Paroisse de Saint-Simon-de-Bagot
La paroisse de Saint-Simon se situe dans la région administrative de la Montérégie et se trouve tout près de Saint-Hyacinthe, la « technopole » du Canada et le centre administrative de la Municipalité régionale de Comté des Maskoutains, dont elle fait partie. Sa population atteint quelque 1100 Simonaises et Simonais et la paroisse de Saint-Simon s’étire sur un territoire d’environ 69 kilomètres carrés.
C’est au début du XIXe siècle que les premiers colons s’établissent dans ce territoire qui comprend alors une partie de la seigneurie de Bourgchemin et une partie de celle de Ramezay. La paroisse est fondée en 1832 et elle est constituée officiellement en municipalité en 1855. Les habitants s’occupent d’exploitation du bois, puis l’agriculture se développe, car les terres de Saint-Simon sont argileuses et donc propices à la culture de céréales.
À partir de 1870, les fermes laitières voient le jour et elles deviennent la principale source de revenus des citoyens de la paroisse. Aujourd’hui, l’élevage du porc et les grandes cultures sont les activités agricoles principales de la municipalité.
Côté industrie, une usine de coupe et de dépeçage rappelle que Saint-Simon demeure un jalon important dans la transformation agroalimentaire.
Dans la paroisse, l’ancien couvent, un imposant bâtiment, est conservé et peut être visité.
Historique de la municipalité de paroisse de Saint-Simon
À peu de distance de Saint-Hyacinthe, au sud-ouest, entre la rivière Yamaska et l’autoroute Jean-Lesage, a été implantée cette municipalité montérégienne dans une plaine agrémentée de quelques coteaux sablonneux. Les premiers arrivants, en 1800, s’installent près de la Yamaska. Ils sont originaires des îles de Sorel, de Bécancour, de Contrecœur, de Saint-Sulpice.
Le commerce du bois donne son impulsion à l’économie locale à compter de 1835. La paroisse de Saint-Simon,, détachée de Saint-Dominique-de-Bagot, sera fondée en 1832. Érigée canoniquement en 1834 sous le nom de Saint-Simon-de-Bourchemin, tiré de celui d’un fief de la seigneurie de Ramsay (Ramezay), et civilement en 1860 sous celui abrégé de Saint-Simon, elle donnera son nom en partie à la municipalité de la paroisse de Saint-Simon-de-Ramsay qui l’englobe entièrement en 1945.
À noter que les lieux sont inclus dans la partie nord-ouest de la seigneurie. Abolie en 1847 pour devenir partie de la municipalité de comté, elle deviendra Saint-Simon en 1855. Simon, apôtre du Ier siècle, est surnommé le Cananéen ou le Zélote.
Étant donné que saint Jude et lui ont prêché ensemble dans la Judée, la Samarie, la Syrie et ont subi le martyre simultanément en Perse et que la paroisse de Saint-Jude était située à proximité, cet hagionyme s’est imposé d’emblée. On a aussi avancé l’hypothèse que l’on désirait indirectement honorer un pionnier, Simon Gendron.
Le bureau de poste local, ouvert en 1853, a d’abord porté la dénomination de Saint-Simon-de-Bagot (comté), puis de Saint-Simon-d’Yamaska (1920-1927), puisque Saint-Simon est située près de la rivière Yamaska, avant de revenir à son nom originel en 1927. La nature argileuse du sol favorise une culture intensive. Une importante salaison et le transport d’animaux vivants complètent le portrait économique de la localité. Saint-Simon est surtout connue grâce à son Aérodium, visible de l’autoroute Jean-Lesage, constitué d’un système de soufflerie aérodynamique qui permet aux gens de flotter et de se déplacer dans l’air.
L’adresse de la paroisse de Saint-Simon :
49, rue du Couvent
Saint-Simon-de-Bagot
J0H 1Y0.
Téléphone : 450 798 2276.
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