Municipalité (paroisse) de Saint-Roch-de-Mékinac
La population de Saint-Roch-de-Mékinac tourne autour de 300 Mékinacoises et Mékinacois. Cette paroisse, fondée en 1905 et située dans la région administrative de la Mauricie, s’étire sur une superficie de 155 kilomètres carrés. Elle fait partie de la Municipalité régionale de comté de Mékinac.
Saint-Roch-de-Mécinac est perchée sur une falaise d’une hauteur de cent mètres au-dessus du Saint-Maurice. Sa naissance est due au développement de l’industrie de la forêt dans la vallée du Saint-Maurice au début du XXe siècle et Saint-Roch-de-Mékinac fut d’abord créé comme poste de relais pour les draveurs et travailleurs d’industries connexes. C’est une ville symbole de l’histoire de la navigation sur le Saint-Maurice.
En langue autochtone, le mot Mékinac signifie tortue, le toponyme provient sans doute des montagnes avoisinantes, dont la forme est semblable à une tortue.
La vue sur le St-Maurice est superbe, notamment depuis l’Auberge Mékinac qui se trouve à l’embouchure de la rivière Mékinac. L’observatoire du village est situé en face de l’ancienne église en pierre des champs, d’où on peut observer la rivière. On peut aussi descendre vers la rivière.
Parmi les attraits du village, on remarque l’église. On peut loger au «Camping et Marina Mékinac» qui accueille les visiteurs et plaisanciers. La «Location Mékinac» peut louer des embarcations pour des randonnées nautiques à partir du quai Mékinac. Par ailleurs, pour les touristes, il y a quelques restaurants, stations de services, une auberge et un motel.
Saint-Roch-de-Mékinac a été la deuxième municipalité au Québec à adhérer à la déclaration d’Hérouxville sur la nécessité de préserver le patrimoine historique et le mode de vie des Québécois.
Adresse de Saint-Roch-de-Mékinac :
1210, route Ducharme
Saint-Roch-de-Mékinac
Québec
G0X 2E0.
Téléphone : 819 646 5635.
Canton de Radnor
Orienté nord-ouest-sud-est, le canton de Radnor, en Mauricie, se présente comme un rectangle de forme allongée et étroite mesurant environ 38 km de longueur et quelque 5 km de largeur. La partie centrale de son territoire, comprise dans le parc national de la Mauricie, accuse un relief accidenté qui est traversé en diagonale par le Saint-Maurice. Son secteur sud-est, plat et marécageux, est occupé en partie par le lac à la Tortue. On trouve dans ce canton la municipalité de Saint-Jean-des-Piles, celle de Grandes-Piles et l’arrêt ferroviaire de Garneau. Le canton de Radnor était déjà ainsi désigné en 1814 dans l’inventaire des biens de la compagnie des Forges de Batiscan. Cette appellation a été ensuite utilisée par les propriétaires des Forges Radnor qui, de 1854 à 1911, exploitèrent une fonderie à Fermont, village industriel situé au nord de la municipalité de Saint-Maurice. Le village de Fermont, aujourd’hui abandonné, est devenu un lieu-dit nommé Radnor-des-Forges. Ce toponyme rappelle les forêts et les paysages montagneux du comté de Radnor au centre du pays de Galles, en Grande-Bretagne. Proclamation en 1855.
Lac Vlimeux
Ce lac de la Mauricie., situé dans la municipalité de la paroisse de Saint-Roch-de-Mékinac, mesure 2,1 km de long et couvre 1,1 km2. Ses cinq rentrants lui dessinent un contour très irrégulier. Les eaux du lac se déversent dans la rivière Mékinac, par le ruisseau Vlimeux, avant de rejoindre celles du Saint-Maurice. On ignore le motif de la désignation du nom Vlimeux. Cette variante phonétique du mot venimeux a eu cours en français populaire du XVIe siècle.
En français québécois, le mot vlimeux veut dire, au sens premier et vieilli, dont la morsure, la piqûre (en parlant d’un animal) ou le contact (en parlant d’une plante) peut empoisonner ou infecter. En parlant d’un animal, il signifie qui est dangereux, imprévisible. Outre l’idée de danger, le mot vlimeux peut évoquer aussi le caractère imprévisible ou ratoureur d’une personne et d’un enfant en particulier. La Commission de géographie du Québec a d’abord normalisé le nom Lac Venimeux en 1959. C’est cette forme qui apparaît dans le Répertoire géographique du Québec de 1969 et dans le Répertoire toponymique du Québec de 1978. Toutefois, en 1980, la Commission de toponymie a officialisé le nom Lac Vlimeux, dont l’usage local était répandu.
Ce faisant, elle rétablissait la forme ancienne du toponyme, car on retrouve le nom Lac Vlimeux sur un plan de canton de Le Jeune de 1881. Ce toponyme figure aussi dans l’édition de 1914 du Dictionnaire des rivières et lacs de la province du Québec. On connaît également les variantes Villemieux et Vilimieux qui ont paru sur des cartes forestières.
MRC de Mékinac
Municipalité régionale de comté de Mékinac de 5607 kilomètres carrés est située le long de la rivière Saint-Maurice, qui traverse aussi la MRC de part en part, et de la rivière Matawin, un affluent du Saint-Maurice. La MRC de Mékinac est bornée par celles du Haut-Saint-Maurice, de Portneuf, de Francheville, du Centre-de-la-Mauricie, de Maskinongé et de Matawinie.
Du sud-est au nord-ouest, le paysage de la vallée du Saint-Laurent fait rapidement place à ceux des Laurentides méridionales plus boréales ; les contreforts des Laurentides se trouvent dans Saint-Tite. L’arrière-pays laurentidien est aménagé pour la chasse et la pêche ; on y retrouve, entre autres, les ZECs Tawachiche, du Gros-Brochet et du Chapeau-de-Paille, de même que la réserve faunique du Saint-Maurice.
Établie en janvier 1982, la MRC de Mékinac se compose d’une douzaine de municipalités dont Saint-Tite, la plus populeuse, et de quatre territoires non organisés occupant les deux tiers de la superficie. La MRC de Mékinac a été constituée à même des parties des anciennes municipalités des comtés de Saint-Maurice, de Champlain et de Portneuf.
Le pays mékinacois parle essentiellement le français ; sa population est surtout rurale. Son économie repose sur l’industrie de transformation (bois d’œuvre, éléments de construction préfabriqués. bottes, gants, etc.) et sur des activités agricoles.
La dénomination de la MRC, Mékinac, tire son origine des quinze lieux associés à ce nom par leur dénomination, dans le territoire de la municipalité régionale de comté.
Voir aussi :