Ville de Saint-Raphaël
Saint-Raphaël (aussi appelée Saint-Raphaël-de-Bellechasse), regroupe une population d’environ 2500 Raphaéloises et Raphaélois (selon la Commission de toponymie du Québec), le site web de la ville emploie la graphie Raphaëlloises et de Raphaëllois.
En tous cas, la municipalité s’étend sur plus de 120 kilomètres carrés dans la MRC de Bellechasse, qui fait partie de la région administrative de Chaudière-Appalaches.
L’histoire de Saint-Raphaël débute vers la fin des années 1830, quand une quarantaine de familles de paysans décident de présenter une demande aux autorités pour la fondation d’une paroisse dans ces lieux. À l’époque, la majorité des unités administratives québécoises se formaient sur la base des paroisses religieuses. La première priorité donc fut d’établir une structure religieuse.
Au début, on choisit la maison de M. Michel Lacroix pour célébrer les offices religieux. La construction d’une église débute en 1849.
Le 27 avril 1854, la paroisse de Saint-Raphaël-de-Bellechasse est proclamée par le décret de Mgr Pierre-Flavien Turgeon. La paroisse est dédiée à saint Raphaël en mémoire de l’abbé François Raphaël Paquet, célèbre curé de la paroisse voisine de Saint-Gervais.
L’année suivante, le 13 septembre 1855, la municipalité de paroisse fut érigée civilement.
Après la construction de l’église on trace plusieurs routes sur le territoire. La plus ancienne est la route du Sault. La première école ne sera ouverte qu’en septembre 1869. Mlle Chouinard en prend la direction, moyennant un salaire annuel de 24 louis (environ 300$ actuels).
En septembre 1895, les religieuses de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de Saint-Damien prennent la direction de l’école. Mais en 1904 elles démissionnent suite au refus des autorités de leur accorder une augmentation de salaire.
Au fil des ans, l’école devient trop petite. Alors, en 1951, les résidents décident de construire un couvent avec 10 classes supplémentaires. Il comprendrait aussi des logements pour les religieuses, une petite chapelle et un terrain de jeux.
La municipalité de Saint-Raphaël est connue à travers la province pour son circuit-vélo du Grand Sault, un parcours de 25 kilomètres situé près de la rivière du Sud, qui longe plusieurs édifices patrimoniaux de la localité, dont le moulin du Grand Sault, le moulin de la Chute, la centrale hydroélectrique construite en 1920 et son barrage. En outre, on y trouve le Sentier du Rocher Blanc (sur la route du Pouvoir), aménagé avec des aires de pique-nique, des belvédères et des passerelles.
Chaque année, des centaines de Québécois se rendent dans la municipalité de Saint-Raphaël pour se livrer sans aucune retenue à la cueillette des fraises, des pommes et d’autres fruits.
Des dizaines d’artistes et d’artisans vivent à Saint-Raphaël. La plupart font partie de l’Association des musiciens et des écrivains de la Côte-du-Sud (A.M.E.C.S.) dont le siège social se trouve d’ailleurs à Saint-Raphaël.
Fait historique: on se souvient à Saint-Raphaël d’un grand incendie, survenu le 14 octobre 1919, quand 26 maisons et dépendances furent anéanties. Plus d’une vingtaine de familles se sont retrouvées sans abri. Les flammes furent combattues au moyen de seaux d’eau, le village ne possédant aucun dispositif de protection contre le feu. Le père Théophile Dumas eut recours aux prières publiques et organisa une procession du Très-Saint-Sacrement autour des maisons en flammes… Tout naturellement, le feu s’arrêta exactement à l’endroit qu’avait parcouru le curé avec sa procession.
Coordonnées de Saint-Raphaël-de-Bellechasse :
19, avenue Chanoine-Audet
Saint-Raphaël
Téléphone : 418 243 2853.
Site internet de Saint-Raphaël-de-Bellechasse : municipalite.saint-raphael.qc.ca.
Saint-Raphaël
Implantée dans les terres, à une quinzaine de kilomètres du fleuve, Saint-Raphaël occupe les deux rives de la rivière du Sud, entre La Durantaye et Saint-Cajetan-d’Armagh, dans la région de Bellechasse. Les premiers pionniers étant des descendants d’Acadiens, une partie du territoire a longtemps porté l’appellation de Petite-Acadie. D’abord établie comme mission desservie par le curé de Saint-Gervais à compter de 1839, cette localité était fondée comme paroisse en 1851, par suite de son détachement des territoires de Saint-Vallier, Saint-Michel et Saints-Gervais-et-Protais.
Érigée canoniquement en 1854, la paroisse de Saint-Raphaël faisait l’objet d’une reconnaissance civile en 1855, la même année que la création de la municipalité de la paroisse homonyme désignée comme Saint-Raphaël dans le texte de la Gazette officielle. Le bureau de poste local, ouvert en 1852, sera d’abord identifié comme Saint-Raphaël-East, avant de recevoir son appellation actuelle, Saint-Raphaël-de-Bellechasse, en 1920. On a voulu rendre hommage à l’abbé François-Raphaël Paquet, (1762-18360, successivement curé de Éboulements (1791-1798), de Saint-Antoine-de-Tilly (1708-1806) et de Saint-Gervais (1806-1836), premier desservant de la mission. Jadis, les moulins à scie peuplaient le paysage raphalëois, avant que l’agriculture ne se développe de manière importante et que l’économie ne se fonde sur l’exploitation de petites entreprises.
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