Municipalité de Saint-Michel-des-Saints
Située dans la MRC de Matawinie, la municipalité de Saint-Michel-des-Saints a une population d’environ 2500 Saint-Michelloises et Saint-Michellois. La municipalité occupe un territoire de plus de 563 kilomètres carrés. Elle se trouve dans la région administrative de Lanaudière.
Saint-Michel-des-Saints, située en bordure du grand réservoir Taureau est reconnu pour ses nombreux attraits touristiques, dont le Parc régional du lac Taureau.
Le village a été fondé par le curé Léandre Brassard en 1863, dans le cadre de la colonisation du nord québécois, entreprise à l’initiative du clergé afin d’arrêter l’émigration des Canadiens français vers les États-Unis. Le premier colon de Saint-Michel-des-Saints, c’était M. David Saint-Antoine, venu avec sa famille de Saint-Gabriel-de-Brandon.
Le nom de Saint-Michel-des-Saints est celui d’un saint de la ville espagnole de Vic, né en 1591 et décédé en 1625. Il avait été canonisé quelques mois avant la fondation du village et c’est pourquoi le curé Brassard l’a choisi comme patron de sa nouvelle colonie.
C’est d’agriculture qu’on comptait vivre dans la région, mais la réalité a fait changer ces plans et c’est la forêt qui a été pendant longtemps le vrai gagne-pain des habitants. L’industrie du bois est encore présente de nos jours, bien qu’elle s’est mécanisée et que les conditions de vie des travailleurs forestiers se sont significativement améliorées. Malheureusement pour la municipalité de Saint-Michel-des-Saints, les usines sont en processus de fermeture.
Cependant, la région met l’accent sur l’écotourisme et sur les attraits incontournables du Lac Taureau qui attire touristes et gens d’affaires. L’industrie touristique se développe sérieusement. Plusieurs auberges et sites d’hébergement ont vu le jour et d’autres projets immobiliers et touristiques sont conçus pour les kayakistes, motoneigistes et autres amateurs de plein air.
Canton d’Arcand
Situé partiellement dans la réserve faunique Mastigouche, à environ 40 kilomètres au nord-est de Saint-Michel-des-Saints, ce canton, désigne en 1918 et proclamé officiellement en 1965, est relié au réseau hydrographique du Saint-Maurice, notamment par la rivière Matawin et les ruisseaux Michelin, Michelin Ouest et Michelin Est. Très irrégulière et accidenté, sa surface varie entre 289 et 562 mètres. Ce nom rappelle L.-O.-A. Arcand (1830-1893) qui, après son admission comme arpenteur, a confectionné le cadastre de la ville de Trois-Rivières, alors qu’un médecin était directeur du bureau de cadastre. De 1878 à 1891, c’est l’arpenteur Arcand qui deviendra responsable de ce bureau.
Canton de Troyes
C’est dans les Laurentides à une quarantaine de kilomètres au nord de Saint-Michel-des-Saints, que se trouve ce canton inhabité, dont les sommets du relief atteignent 594 m d’altitude.Il est baigné par plusieurs lacs reliés au réseau hydrographique de la rivière Saint-Maurice au moyen des tributaires Manouane et de l’Est. Les plus grands lacs ont pour nom Troyes, Moyre, Villiers, Castelveyere, Chavannes et du Repos. C’est en l’honneur de Pierre de Troyes, plus connu comme chevalier de Troyes, que cet espace géographique a reçu son nom. Capitaine au régiment du Piedmont, il arrive à Québec en 1865, en même temps que Brisay de Denonville. L’année suivante, le gouverneur Denonville le charge d’aller déloger les Anglais de la partie méridionale de la baie d’Hudson et de capturer les trafiquants français passés à la couronne britannique. Cette expédition réussit, grâce à la présence des trois frères Le Moyne, du jésuite Antoine Silvy du pilote Pierre Allemand qui en était à son troisième voyage, comme le père jésuite. Le chevalier prend part également à l’expédition de Denonville contre les Iroquois en 1687. Au retour, laissé commandant au fort Niagara, il est atteint du scorbut et succombe de cette maladie le 8 mai 1688. De son expédition de 1686, il a laissé un important journal publié beaucoup plus tard, soit en 1918. Le nom de ce canton, accepté la même année, figurait dans Noms géographiques de la province de Québec en 1921.
Canton de Boullé
Ce nom, qui identifie un canton inhabité de la région de Lanaudière et traversé par la rivière du Milieu, est situé à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Saint-Michel-des-Saints. Établi peu avant 1921, il honore la mémoire d’Hélène Boullé (1598-1654), épouse du fondateur de Québec, Samuel de Champlain. Mariée à l’âge de douze ans, elle demeura chez ses parents pendant encore une décennies, puis vint résider à Québec avec son mari, de 1620 à 1624. Après la mort de Champlain, diverses affaires la retinrent avant qu’elle ne puisse entrer au monastère des Ursuline de Paris pour fonder celui de Meaux.
Canton de Brassard
Le canton de Brassard honore la mémoire du prêtre colonisateur Thomas-Léandre Brassard (1805-1891), fondateur de la paroisse de Saint-Michel-des-Saints, située à la limite sud du canton, près du réservoir Taureau et de la rivière Matawin. Il fut successivement vicaire à la cathédrale de Québec, missionnaire aux îles de la Madeleine, curé de Sainte-Elizabeth, puis curé de Saint-Paul-de-Lavaltrie pendant 32 ans, période au cours de laquelle il jeta les fondements de la paroisse du Saint-Michel-des-Saints. Ses deux frères prêtres, Louis-Moïse et Théophile, ont joué un rôle important de colonisateurs dans la région de Joliette et l’aidèrent dans son entreprise. Proclamé en 1868.
Canton de Bréhaut
Ce nom, qui identifie un canton situé à 35 kilomètres au nord-nord-est de Saint-Michel-des-Saints, est celui d’Achille Bréhant de L’Isle qui fut lieutenant du gouverneur Huault de Montmagny et commandant de Trois-Rivières, du mois d’avril au mois d’août 1636. Il appartenait à l’Ordre militaire et religieux de Saint-Jean-de-Jérusalem. Sa dernière apparition dans la colonie date du mois de mai 1642. Ses nom et prénom sont d’écriture incertaine. Il peut s’agir d’Achille de Bréhaut Delisle (Raymond Douville, « Dictionnaire biographique du Canada » ou de Brehant (Michel Trudel, « Catalogue des immigrants). Son prénom serait Achille et non Antoine-Louis comme l’avait écrit Benjamin Sulte au début du siècle. On trouve ce toponyme, attribué en 1918, dans « Noms géographiques de la province du Québec », en 1921.
Canton de Créquy
Situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Saint-Michel-des-Saints, ce canton dont le relief s’élève jusqu’à 550 m est limité au sud par le réservoir Taureau et la rivière Matawin. La rivière du Poste, qui alimente le réservoir Taureau, le traverse diagonalement au nord-ouest. Le personnage qui identifie ce canton depuis 1918 est Jean-Antoine Aide, dit Créquy (1749-1780), né à Québec, ordonné prêtre en 1773. De surcroît, peintre de tableaux religieux , on lui connaît au moins une douzaine d’œuvres dont quelques-unes se trouvent à Québec. Ce canton, est répertorié dans « Noms géographiques de la province de Québec » (1921) où l’on précise que Créquy fut le « premier peintre d’origine canadienne ». Non proclamé.
Canton de Gamelin
Orienté du nord-ouest au sud-est, le canton de Gamelin qui recouvre une frange du parc national du Mont-Tremblant, se situe au sud de Saint-Michel-des-Saints. Entre les monts dont certaines culminent à près de 700 mètres, s’étendent de très nombreux lacs, de faibles dimensions, à environ 250 m plus bas. Parmi les plus grands se démarquent les lacs Morissette, Hull, Sawin, Saint-Gervais et Saint Grégoire. Le nom de Gamelin rappelle la mémoire de mètre Gamelin (1800-1851) qui, après avoir prononcé ses vœux, a pris le patronyme de son défunt mari, Jean-Baptiste Gamelin. Devenue veuve à l’âge de 27 ans, après quatre années de vie maritale, et ayant perdu ses trois enfants, Amélie Tavernier – qui se faisait connaître sous le prénom d’Émilie – a consacré le reste de sa vie aux malades et aux plus déshérités de la société. Elle est la fondatrice et la première supérieure de la communauté des Sœurs de la Charité de la Providence dont le statut canonique officiel fut accordé en 1844 par monseigneur Ignace Bourget. Cette communauté fut propriétaire de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu, aujourd’hui Louis-Hippolyte-LaFontaine. Le 15 août 1848, sœur Gamelin fondait la mission Sainte-Élisabeth de Joliette, ce qui explique la désignation choisie pour un canton de cette région signalée comme nouvelle dénomination en 1916. Le pape Jean Paul II a apposé sa signature, le 23 décembre 1993, sur le décret promulguant officiellement l’héroïcité des vertus de sœur Émilie Gamelin, qui devient ainsi « la première vénérable essentiellement montréalaise ».
Canton de Dupont
À environ 40 kilomètres au nord-ouest de Saint-Michel-des-Saints, le canton de Dupont, dont l’altitude se situe entre 440 et 720 mètres, est arrosé par plusieurs petits cours d’eau et par de très nombreux lacs tous nommés, parmi lesquels on trouve les lacs Chantier, Heurtin, Saint-Cyr, Boret, Venture et Dupont. Attribué en 1915, le nom qui identifie cet espace géographique est celui de Louis Gaudais-Dupont, commissaire envoyé au Canada par le roi Louis XIV dans le but de faire une enquête sur l’administration et l’économie de la colonie devenue propriété royale en 1663, après la démission de la Compagnie des Cent-Associés. Arrivé à Québec le 15 septembre de cette année, il assiste à la première séance du Conseil souverain dont le roi l’avait fait membre, puis il fait un voyage d’une durée de dix-sept jours à Trois-Rivières et à Montréal. Aussitôt revenu à Québec, il s’embarque pour la France le 26 octobre. Son rapport, malheureusement, ne nous est pas parvenu.
Coordonnées de Saint-Michel-des-Saints :
Adresse :
441, rue Brassard
Saint-Michel-des-Saints
Québec
J0K 3B0.
Téléphone : 450 833 6941.
Site internet de Saint-Michel-des-Saints : saintmicheldessaints.com.
Je vous invite à revoir votre fiche d’information.
La municipalité s’est dotée d’un site web municipalite-saint-michel.ca
Merci