Municipalité de Saint-Marcel-de-Richelieu
Fondée en 1852 et constituée civilement le 1er juillet 1855, la municipalité de Saint-Marcel-de-Richelieu se déploie sur une superficie de plus de 51 kilomètres carrés dans la région administrative de la Montérégie, faisant partie de la municipalité régionale de comté Les Maskoutains. Elle regroupe aujourd’hui une population de plus de 500 Marcoloises et Marcelois.
Au nord de Saint-Hugues, dans l’extrémité nord de la MRC des Maskoutains, prend place cette municipalité, distante d’une trentaine de kilomètres de Saint-Hyacinthe, plus au sud. Borné par la rivière Yamaska à l’ouest, le territoire est parcouru par quelques ruisseaux : ruisseaux de la Descente Jérôme Bonin, Descente Saint-Marcel, du Bas du Rang.
C’est au milieu du XIXe siècle que ce coin de terre montérégienne prend vie avec l’implantation de la paroisse de Saint-Marcel, érigée en 1852, par suite de son détachement de Saint-Jude et de Saint-Aimé. Située au cœur du triangle formé par les villes de Sorel-Tracy, Drummondville et Saint-Hyacinthe, la municipalité de Saint-Marcel-de-Richelieu est bordée à l’ouest par la rivière Yamaska. Pour le reste, elle a ses frontières avec les limites municipales de Saint-Guillaume (MRC de Drummond), à l’est, Saint-David et Saint-Aimé (MRC Pierre-De Saurel), au nord, Saint-Louis et Saint-Hugues (MRC des Maskoutains), au sud.
Les Marcelois s’organisent en municipalité de paroisse dès 1855, en adoptant l’identification paroissiale. Ce n’est qu’à la fin de 1988 que l’endroit prendra son nom présent de Saint-Marcel-de-Richelieu, avec l’adjonction de la dénomination du comté auquel il appartenait, forme qui identifie depuis 1890 le bureau de poste local qui, entre 1856 et 1890, répondait à la désignation abrégée de Saint-Marcel. Saint-Marcel Ier, pape en 308-309, d’origine romaine, prend la succession de saint Marcellin mort en 304. Son grand mérite consiste à avoir rétabli le culte dans différents types de bâtiments, par suite du démantèlement des églises lors des persécutions. Suivant une légende qui remonte au Ve siècle, l’empereur Maxence l’aurait réduit au rang de palefrenier des écuries impériales. On célèbre sa mémoire le 16 janvier. Les citoyens de l’endroit ont adopté le nom collectif de Marcelois en 1986. Au cours des années 1950, on y cultivait sur une large échelle des concombres à marinades.
Le territoire aux larges horizons de la municipalité fait partie intégrante de la plaine des Basses-Terres du Saint-Laurent, à proximité relative du lac Saint-Pierre. Le sous-sol est une argile marine (dépôts de l’ancienne mer Champlain) faisant quelque vingt-cinq mètres (± 25 m) de profondeur avant de rencontrer un lit de matériaux de till datant de la dernière glaciation puis le toit de la roche en place constituée des schistes argileux de Lorraine et d’Utica.
Saint-Marcel-de-Richelieu se retrouve dans le bassin versant de la rivière Yamaska qui, elle, se trouve à être très encaissée, à la limite ouest du territoire municipal, et est un des principaux affluents du fleuve Saint-Laurent. Si la Yamaska et ses tributaires constituent un important sujet de préoccupation à caractère environnemental, elle demeure néanmoins un des plus beaux éléments du paysage régional, ce qu’elle doit à son val qui, dans notre environnement, est resté d’une bucolique hautement champêtre.
Compte tenu de la nature même des sols et du sous-sol, on comprend que l’érosion naturelle ait, à travers les siècles, fait en sorte que la partie aval des petits et moyens cours d’eau qui se rendent à la rivière présentent désormais ces formes de ravinements dont il a été question plus avant.
La municipalité entend faire respecter les normes minimales de protection des bandes riveraines et travailler avec le monde agricole local pour la mise en place de mesures et d’aménagements permettant de nous assurer d’un meilleur contrôle de la situation à cette enseigne.
Située principalement dans la partie ouest et sud-est de la municipalité, toujours dans l’axe de la rivière Yamaska, la forêt ne couvre plus qu’environ dix pourcents (< 10 %) du territoire. Il s’agit d’une forêt feuillue à mixte composée pour beaucoup d’érables, de frênes et de hêtres avec, de ci, de là, des intrusions de peuplements résineux comme des pinèdes et des prucheraies, surtout. Les boisés de ferme ont beaucoup été laissés pour compte au cours des dernières décennies, si ce n’est que pour l’exploitation relativement douce, pour ne pas dire artisanale, de quelques érablières. La municipalité compte aussi quelques plantations de conifères.
Après la fragmentation des grands massifs boisés, le couvert forestier se présente en cinq (5) îlots principaux faisant entre, pour les plus petits, une cinquantaine d’hectares et, pour le plus grand, quelque cent soixante-cinq hectares (± 50 à 165 ha) respectivement.
Dans le cadre de ce qui est devenu ‘’ Le mois de l’arbre’’ ou en d’autres circonstances, la municipalité s’est chargée de la distribution d’arbres auprès de ses citoyens. C’est près d’une dizaine de milliers d’arbres (± 10 000) de différentes espèces feuillues et résineuses qui ont été plantés un peu partout sur le territoire, au village comme à la campagne, que ce soit autour des maisons et de certains bâtiments de ferme ou, encore, dans des espaces moins propices à l’agriculture comme les coulées profondes dont il a déjà été question.
Tout le milieu riverain de la Yamaska présente un environnement intéressant pour la faune et la flore indigènes. Toutefois, considérant tout ce que nous venons de dire et d’écrire sur le territoire, il y a lieu de s’interroger sur la situation qui prévaut dans la vaste plaine agricole qui occupe le gros du territoire municipal pour l’ensemble des espèces animales et végétales car il ne fait aucun doute que leur nombre a été en régression constante au cours des dernières décennies.
Cela reste beaucoup moins vrai cependant pour des espèces d’oiseaux comme la bernache du Canada (outarde) ou l’oie des neiges (oie blanche). C’est ainsi que, tôt au printemps et tard à l’automne, par centaine de milliers d’individus, la grande sauvagine vient fréquenter nos terres nues qui lui servent de halte routière comme aire d’atterrissage, de repos et de ressourcement. Le spectacle qu’elle nous offre à son arrivée comme à son départ est tout simplement féérique.
Du côté de l’herpétofaune, certains sujets tels que des tortues, couleuvres, grenouilles, crapauds, rainettes, salamandres et tritons soient encore aperçus de temps à autre.
Certaines espèces animales, qu’il s’agisse tout spécialement ou encore d’un grand mammifère comme le cerf de Virginie, s’accommodent très bien de la présence d’une agriculture comme celle pratiquée dans notre secteur. Pour sa part, l’été venu, le cerf affectionne tout particulièrement nos champs de soya et de foin, lorsqu’il en est, alors qu’il trouve de moins en moins d’espaces de ravage d’hiver.
Il serait bien que les petites municipalités et les producteurs agricoles locaux puissent compter sur les services professionnels de personnes compétentes en matière d’écologie globale et d’approche écosystémique. Nature et agriculture devraient toujours pour ne pas dire obligatoirement aller de pair, selon nous.
Les principaux accès à la municipalité se font par la route nationale 239 qui traverse la municipalité d’est en ouest.
Coordonnées de Saint-Marcel-de-Richelieu :
117, rue Saint-Louis
Saint-Marcel-de-Richelieu
J0H 1T0.
Téléphone : 450 794-2832.
Site Web de Saint-Marcel-de-Richelieu : saintmarcelderichelieu.ca.
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