Municipalité de paroisse de Saint-Léon-de-Standon
Constituée civilement le 1er janvier 1874, la municipalité de paroisse de Saint-Léon-de-Standon s’étend sur une superficie d’environ 138 kilomètres carrés et regroupe une population de plus de 1100 Standonniennes et Standoniens.
Cette municipalité, distante de Québec de 80 kilomètres et de Sainte-Germaine-du-lac-Etchemin d’une quinzaine de kilomètres, occupe l’extrémité sud de la Municipalité régionale de comté de Bellechasse, au sud de Saint-Nazaire-de-Dorchester, et qui fait partie de la région administrative de Chaudière-Appalaches, Le peuplement standonnien s’étire sur la rive est de la rivière Etchemin qui serpente dans la localité surnommée la Petite Suisse en raison de la beauté du paysage. Le mont Orignal, avec ses 625 mètres, forme l’arrière-plan du secteur sud-est de cette municipalité. Dès le début du XIXe siècle, Gilbert (1786-1876) et William Henderson (1783-?) s’installent dans la partie est du canton de Frampton qui allait devenir Saint-Léon-de-Standon.
Toutefois, Stanislas Drapeau signale, en 1863, qu’il s’agit d’une « nouvelle paroisse » et précise que « la chapelle de Saint-Léon est construite dans la concession appelée Maryville ». Rattaché à Saint-Malachie, au nord-ouest, de 1823 à 1871, l’endroit acquiert son autonomie avec la création de la paroisse en 1871, bientôt suivie de la municipalité de paroisse du même nom en 1874.
Le 29 décembre 1882, le territoire standonnien s’enrichira de parties des territoires de Sainte-Germaine-du-Lac-Etchemin, de Saint-Malachie et du canton de Standon. L’appellation choisie, anciennement abrégée souvent en Saint-Léon, se veut un hommage à l’abbé Louis-François-Léon Rousseau (1831-1898), premier curé de Saint-Malachie (1857-1867) et curé de Montmagny (1869-1898), qui apporte son aide lors de la fondation de la paroisse.
L’ajout de l’élément Standon, qui identifie le bureau de poste ouvert en 1855, marque l’inclusion de cet espace dans le canton de Standon, proclamé en 1831. Les premiers colons venaient de la ville d’Angleterre homonyme, dans le Hertfordshire, qui a donné son nom à l’entité cantonale. L’agriculture constitue l’activité principale des Standoniennes.
Notons qu’un circuit patrimonial invite les visiteurs à découvrir l’histoire de la municipalité. En parcourant le cœur du village, ce circuit permet de retrouver dans le patrimoine bâti tout ce qui a fait l’histoire de Saint-Léon-de-Standon. En effet, des panneaux d’interprétation installés dans des endroits stratégiques, racontent la petite et la grande histoire de ce coin de pays.
Canton de Standon
Situé à environ 50 km au sud-est de Lévis et s’approchant de la frontière canado-américaine d’une trentaine de kilomètres, le canton de Standon est borné au sud par la très sinueuse rivière Etchemin qui collecte les eaux du ruisseau Rover et des rivières Blanche, à Bœuf et des Fleurs. Sauf dans la municipalité de la paroisse de Saint-Léon-de-Standon implantée à l’ouest, près de la rivière Etchemin et dans celle de Saint-Luc à l’est, l’habitat très clairsemé et extensif se déploie sur un terrain généralement élevé dont le point culminant dépasse 600 m d’altitude. Cette division géographique tire son appellation de l’agglomération la plus importante qui porte ce nom en Angleterre, soit celle du Hertfordshire, à environ 30 km au nord de Londres. Le toponyme anglais Standon dérive de standune, qui provient de « stony dune » ou « stony hill », signifiant colline rocheuse. Proclamé en 1831.
Lieu-dit Hennepin
Isolé dans le Cinquième Rang du canton de Standon, ce lieu-dit se trouve dans la municipalité de Saint-Léon-de-Standon, sise à une cinquantaine de kilomètres au sud de Québec, dans le bassin de l’Etchemin. Attirées par les belles terres arables qui s’étendent à cet endroit, quelques familles sont venues s’y établir au début du XXe siècle. Le bureau de poste de l’endroit, ouvert en 1911, a pris le nom de Hennepin, mais l’instauration de la poste rurale a entraîné sa fermeture en 1948. N’offrant aucune ressource particulière, la petite agglomération s’est peu développée si bien qu’aujourd’hui elle est pratiquement inoccupée. Le patronyme choisi pour désigner ce lieu-dit honore la mémoire de Louis Hennepin (1626-vers 1705) prêtre récollet, missionnaire, explorateur, historiographe. Désigné pour accompagner Cavelier de La Salle dans ses explorations, il descend le Mississippi et se rend jusqu’en Louisiane, en 1679-1680. Il a publié deux récits de voyage : « Description de la Louisiane » (1683) et « Nouveau voyage d’une Pays plus grand que l’Europe » (1698).
Hébergement
Au Vieux Presbytère de Saint-Léon de Standon. 99, rue Saint-Pierre, Saint-Léon-de-Standon. 5 unités.
Coordonnées de Saint-Léon-de-Standon :
100A, rue Saint-Pierre
Saint-Léon-de-Standon
G0R 4L0.
Téléphone : 418 642-5034.
Site Web de Saint-Léon-de-Standon : st-leon-de-standon.com.