
Ville de Saint-Pascal
La Ville de Saint-Pascal regroupe plus de 4 mille Pascaliennes et Pascaliens. Son territoire est d’environ 58 kilomètres carrés et elle se trouve dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent, à une heure et demie de la ville de Québec. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de Kamouraska.
Saint-Pascal se démarque par ses paysages magnifiques, par la qualité de vie de ses résidents et par les excellents réseaux d’éducation et de santé destinés à la population locale.
La ville est considérée comme le berceau de la colonisation de la Kamouraska. Elle est constituée en municipalité en 1827 sous le nom de Saint-Paschal (ainsi qu’on l’écrivait à l’époque), en l’honneur du seigneur de Kamouraska, M. Pascal Taché. Environ 2000 colons y résident alors, et la plupart d’entre eux s’occupent d’agriculture, de pêche et de chasse.
En 1857, l’arrivée du chemin de fer du Grand Tronc favorise l’essor de la localité. En effet, un grand nombre de commerces et d’industries s’y installent, et la ville devient le fleuron économique de la région de Kamouraska. La municipalité était alors connue pour son industrie du cuir.
Deux axes résidentiels importants se développent vers la fin du XIXe siècle, soit l’arrondissement de l’Église et l’arrondissement de la Gare. On y fait construire des maisons cossues et des édifices publics.
En 1905, Saint-Pascal est choisie comme emplacement d’une institution expérimentale d’enseignement. On y ouvre la première école ménagère. Quelques années plus tard, en 1913, cette école est affiliée à l’Université Laval et prend le nom d’école Normale Classico-ménagère.
La municipalité obtient le statut de ville en 1966. Aujourd’hui, Saint-Pascal est une ville de services et de villégiature. Un circuit patrimonial fait découvrir les charmes et la riche histoire de la localité.
Saint-Pascal est accessible par l’autoroute Jean Lesage, les routes 132 et 230. Des aéroports et des services portuaires situés à proximité complètent ces infrastructures de communication.
Historique de la ville de Saint-Pascal
Occupant une superficie d’à peine 3 km comparativement aux 54 kilomètres carrés couverts par la municipalité de Saint-Pascal, la ville du même nom nom a été implantée dans la partie ouest du territoire initial, à proximité de la municipalité de Kamouraska, à quelque 150 km au nord-est de Québec. On y retrouve le siège de la MRC de Kamouraska qui regroupe dix-huit municipalités. L’origine dénominative de cette entité municipale est identique à celle de la municipalité homonyme. Précisions toutefois qu’avant d’obtenir le statut de ville en 1966, Saint-Pascal était reconnue comme municipalité de village depuis 1939, moment de sa création intervenue par suite de la cession d’une partie du territoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Paschal-de-Kamouraska.
Par ailleurs, le gentilé identique Pascalien qui identifie les citoyens des deux communautés marque les liens qui unissent la « mère » et la « fille ». Les principales industries locales, implantées au sein d’une région agricole, relèvent des secteurs du textile, de l’alimentation, de la fabrication des pneus, du cuir et la métallurgie.
Au nom de Saint-Pascal se rattache la fameuse légende de la montagne à Coton, entité orographique située à peu de distance au nord-ouest de la ville. Un dénommé Johnny Lainé arrive à Saint-Pascal en 1845, en provenance du Nouveau-Brunswick. Il se construit un ermitage au sommet de la montagne près de Saint-Pascal et dédie la chapelle qu’il comporte à la Vierge Marie à laquelle il voue une vénération sans bornes. Toujours vêtu de blanc et appliquent la couleur blanche partout autour de lui, il reçoit le surnom de Coton. Il vivra à cet endroit fort fréquenté jusqu’en 1870 environ. Il meurt à Montréal en 1980.
.jpg)
Saint-Pascal, photo © Tous droits réservés : Carol Proulx.
Coordonnées de Saint-Pascal :
C. P. 250
Saint-Pascal
G0L 3Y0
Téléphone: 418 492 2312
Site internet : villesaintpascal.com.
Pour en apprendre plus :
- Église de Saint-Pascal de Kamouraska
- MRC de Kamouraska
- Région administrative du Bas-Saint-Laurent
- Voyage à travers le Bas-Saint-Laurent
- Histoire des chemins de fer du Québec
Facebook
Twitter
RSS