus avaient organisé une tentative d’évasion massive qui a abouti à l’assassinat de trois gardiens et au suicide de deux détenus.

C’est en 1987 que Sainte-Anne-des-Plaines obtient le statut de ville.

Fait historique : Sainte-Anne-des-Plaines est la patrie des frères Jean-Louis Beaudry et Prudent Beaudry, dont le premier fut maire de Montréal à plusieurs reprises vers la fin du XIXe siècle, et le second fut maire de Los-Angeles, en Californie à la même époque.

On accède à Sainte-Anne-des-Plaines par l’autoroute 15 et par la route 640.

Non loin du noyau de Sainte-Anne-des-Plaines, La Plaine (sur la route 337) fait maintenant partie de la ville de Terrebonne, au cœur d’un territoire uniforme et sans relief qui s’étire vers le Grand Coteau et ses dépôts de sable. Cette topographie et les argiles du fond de cette plaine sont liées au bras de mer qui s’est formé après le passage du glacier. L’Histoire de la paroisse de Sainte-Anne-des-Plaines (1900) témoigne de la présence de ces argiles imperméables : « À l’ouverture de la paroisse, toutes les terres de la plaine et du trait-carré étaient couvertes d’eau la plus grande partie de l’année. Au printemps, c’était un lac où l’on voguait en canot.

Une brochure, publiée en 1992 par le Conseil de la culture des Laurentides, donne un aperçu général de cette plaine appartenant aux Basses-Laurentides : « Elles forment une unité géographique distincte des Laurentides. Elles s’étirent de Terrebonne à Grenville au pied du contrefort des Laurnetides, formant une sorte de croissant fertile adossé à l’archipel montréalais. Vaste plaine associée aux Basses-Terres du Saint-Laurent, faiblement ondulée, inclinée vers les plans d’eau et tapissée d’un sol argileux propice à l’agriculture, les Basses-Laurentides sont bornées au sud par la rivière des Mille-ïles, le lac des Deux-Montagnes et la rivière des Outaouais. Le calme relatif de la topographie n’est rompu que par les deux collines, de Saint-André et d’Oka, nommées les Deux Montagnes, dont l’élévation ne dépasse guère 200 mètres.

couvent sainte anne des plaines
Couvent des Sœurs de Sainte-Anne, érigé en 1883. Photo offerte par le Site Web © Sainteannesdesplaines.info (ce site Web n’existe plus, consulté le 25 février 2012).

Coordonnées de Sainte-Anne-des-Plaines :

139, boulevard Sainte-Anne
Sainte-Anne-des-Plaines
J0N 1H0.

Téléphone : 450 478 0211.

Site internet de Sainte-Anne-des-Plaines : ville.ste-anne-des-plaines.qc.ca.

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