Municipalité de Saint-Médard
La municipalité de Saint-Médard est située dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent, à 50 kilomètres au sud-ouest de Rimouski. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté Les Basques et se déploie sur un territoire d’environ 75 kilomètres carrés, mais elle ne compte qu’environ 250 Médardoises et Médarois. La riviètre Boisbouscache traverse le territoire de la municipalité.
L’arpentage de ce territoire, qui reçut le nom de canton Bédard, commence en 1854. Une première route y est ouverte en 1870. Cette route commençait par Saint-Mathieu et débuchait sur le lot 11 du rang 9. Un projet de chemin de fer qui devait passer dans cette région, ne vit jamais le jour, ce qui retarda la colonisation des terres.
Fondée comme mission en 1910, érigée canoniquement en 1931 par Mgr Courchesne sous le nom de la paroisse de Saint-Médard-de-Rimouski et constituée civilement le 1er janvier 1949, la localité a été nommée en l’honneur de saint Médard de Noyon (456-545) dont la fête est célébrée le 8 juin. D’ailleurs, c’est l’abbé Joseph-Médard Belzile qui a effectué les démarches en vue de la colonisation de la partie ouest du canton de Bédard et qui a desservi le territoire entre 1903 et 1916.
C’est effectivement grâce aux efforts de l’abbé Belzile que les premiers colons vinrent s’établir.
En 1911, un chemin reliant Saint-François à Saint-Médard était commencé et surnommé « Le chemin de la colonisation ».
Dans cette même année, un moulin à scie fut construit. Malheureusement, ce moulin fut détruit par un feu d’abattis le 6 mai 1913.
En 1914-1915, une première école-chapelle fut érigée sur le lot 46 du rang 9, grâce à la bonne volonté des paroissiens. L’abbé Belzile y célébra la première messe, le 12 septembre 1915 et assura la suite d’un service religieux.
La formation de la paroisse en 1931 engendre l’annexion d’une partie de Saint-Jean-de-Dieu à Saint-Médard, ce qui donne suite à la construction d’une église, aux débuts de l’enseignement, à la formation du conseil de fabrique, l’arrivée d’un bureau de poste, l’installation d’une ligne de téléphone, le développement des commerces de tout genre, ainsi que à l’arrivée de la caisse populaire, d’un service de santé et de l’électricité.
En 1938, quatre moulins à scie sont en fonction à Saint-Médard, ce qui apporte un bond considérable au développement de la région. En 1950, un couvent y a été construit.
Dès le début de la municipalité, l’agriculture et le travail en forêt demeurent les deux activités économiques majeures de Saint-Médard, mais on y trouve également quelques petites entreprises industrielles et la résidence de personnes âgées Claudette Damien.
Le Club de motoneige Les Rafales a pignon sur rue dans le village.
L’histoire de Saint-Médard continue et continuera toujours en vue du meilleur et le village se développe de plus en plus en prévision du futur.
Pour accéder à Saint-Médard, il faut emprunter la route 296 via route 132 et route 293.
Coordonnées de Saint-Médard :
1B, rue Principale Est
Saint-Médard
G0L 3V0
Téléphone : 418 963-6276
Canton de Bédard
Dans ce canton rural, proclamé en 1919, situé au sud-est de Trois-Pistoles et dont le relief et les lacs sont orientés du sud-ouest au nord-est – trait typiquement appalachien – se trouvent les municipalités de Saint-Médard et de Saint-Guy. Son nom, déjà attesté sur un document cartographique en 1884, rappelle le souvenir de Pierre-Stanislas Bédard, né à Charlesbourg (1762-1829). Cet homme public, l’un de tout premiers nationalistes du Bas-Canada, est passé à l’histoire, à la fois comme fondateur du Parti canadien, voué à la défense des Canadiens français, et de l’hebdomadaire Le Canadien, qui servit de véhicule pour la divulgation des idées nouvelles sur la responsabilité ministérielle. Bédard pratiqua le droit, fut député de trois circonscriptions électorales (Northumberland, la Basse-Ville de Québec et Surrey), et finalement juge à Trois-Rivières, de 1812 à 1828. Il décède dans cette ville un après la fin de son mandat.
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