Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton
I
Saint-Isidore-de-Clifton est une municipalité accueillante, située dans la région administrative de l’Estrie, à 30 minutes de Sherbrooke. Elle fait partie de la Municipalité régionale de comté du Haut-St-François. Son territoire s’étend jusqu’à la frontière de l’État du New-Hampshire. La municipalité s’étend sur plus de 178 kilomètres carrés. Elle regroupe environ 800 Isidoriennes et Isidoriens.
Saint-Isidore-de-Clifton, niché dans les Appalaches, située en terrains vallonnés et surnommé la Vallée du Bonheur par les Abénaquis, propose une vue panoramique époustouflante, de grands espaces de même qu’une vie communautaire active pour ses citoyens.
La municipalité actuelle de Saint-Isidore-de-Clifton naît du regroupement de Saint-Isidore-d’Auckland et du Canton de Clifton, partie-Est. Ce regroupement a eu lieu le 24 décembre 1997.
Les premiers colons s’établissent sur le territoire du canton de Clifton en 1860.
En 1884, la localité s’appelait Popeville, en l’honneur de M. Pope, président de Standard Chemical à Cookshire. Cette compagnie produisait du charbon et de l’alcool de bois. À l’époque, c’était donc propriétaire de la majorité des terrains de la colonie.
II
À part quelques familles irlandaises qui ont quitté Randboro et Sawyerville pour s’installer à Saint-Isidore, la majorité des premiers résidents provenaient de la Beauce.
C’est grâce au passage du chemin de fer Maine Central, qui traversait le territoire que les premiers colons ont pu s’installer sur des lots de bois à moitié défrichés. Au fait, les premiers citoyens durent faire plusieurs pressions auprès du conseil de la municipalité de Saint-Malo pour avoir des services nécessaires, dont un chemin carrossable entre ces deux sites puisqu’ils devaient parcourir cinq milles pour assister aux réunions du conseil et à la messe le dimanche.
Thomas Perron construit le premier moulin à scie, en 1906. Le feu détruit ce moulin, mais on l’a reconstruit. En 1907, la première école et le premier magasin général y sont ouverts. La première église est bénite en 1908.
Finalement, c’est en 1910, que Saint-Isidore-d’Auckland voit le jour par son détachement de la municipalité de Saint-Malo. C’est également en 1910 que le bureau de poste à été inauguré (avant ce jour, le courrier se rendait à l’adresse postale de Doncaster).
III
En 1923, une cordonnerie et une manufacture de châssis ouvraient leurs portes. Tandis qu’en 1924, on ouvre la première Caisse populaire. Dans les années 1920, deux boutiques de forge ont vu le jour alors que la Southern Canada Power amène l’électricité et que le Canadien Pacifique construit une gare de chemin de fer. En 1945, on forme la Société Coopérative Agricole et c’est en 1951 qu’on implante les premiers systèmes de protection incendies et d’aqueduc et d’égouts.
L’agriculture représente, encore aujourd’hui, un mode de vie pour plusieurs résidents du village. D’ailleurs, très présente dans le milieu, on ne pourrait passer sous silence l’industrie forestière où une partie de la population trouve emploi. Bref, l’exploitation forestière, acéricole et agricole sont les piliers de l’économie locale.
Soucieux de leur environnement, les citoyens de Saint-Isidore-de-Clifton amorcent un virage vert. La population s’est donnée comme objectif à long terme, de devenir un village écologique – écovillage. Ils ont aménagé plusieurs petits parcs, et embellissent chaque été leur propre parterre. L’implantation de services tels le Marché de Solidarité les Amis de la Terre de la Région de Saint-Isidore de Clifton, le Camping Vert, les jardins communautaires, la revitalisation du centre du village, etc. a eu lieu. En 2003, après plus de 15 ans d’attente, la municipalité a pu construire une usine d’épuration afin de rencontrer les normes en matière de protection de l’environnement.
IV
Environ 75 commerces et entreprises ont pignon sur rue à Saint-Isidore-de-Clifton et donnent de l’emploi à près de 75% des travailleurs locaux. Plusieurs équipes de bénévoles travaillent au maintien d’une dizaine de groupes de services et d’entraide. On y trouve des plantations de sapins, deux scieries, des productions laitières et bovines, des élevages d’agneaux qui assurent la vitalité économique du village.
Le Centre d’arts visuels Point de Vue offre des expositions sur l’art contemporain. Tout à côté, une charmante petite église mérite une visite. Sur le chemin de Saint-Mathias-de-Bonneterre, on observe des digues de castors, un cheptel de chevreuils ou l’orignal. Un camping écologique (le Camping Vert) a été aménagé au centre du village.
Saint-Isidore est situé sur la route 253.
Coordonnées de Saint-Isidore-de-Clifton :
66, chemin Auckland
Saint-Isidore-de-Clifton
J0B 2X0
Téléphone : 819 658-3637
Site Internet de Saint-Isidore-de-Clifton : st-isidore-clifton.qc.ca
Canton d’Auckland
Ce canton, proclamé en 1806, situé à environ 30 km au sud-est de Sherbrooke, est borné à l’est par la sinueuse frontière canado-américaine qui le sépare du New Hampshire. Sa limite nord coïncide avec une route sur laquelle s’est greffé le hameau de Saint-Mathias-de-Bonneterre, inclus dans l’ancienne municipalité de Saint-Isidore-d’Auckland. Plus au sud se trouvent la petite municipalité de Saint-Malo et le hameau de Malvina.
Arrosé surtout par des cours d’eau tributaires de la rivière Saint-François, telle la rivière Eaton, son terrain, inégal et accidenté, passe de 312 m d’altitude, près de cette dernière, et s’élève jusqu’à 650 m, près de la frontière. Il y devient montagneux. Le nom attribué à ce canton est sans doute celui de l’homme d’État anglais William Eden (1745-1814), 1er baron d’Auckland. À titre de commissaire pour l’Amérique du Nord, il avait été chargé, en 1778, de négocier des conditions de paix qui furent refusées par le Congrès des États-Unis.
Hameau de Saint-Mathias-de-Bonneterre
Saint-Mathias-de-Bonneterre est un hameau situé à environ 45 km au sud-est de Sherbrooke, à 25 km au sud-ouest du mont Mégantic. Ainsi à 5 km de la frontière de l’État du New Hampshire. L’agglomération se développe à proximité du ruisseau Lyon, de part et d’autre du Onzième rang.
Cette route se trouvant à la limite de deux municipalités, les résidents du côté nord font donc partie de la municipalité du canton de Newport. Alors que ceux du côté sud habitent dans la municipalité de Saint-Isidore-d’Auckland. Le toponyme reprend le nom de la paroisse de Saint-Mathias. Les autorités ecclésiastiques l’ont érigé canoniquement en 1943. Celui du bureau de poste de Bonneterre en fonction de de 1945 à 1969. Bonneterre a choisi comme nom populaire de Newport dans l’édition 1968 du « Répertoire des municipalités ».
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