Municipalité de Saint-Jude

Municipalité montérégienne de Saint-Jude

D’une superficie d’environ 78 kilomètres carrés et peuplée de 1100 Rochvilloises et Rochvillois, érigée en municipalité le 11 janvier 1835, Saint-Jude se trouve dans la région administrative de la Montérégie et fait partie de la municipalité régionale de comté Les Maskoutains.

En 1843, une partie du territoire fut détachée et la municipalité de Saint-Barnabé-Sud a été créé sur ces terres, alors en 1853 et 1875, deux autres terrains furent cédées à la paroisse de Saint-Marcel et à la paroisse de Saint-Louis. En 1908, un nouveau démembrement eut lieu pour former la municipalité de Saint-Bernard de Michaudville.

Cependant, la municipalité de Saint-Jude est l’un des municipalités les plus «symboliques» au Québec, parce que c’est en 1902 (plusieurs publications parlent de 1905, cependant, l’Assemblée nationale du Québec a constaté que c’était en 1902) à Saint-Jude, que son curé, l’abbé Elphège Filiatrault, a créé le drapeau «Carillon», la première version et l’ancêtre du drapeau officiel du Québec «Fleurdelisé». Ce drapeau flotte sur son presbytère en 1902.

Le «Carillon», se compose de la croix blanche sur un fond bleu portant des fleurs de lis, dans chaque coin, pointant vers le centre. En 1948, au moment d’adopter le drapeau du Québec, le premier ministre M. Duplessis choisit le Carillon à condition de poser les fleurs verticalement ce qui symbolise la droiture du peuple québécois.

Un attrait pour les touristes est le pont couvert en bois fabriqué à l’ancienne en 1991 par la Corporation d’aménagement récréotouristique de Saint-Jude en collaboration avec la municipalité.

Le 11 mai 2010, la terre s’est ouverte à Saint-Jude, engloutissant une partie de ce village montérégienne. Les sauveteurs ont les corps sans vie d’un couple de leurs deux filles. Les quatre membres de la famille se trouvaient au sous-sol de leur élégante maison de campagne en train d’encourager le Canadien de Montréal, lorsque le glissement de terrain s’est produit. Il a laissé un grand cratère et il a aussi avalé trois voitures et un tronçon de route asphaltée.

Historique de la municipalité de Saint-Jude

À moins de 20 km au nord de Saint-Hyacinthe, entre Saint-Barnabé-Sud et Saint-Bernard-Partie-Sud, prend place la municipalité de Saint-Jude, parcourue par les eaux de la rivière Salvail. L’origine historique de ce coin de de terre maskoutain remonte au début du XIXe siècle avec l’arrivée d’un contingent de colons et du premier curé en 1822. Suivra l’érection canonique de la paroisse de Saint-Jude (1831), non canonique de la paroisse de Saint-Jude (1831), dont sera détachée la paroisse de Saint-Barnabé en 1842, et son érection civile (1835). Reprenant en partie la dénomination paroissiale, la municipalité répondant au nom de Saint-Jude, tout comme la paroisse et le bureau de poste ouvert en 1851, faisait l’objet d’une reconnaissance officielle.

Cette dénomination rappelle l’apôtre du Ier siècle, Jude ou Thadée, frère de Jacques le Mineur dont la fête est célébrée le 28 octobre. La proximité de Saint-Simon a probablement exercé quelque influence, car saint Simon dit le Cananéen ou le Zélote, l’un des douze apôtres, figure à la même date dans le calendrier liturgique. Par ailleurs, le nom originel de l’endroit souligne que le territoire se situait à ce moment-là partiellement dans la seigneurie de Saint-Ours, concédée en 1672 à Pierre de Saint-Ours. L’un des propriétaires subséquents de la seigneurie, Pierre-Roch de Saint-Ours (1757), a vu son prénom identifier anciennement les lieux sous l’appellation de Rochville, dont on a extrait le gentilé reconnu des citoyens de Saint-Jude, Rochvillois. L’arrivée du chemin de fer, dans la seconde moitié du XIXe siècle, a largement contribué, comme dans de nombreux autres cas au Québec, au développement de la localité.

Coordonnées de Saint-Jude :

940, rue du Centre
Saint-Jude
Québec
J0H 1P0.

Téléphone : 450 792 3855.

drapeau carillon
Le Carillon, le premier drapeau du Québec. Image libre de droit.

Pour en apprendre plus :

Laisser un commentaire