Municipalité de Saint-Valère
Saint-Valère est une municipalité de la région administrative du Centre-du-Québec, constituée en 1861 sur un territoire de plus de 108 kilomètres carrés. Elle regroupe environ 1 300 Valèriennes et Valèriens et fait partie de la municipalité régionale de comté d’Arthabaska. Elle se situe au cœur de la région des Bois-Francs, à dix kilomètres à l’ouest de Victoriaville, sur la rivière Bulstrode.
Avant la constitution civile de la municipalité, il existait une mission religieuse du nom de Saint-Jules qui desservait le diocèse de Nicolet. Mais le 2 juillet 1860, la mission Saint-Jules a été transformée en paroisse de Saint-Valère et, le 9 janvier 1861, la municipalité est constituée.
La localité reçoit le nom de Saint-Valère en l’honneur de Valère Guillet, l’un des commissaires qui a œuvré pour l’obtention du statut civil de la municipalité.
À l’époque, les premiers colons qui ont commencé à défricher les terres situées aux pointes de la Rivière-du-Loup, étaient Raphaël Poirier Dorion, Joseph Poirier Dorion et Jean Paul Landry. Ces pionniers étaient d’origine acadienne et natifs de Saint-Grégoire.
À l’époque, Saint-Valère comprenait une partie des cantons de Horton et de Bulstrode.
Aujourd’hui, Saint-Valère est une municipalité à caractère rural florissante. En effet, plus de cent kilomètres carrés de sols fertiles sont la base de sa production agroalimentaire. Il faut rappeler que la municipalité fait partie des Bois-Francs, région renommée pour la qualité de son lait et l’élevage de bovins, de brebis laitières et de chèvres. C’est aussi la première productrice canadienne de canneberges et une importante productrice et distributrice de miel au Canada.
L’un des avantages de la municipalité est sa situation géographique qui est stratégique. Il suffit d’une heure pour se rendre à Québec, Sherbrooke ou Trois-Rivières et à peine une heure et demie pour atteindre Montréal ou la frontière avec les États-Unis.
La proximité de Victoriaville assure également la vitalité économique de la région.
On accède à Saint-Valère par la route 161 ou la route 261 via l’autoroute 20.
Historique de la municipalité de Saint-Valère
Cette municipalité de la région du Centre-du-Québec prend place à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Victoriaville, entre Saint-Rosaire et Saint-Albert-de-Warwick, et est traversée par la rivière Bulstrode. Les premiers arrivants, en 1835, étaient des Acadiens établis à Saint-Grégoire. Ils fondent la mission de Saint-Jules-de-Bulstrode en 1848, dont la dénomination sera modifiée en Saint-Valère-de-Bulstrode à l’occasion de l’érection canonique de la paroisse en 1860, reconnue civilement l’année suivante.
Sur le plan municipal, on assiste, en 1855, à la création de la municipalité du canton de Bulstrode qui cessera d’exister avec l’établissement de la municipalité de la paroisse de Saint-Valère-de-Bulstrode en 1862. Celle-ci verra son nom abrégé en Saint-Valère en 1959. Cette mutation dénominative se vérifie également pour le bureau de poste ouvert en 1862 sous l’appellation de Bulstrode, laquelle devient Saint-Valère-de-Bulstrode en 1882, modifié en Saint-Valère en 1961.
Les Valériens doivent leur dénomination collective à Valère Guillet (1796-1881), député du du comté de Saint-Maurice de 1830 à 1836, coroner du district de Trois-Rivières (1840-1878), qui occupait également le poste de commissaire pour l’érection des paroisses. Celui-ci a publié dans le Foyer Canadien, en 1865, « Un petit épisode du siège de Québec en 1775 ». Il s’agit d’un récit quelque peu romancé des relations entretenues entre les religieuses de l’Hôpital Général et l’armée américaine alors installée à Québec. L’insertion du territoire dans le canton de Bulstrode, proclamé en 1803, transparaissait clairement dans l’ancienne dénomination municipale. Cette entité cantonale tirerait son appellation d’un lieu de Bukhinghamshire anglais.
Coordonnées de Saint-Valère :
2, rue du Parc
St-Valère
G0P 1M0.
Téléphone : 819 353 3450.
Site internet de Saint-Valère : msvalere.qc.ca.
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