Saint-Magloire

Municipalité de Saint-Magloire

La municipalité de Saint-Magloire, constituée en 1875, occupe un vaste territoire de 209 kilomètres carrés dans la région administrative des Chaudière-Appalaches, sur le flanc sud des Appalaches canadiennes. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté des Etchemins. Saint-Magloire est peuplé par environ 750 Magloroises et Maglorois.

Saint-Magloire est une localité tranquille, bordée d’imposantes montagnes, fleurie en été et enneigée en hiver, où il fait bon vivre.

Saint-Magloire consacre l’essentiel de ses activités économiques au secteur agro-forestier.

Blottie au cœur d’un paysage d’une beauté indéniable, Saint-Magloire accueille en hiver des skieurs venus pratiquer leur sport préféré dans le Massif du Sud ; au printemps, on vient se sucrer le bec dans les cabanes à sucre; en été, on peut escalader le Mont Bonnet et en automne, admirer les magnifiques couleurs qui transforment le paysage.

Autrefois, c’étaient des chasseurs indiens qui visitaient ces terres, provenant de la région de la Réserve de Lorette et remontant la rivière Etchemin jusqu’aux pieds du Mont Bonnet pour se rendre ensuite à la rivière des Orignaux et à la rivière Daaquam.

Le premier arpentage a lieu en 1852, quand les limites du canton Roux sont tracés par l’arpenteur  François Têtu de Saint-Thomas de Montmagny. Un peu plus tard, le chemin Mailloux est tracé sur une longueur de vingt-quatre milles et traversait le canton du nord au sud, depuis l’église de Saint-Philémon jusqu’à la frontière américaine. Vers 1860, M. Louis Lacasse, un veuf de 24 ans natif de Saint-Charles, sema son premier grain à Saint-Magloire. Ensuite viennent Jean Lacasse, Normand Boulanger, François Boulanger, Eucher Boulanger, Narcisse Racine, Jean Racine, Laurent Couture, Édouard Samson et Étienne Santerre.

Dès le début de 1874, le curé Brochu demanda du bois aux paroissiens pour ériger la première église et au mois de juillet M. Elzéar Métivier de Buckland entreprend la construction grâce à de l’argent recueilli par les paroissiens. La première messe a lieu le 19 septembre 1875, mais la construction n’est pas achevée et l’église n’a pas encore de peintures ni de décoration, les travaux se sont poursuivis pendant plus de 15 ans.

De nos jours, la municipalité de Saint-Magloire développe plusieurs projets d’exploitation forestière, d’agriculture et de tourisme. C’est une municipalité vraiment petite, mais fière de ses origines et de son histoire. Remarquons justement que l’histoire du village a été rédigée par plus d’une douzaine de résidents et le site web de Saint-Magloire cite des épisodes fort intéressants.

Coordonnées de Saint-Magloire :

130, rue Principale
Saint-Magloire
G0R 3M0.

Téléphone : 418 257 4421.

Site internet de Saint-Magloire : saint-magloire.com.

Canton Bellechasse

Ce canton peu habité se trouve au sud de Saint-Magloire-de-Bellechasse dans les plateaux appalachiens dont le relief, à cet endroit, varie entre 360 et 520 m d’altitude. La rivière Daaquam lui sert de limite au sud et draine la rivière aux Orignaux. Ces cours d’eau font partie du réseau hydrographique de la rivière Saint-Jean qui se jette dans la baie de Fundy, au Nouveau-Brunswick. Le canton est situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est de la seigneurie dont il tire son nom. Proclamé en 1871.

Canton de Roux

Le canton de Roux est distant d’environ 60 km au sud-est de Lévis et il est éloigné de quelque 15 km à l’ouest de la frontière Québec – États-Unis. Son territoire est compris, en partie, dans celui de la municipalité de Saint-Magloire-de-Bellechasse. La rivière Etchemin prend sa source dans cette unité cantonale. L’abbé Jean-Henry-Auguste Roux (1760-1831), né en France, entre chez les Sulpiciens après des études en Sorbonne. Exilé en Angleterre lors de la Révolution française (1791-1794), ce prêtre royaliste se retrouve par la suite à Montréal. Il devient vice – supérieur général de cette association de prêtres séculiers, de 1798 jusqu’à son décès. Il est considéré comme l’un des plus instruits et des plus éloquents prédicateurs de son siècle. Il a joué un rôle très important sur le plan religieux, civil et politique. Il est l’auteur d’une « Vie de la Sœur Bourgeoys » (1818). Proclamé en 1867.

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Paysage rural. Source de l’image : Site Web de Saint-Magloire.

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