Saint-Luc-de-Vincennes
La municipalité de Saint-Luc-de-Vincennes est située dans la municipalité régionale de comté des Chenaux, faisant partie de la région administrative de la Mauricie. Déployée sur un territoire de 54 kilomètres carrés, Saint-Luc-de-Vincennes, constituée civilement en, est le chef-lieu de la MRC des Chenaux. La municipalité regroupe une population d’environ 600 Lucoises et Lucois.
Sise au nord de Champlain et à l’ouest de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Saint-Luc-de-Vincennes, parfois antérieurement désignée comme Saint-Luc-de-Champlain, est traversée en son son centre par la rivière Champlain. L’installation d’une tannerie, en 1851, à proximité de ce cours d’eau, marque les débuts du développement des lieux. À cette époque, on désignait l’endroit comme le village d’Ayotte, nom d’un censitaire de la seigneurie Champlain, Siméon Ayotte, qui habitait le Troisième Rang vers 1850.
En 1858, les habitants du village d’Ayotte demandent à l’évêque de Trois-Rivières, monseigneur Thomas Cooke, l’érection d’une nouvelle paroisse. Ne se laissant pas rebuter par son refus, ils reviennent à la charge en 1859 en bâtissant une chapelle que le prélat met sous le patronage de Saint-Luc parce qu’il avait été sacré évêque le 18 octobre 1852, jour de la Saint-Luc.
Détachée de Saint-Narcisse, de Saint-Tite et de la Visitation-de-Champlain, la paroisse de Saint-Luc, qui comptait 95 familles en 1861, était officiellement érigée en 1864, suivie de près en 1865 par l’établissement de la municipalité de paroisse qui en reprenait le nom et par l’ouverture d’un bureau de poste dénommé Vincennes, désignation modifiée en Saint-Luc-de-Vincennes en 1991.
Vu que l’appellation Vincennes identifiait couramment les lieux tout comme celle de Saint-Luc-de-Vincennes, attribuée à la commission scolaire créée en 1865, on a procédé, en 1991, au changement du nom et du statut de municipalité de la paroisse de Saint-Luc en ceux de municipalité de Saint-Luc-de-Vincennes. Cette décision permet de mieux distinguer cette municipalité des trois autres qui, au Québec, portent aussi le nom de Saint-Luc, soit dans le Bas-Saint-Laurent, en Chaudière-Appalaches et en Montérégie.
Le constituant Vincennes rappellerait le souvenir de Jean-Baptiste Bissot de Vinsenne ou Vincennes (1668-1719), sous-enseigne des troupes de la Marine, propriétaire de la seigneurie de Vincennes, dans la région de Lévis, qui avait été concédée en 1672 par son oncle, l’intendant Talon, à son père, François Bissot. Cette concession avait été effectuée en faveur des fils de François, Jean-Baptiste et Charles-François. La dénomination collective Lucois qui marque le sentiment d’appartenance des citoyens à Saint-Luc-de-Vincennes a été adoptée en 1986. La composition du sol de l’endroit, qui comporte de l’argile en profondeur, favorise les glissements de terrain : ceux de 1823, 1878, 1895, 1981 et 1986 comptent parmi les plus remarquables. Anciennement, l’économie lucoise s’alimentait à l’exploitation forestière, à l’agriculture, ainsi qu’à la culture du lin et des fraises. De nos jours, l’agriculture, quelques commerces et petites industries composent le paysage économique de Saint-Luc-de-Vincennes.
À Saint-Luc-de-Vincennes, une Société d’Histoire existe pour garder présents les faits et les évènements marquants de son quotidien et dont lLes objectifs sont les suivants : Rechercher, acquérir, conserver et rendre accessible à la population des documents manuscrits, imprimés et cartographiques ainsi que des objets se rapportant à l’histoire de la municipalité.
Coordonnées de Saint-Luc-de-Vincennes :
600, rue de l’Église
Saint-Luc-de-Vincennes
G0X 3K0
Téléphone : 819 295-3782.
Site Internet de Saint-Luc-de-Vincennes : stlucdevincennes.com.
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