Saint-Philibert

Municipalité de Saint-Philibert de la Chaudière-Appalaches

Saint-Philibert est située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches et fait partie de la Municipalité régionale de comté de Beauce-Sartigan. Constituée civilement le 25 février 1921 sur un territoire d’environ 57 kilomètres carrés, elle regroupe aujourd’hui moins de 400 Philibertoises et Philibertois.

Dans la partie nord de la MRC de Beauce-Sartigan, entre Saint-Georges-Est et Saint-Côme-de-Kennebec, on retrouve la municipalité de Saint-Philibert. Territoire de près de 60 km carrés d’étendue, il compte un plan d’eau significatif, le lac Audet. En jetant un coup d’œil sur une carte géographique, on constate que Saint‑Philibert se trouve également située Saint‑Prosper et Sainte‑Aurélie. Le rang Langevin, le chemin qui relie Saint‑Côme et Saint‑Prosper, était déjà habité par des cultivateurs assez confortablement installés. Il en était de même pour les cultivateurs habitant le rang Sainte‑Marguerite, le chemin qui relie Saint‑Georges (jersey Mills) et Saint‑Prosper.

Sur ce morceau de territoire qui, au milieu du XXe siècle, n’était que forêt, poussent trois essences d’arbres : le sapin et l’épinette, qu’on utilise pour la construction et le papier et l’érable, qu’on utilise pour la production du sucre d’érable et pour le chauffage des maisons.

En 1854, un dénommé Pierre Rodrigue de Saint-Georges achète un lot boisé dans le futur territoire de Saint-Philibert, époque à laquelle seulement quelques cultivateurs se sont établis entre Saint-Côme et Saint-Prosper. Vers 1900, quelques colons font l’acquisition de terres et, en 1917, Pierre Rodrigue fils s’installe en ces lieux et bientôt plusieurs familles le rejoignent. Relativement récente dans l’histoire beauceronne, cette localité remonte véritablement au début du XXe siècle avec l’érection canonique de la paroisse de Saint-Philibert, par suite de son détachement des territoires de Saint-Côme, Saint-Georges et Saint-Prosper en 1919. Deux ans plus tard, un bureau de poste du même nom est créée de même que la municipalité de la paroisse de Saint-Philibert-de-Beauce, détachée de la municipalité du canton de Watford-Ouest qui deviendra ultérieurement Saint-Prosper.

Elle recevra son nom et son statut présents en 1963. L’appellation retenue se voulait un hommage à l’abbé François-Philibert Lamontagne, n à Saint-Raphaël-de-Bellechasse en 1874. Il a œuvré au Petit-Séminaire de Québec en 1899 et 1900 pour ensuite assumer la direction de la cure de Saint-Camille-de-Bellechasse (1902-1906), ainsi que celle de Saint-Côme-de-Kennebec (1915-1926), dont Saint-Philibert a été détachée. En 1919, il se fait le promoteur de la paroisse de Saint-Philibert, ce qui justifie entièrement le nom retenu pour identifier celle-ci. Sont saint patron, Philibert ou Philibert, est un moine du VIIe siècle, mort en 684, qui fonda l’abbaye de Noirmoutier, île de l’Atlantique, sur la côte vendéenne, en France. À Noirmoutier-en-l’Île, on peut visiter l’église Saint-Philibert, vestige du monastère fondé au XVIIe siècle et détruit par les Normands. Le commerce du bois et l’exploitation d’érablières demeurent les deux activités économiques locales significatives de Saint-Philibert.

Pendant toute l’année, le territoire de Saint‑Philibert présente des paysages naturels formidables. Le printemps, il y a une grande activité dans la forêt. La cinquantaine d’érablières de Saint‑Philibert deviennent une grande industrie. On voit au‑dessus des arbres la fumée et la vapeur d’eau d’érable monter dans les airs. Des gens de partout viennent chanter, crier, se reposer, se réjouir au fond de la forêt au milieu du chant des goutterelles et des oiseaux.

Pour les touristes mal habilement montés sur des raquettes, c’est une belle distraction que de recueillir la belle eau sucrée des érables. Pour les travailleurs comme pour les touristes, c’est toujours une joie de déguster la belle tire blonde étendue sur la neige et sur laquelle le soleil lance ses longs rayons dorés.

Un été prend un aspect différent. Le travail aux champs, le calme, la paix, le repos, la verdure et le silence règnent en maître. Cette quiétude est interrompue au milieu de l’été lorsque Saint‑Philibert devient un carrefour pour la rencontre de tous les parents et amis à l’occasion de sa fête champêtre.

L’automne arrive avec ses couleurs qui transforment la paroisse en un décor capable de faire vibrer l’âme de tous les peintres et poètes. Une église, le cimetière et la Majorité des maisons sont entourés d’érables au feuillage multicolore, tout comme des soldats à la garde d’un château. En automne, voyager par les Chemins de Saint‑Philibert nous émerveille par la beauté des arbres aux couleurs d’arc‑en‑ciel qui semblent sourire avec leur aspect fantastiques. Après la chute des feuilles, l’hiver pénètre ici comme partout au pays et transforme toute la nature. La neige dentelle les arbres, transforme les prés en immenses tapis ouateux et en peu de temps couvre la forêt d’un édredon protecteur. Un espace ne manque pas non plus pour les amateurs de motoneige. Un aspect de cette belle nature influence pour le mieux l’âme des citoyens qui l’habitent. La simplicité, l’honnêteté, la fraternité, la bonne humeur et la grande hospitalité des défricheurs de ce sol rocailleux font de Saint‑Philibert un endroit où il fait bon vivre et mourir.

Coordonnées de Saint-Philibert :

376, rue Principale
Saint-Philibert
G0M 1X0

Téléphone : 418 228-8759.

Site Internet de Saint-Philibert : st-philibert.qc.ca.

À compléter la lecture :

Église de Saint-Philibert. Source de la photo : Site Web de la municipalité.
Église de Saint-Philibert. Source de la photo : Site Web de la municipalité.

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