
Ville de Saint-Tite
La ville de Saint-Tite occupe un vaste territoire dans la région administrative de la Mauricie. Saint-Tite est la seule ville de la municipalité régionale de comté de Mékinac. Elle compte 3900 Saint-Titiennes et Saint-Titiens. Saint-Tite est située au nord de Trois-Rivières, entre Montréal et Québec.
Les terres de Saint-Tite commencent à être colonisées en 1833. Très vite, elle devient le centre des activités économiques de la région, notamment grâce à l’industrie forestière et à l’industrie du cuir. Vers la fin du XIXe siècle, sa spécialisation dans la transformation du cuir et dans la fabrication d’articles de cuir, vaut à Saint-Tite le surnom de Ville du cuir du Québec.
Aujourd’hui, elle est aussi célèbre par une institution touristique connu internationalement, soit le Festival western de Saint-Tite qui maintient le record canadien du nombre de caravanes rassemblées dans un même lieu pendant un événement.
Saint-Tite est également très connue pour les bottes Boulet. L’industrie de la chaussure s’y installe dès 1933, et en 1964 (ou en 1967, selon d’autres sources), l’entreprise G.A. Boulet inc. oriente sa production vers la fabrication de bottes western. Cette décision est judicieuse, et elle vaut à Saint-Tite le titre de leader pour la fabrication de ce type de bottes au Canada. Par ailleurs, c’est dans le cadre d’une campagne publicitaire pour les bottes western qu’un premier rodéo est organisé, qui se transformera plus tard en Festival Western.
Par ailleurs, Saint-Tite a été popularisé par Arlette Cousture dans ses romans Les Filles de Caleb et L’Oie blanche et la ville a eu les honneurs de plusieurs chaînes de TV (France, Lettonie, Argentine et Russie) à travers la série québécoise «Les filles de Caleb». Depuis, de nombreux touristes viennent à Saint-Tite pour visiter l’école de rang où Émilie Bordeleau a travaillé.
Quant au Festival Western, il attire à Saint-Tite chaque année plus de 400 000 visiteurs.
Coordonnées de Saint-Tite :
540, rue Notre-Dame
Saint-Tite
G0X 3H0
Téléphone: 418-365-5143
Site Web de Saint-Tite : villest-tite.com.
Hameau de Cossetteville
Situé à quelque 25 km au nord-est de Shawinigan, en Mauricie, le hameau de Cossetteville est implanté dans le Grand Rang reliant les municipalités de Saint-Tite, territoire sur lequel il se trouve, et de Saint-Séverin. L’attribution du toponyme Cossetteville remonte à 1912 et coïncide avec l’ouverture d’un bureau de poste qui allait demeurer en service jusqu’en 1928. Ce nom provient des familles Cossette habitant jadis cette partie du Grand Rang ou encore de leur ancêtre et premier colon, François-d’Assise Cossette. Ce dernier s’installa à Saint-Tite en 1833, dans le but, croit-on, d’y faire les sucres de printemps. Né à Sainte-Geneviève-de-Batiscan en 1788, il épouse Marguerite Ricard en 1812, à Yamachiche, de cette union naîtront neuf enfants. Il est décédé à Saint-Tite en 1868. Des dénommés François Cosset, père et fils, habitent la seigneurie de Batiscan en 1733.
Lac Pierre-Paul
À 4 kilomètres au nord-est de Saint-Tite, on trouver ce lac qui contient une presqu’île en son centre. Il est situé à plus de 150 m de hauteur. Au début du XIXe siècle, il était connu sous le nom de Kapibouska. Or, c’est en l’honneur d’une famille amérindiennes, nommée Pierre Paul, qui vivait sur les rives de ce lac, que le nom officiel a été attribué. Le nom de Pierre-Paul désigne aussi la rivière qui se déverse dans la Batiscan, à la hauteur du village de Saint-Adelphe, et il a servi à désigner cette petite agglomération au début des années 1870, avant qu’elle soit érigée en paroisse. De nos jours, le lac Pierre-Paul est un lieu de villégiature presque entièrement bordé de chalets. Quant aux terres défrichées au XIXe siècle, dans la partie nord du lac, elles ont été abandonnées et reboisées.
Rivière Le Bourdais
D’une longueur de 4 km tout au plus, la rivière Le Bourdais se jette dans la rivière des Envies à Saint-Tite, en Mauricie. Elle traverse des concessions accordées au tournant du XXe siècle à des colons de Saint-Tite. Adopté officiellement en 1982, ce toponyme est relevé sur une carte du ministère des Terres et Forêts en 1955 avec toutefois le générique Ruisseau qui lui convenait mieux. Le spécifique est assez populaire puisqu’on le trouve en outre pour identifier un lac à 2 km au nord de la rivière, un mont de plus de 240 m de hauteur et situé également à 2 km à l’ouest de la rivière et deux rangs agricoles. En désignant ces entités ainsi, on a voulu honorer la mémoire de Jacques Le Bourdais, dit Lapierre (1783-1860), né à l’Islet et ordonné prêtre à Rivière-Ouelle en 1809 par son oncle, monseigneur Bernard-Antoine Panet. Il a été vicaire et secrétaire à Rivière-Ouelle de 1809 à 1912, vicaire à Varennes (1812), puis desservant de Sainte-Geneviève-de-Batiscan et de Saint-Stanislas (1812-1813) ainsi que curé de la Rivière—du-Loup devenue Louiseville (1813-1855). Réputé grand amateur de chasse et de pêche, il pratiquait son sport en visitant les dessertes qui lui étaient assignées. D’ailleurs, il allait souvent à la pêche dans ce cours d’eau, comme le témoigne une carte régionale de 1927 sur laquelle il figure à titre de Ruisseau Bourdais. Ce toponyme a été rendu célèbre par le roman d’Arlette Cousture, « Les Filles de Caleb », publié en deux tomes en 1985-1986. L’action principale se déroule dans le rang du Ruisseau-Bourdais au début du XXe siècle. Cette histoire a été ensuite portée au petit écran dans une série télévisée qui a connu un grand succès.

Une vue bucolique de la périphérie du village. Photo : © Tous droits réservés Charles Bertrand.

Un aperçu de la foule lors d’une édition du Festival western de Saint-Tite. Photo : © Tous droits réservés Charles Bertrand.
Voir aussi :
À titre d’information, depuis quelques années maintenant, le Festival Western de Saint-Tite attire environ 600 000 visiteurs par année et est reconnu pour être le plus important rodéo dans le nord-est de l’Amérique du nord.
De plus il est un des rares festivals à avoir une loterie avec la collaboration de Loto-Québec et un gala télévisé.(Poules aux oeufs d’or, Gala country)
De plus la compagnie G.A. Boulet est le fabricant des bottes des Forces Canadiennes et de plusieurs services de police au Canada.
Aussi, la petite école d’Émilie est maintenant une maison privée.
C’est juste quelques petits détails à ajouter ou corriger qu’y peuvent être intéressant à savoir.
D’un Saint-Titien bien informé.
Bonjour, je suis natif de Saint-Tite et mon grand-père maternel est G. A. Boulet.
Je suis un amateur de train et je recherche une photo qui représente l’ancienne gare de Saint-Tite. Si vous avez ça dans vos archives, j’apprécierais la recevoir après que vous l’aviez trouvé. Un grand merci
Joseph Alain Boivin