Municipalité de Saint-Marc-du-Lac-Long
Saint-Marc-du-Lac-Long est une petite paroisse de quelque 400 Marcoises et Marcois situé au sud-est de la région du Témiscouata (région du Bas-Saint-Laurent) aux frontières du Nouveau-Brunswick et de l’état américain du Maine.
Le village dont la superficie est de 147 kilomètres carrés, est sis sur les rives du Lac Long lequel traverse le village et va se déverser dans la rivière Cabano à une vingtaine de kilomètres plus à l’ouest. Ce lac, clair et limpide, permet diverses activités de plein air. Il est parsemé d’îles.
Saint-Marc-du-Lac-Long doit son existence au chemin de fer Transcontinental, construit ici entre 1908 et 1913. À l’époque la municipalité comptait quatre agglomérations: Bélanger, Courchesne, Glendyne et Les Étroits. Longtemps surnommé Les Étroits, le village devait ce toponyme au resserrement des deux rives du lac permettant à la route et au chemin de fer de traverser le lac.
Désigné Saint-Marc, ce vocable a été choisi parce qu’il s’agissait du seul évangéliste dont le nom n’avait pas encore été attribué dans le diocèse de Rimouski.
Les premiers résidants viennent du Nouveau-Brunswick. Il s’agit des Acadiens qui remontant les rivières Saint-François et Madawaska et s’installent à Glendyne. La Compagnie Fraser y établit une scierie qui fournissait l’emploi à une grande majorité des citoyens.
En 1914, on érige la première église. En 1919, le premier pont couvert relie les deux rives du lac Long sur la route 51 (devenue plus tard, la route 289 telle qu’on la connaît aujourd’hui). Mais ce pont a été la proie des flammes le 24 décembre 1920 et reconstruit en 1921. Plus tard, en 1939, le pont fut remplacé par celui qui existe actuellement.
Les moulins à bois Fraser, Morin, Lemay, Bélanger, Martin, Ouellet et Desrochers sont érigés et ont existé du début de la colonisation jusqu’en 1970. Ces moulins jouèrent un rôle important dans l’économie de Saint-Marc, mais tous ont été la proie des flammes au cours des années.
En 1921, le village brise son isolement grâce à l’installation du téléphone, mais le13 juin 1923, un feu de forêt ayant pris naissance dans la région d’Estcourt détruit plusieurs milliers d’acres de forêt et toute la partie sud du lac, jetant sur le pavé une trentaine de familles. L’église du village est également détruite par le feu. Le lendemain du sinistre, on réussit à rétablir une ligne téléphonique en renouant les fils cassés et en les suspendant tant bien que mal aux bouts des poteaux qui restent. On communique avec Rivière-Bleue et Edmundston, d’où vient la nourriture, ustensiles de cuisine et vêtements.
Suite au feu, la Compagnie Fraser démolit la scierie et plusieurs familles qui y travaillaient quittent le village. La Compagnie Fraser a ensuite enlevé les maisons qu’elle avait construites pour ses travailleurs.
Une deuxième église du village, rebâtie après l’incendie de 1923, flamba en 1956. La présente église a été construite en 1957.
Aujourd’hui, Saint-Marc se situe en plein cœur de la nature. L’orignal, le cerf de Virginie, les perdrix y habitent en grand nombre, ainsi que plusieurs espèces de poissons. La pêche et la chasse sont deux activités fort populaires dans notre coin de pays. Les chasseurs de petits gibiers courent le lièvre et la perdrix et les friands de gros gibiers chassent surtout le chevreuil et l’orignal. La chasse à l’ours fait aussi partie des excursions susceptibles de rapporter un trophée de chasse.
La localité se distingue par la beauté de son environnement naturel et les activités qui s’y rattachent. Chasseurs, pêcheurs, ornitologues, photographes, amateurs de quad et de motoneige y passent de mémorables moments. Centre équestre et campings aux abords du Lac Long, un lac calme et étroit parsemé d’îles, qui sillonnent pontons et bateaux.
Le lac Long fait le bonheur du pêcheur puisque suite à un ensemencement massif, l’omble de fontaine et le touladi y abondent.
L’observation des oiseaux est une activité appréciée à Saint-Marc. De nombreuses espèces viennent y faire leur nid. Parfois même, l’aigle à tête blanche et le harfang des neiges rendent visite au village. Le bihoreau gris, le kouac, du nom de son cri, fait la fierté des résidents de la communauté.
L’excursion en forêt, le camping sauvage, le ski de fond, la raquette, la motoneige et le véhicule tout terrain sont d’autant plus d’activités de plein air pratiquées à Saint-Marc qui sert de lieu de transition entre les pistes de motoneige du Québec et du Nouveau-Brunswick.
Festival d’été et carnaval ivernal. C’est ici que sont établies les installations de Glendyne, seule carrière à l’ardoise à ciel ouvert exploitée au Québec.
D’ailleurs, Saint-Marc-du-Lac-Long peut se vanter d’avoir une plage sur une île au centre du village. On peut s’y rendre par une passerelle de bois. Pour l’instant, on peut y faire du camping sauvage, pique-niquer et on a accès à un belvédère dans lequel on a une vue magnifique du Lac Long et de la Mine Glendyne. La baignade est sans surveillance.
Saint-Marc compte deux débarcadères municipaux pour les plaisanciers. Durant l’été, les motomarines et les bateaux parcourent le lac et prennent plaisir à passer sous les deux ponts. Les eaux sont peu profondes à certains endroits, mais des balises signalent les dangers à éviter et délimitent la voie à suivre pour la navigation.
Plusieurs activités sociales y sont organisées. La Journée western au mois de juillet et l’autocross au mois d’août sont deux des plus populaires.
Plusieurs érablières de la région exploitent les produits de l’érable. On y trouve une ardoisière, soit une carrière d’ardoise où s’activent plus de 300 employés. Cette carrière est la plus importante en Amérique du Nord.
Fait historique : Après la première guerre mondiale de 1914-1918, un train ramenant des soldats dans leur famille pour Noël déraille tout près du village, entraînant dans la mort une dizaine de soldats.
Coordonnées de Saint-Marc-du-Lac-Long :
12, rue de l’Église
Saint-Marc-du-Lac-Long
G0L 1T0
Téléphone : 418 893-2643
Site Web de Saint-Marc-du-Lac-Long : saintmarcdulaclong.ca.
Canton de Botsford
Limité à l’ouest par le Beau Lac, à l’est par l’imposant lac Long, ce canton de forme presque triangulaire possède une situation unique parmi les cantons du Québec en raison du fait qu’il est le seul, par son encoignure sud, à toucher à la frontière interprovinciale du Nouveau-Brunswick et à la frontière internationale des États-Unis, à l’ouest. Ne s’élevant pas plus haut que 533 mètres, son terrain ondulé est irrigué au sud par la rivière des Crocs et par quelques petits cours d’eau qui descendent en direction du lac Long.
Près de celui-ci se trouvent le lieu de de Glendyne et le village nommé Les Étroits. L’origine de l’attribution honorifique à cet espace cantonal est incertaine. Elle doit rappeler ou bien la mémoire d’un certain Amos Edwin Botsford (1804-1894), lieutenant-colonel qui a joué un rôle au cours de l’établissement très controversé de la frontière du Nouveau-Brunswick dont le tracé a été fixé par un acte du parlement britannique en 1851, ou bien celle de William Botsford (1773-1864), avocat et juge du Nouveau-Brunswick. Le canton a été proclamé en 1866.
Village Les Étroits
Cette petite agglomération se concentre au cœur de la municipalité de Saint-Marc-du-Lac-Long, à 60 kilomètres au sud de Rivière-du-Loup, dans la région du Témiscouata. Saint-Marc-du-Lac-Long fut fondée en 1914 sur la rive sud du lac Long où, en son milieu, le lac se rétrécit à tel point qu’il n’atteint que 150 mètres de largeur environ. Un bureau de poste ouvert en 1917, prit le nom descriptif des lieux, soit Les Étroits, appellation qui fut changée, en 1981, pour le nom de la municipalité. Un pont, construit à l’origine par le ministère de la Colonisation, joint les deux rives du lac à cet endroit qui fut également désigné sous le nom des Étroits-du-Lac-Long.
Saint-Marc-du-Lac-Long. Photo : Site Web de Saint-Marc-du-Lac-Long.
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