Saint-Frédéric

Municipalité de Saint-Frédéric

La municipalité de paroisse de Saint-Frédéric est une des municipalités de la MRC de Robert-Cliche qui fait partie de la région administrative de Chaudière-Appalaches. Cette municipalité regroupe plus de 1100 Frédéricoises et Frédéricois et la superficie totale de Saint-Frédéric est d’environ 73 kilomètres carrés.

Cette municipalité de la Beauce est située à trois kilomètres au nord de Tring-Jonction et à douze kilomètres à l’ouest de Saint-Joseph-de-Beauce. Le relief de la chaîne des Appalaches sert de large encadrement au territoire et la rivière des Fermes arrose sa partie sud-est. La paroisse de Saint-Frédéric, qui a donné son nom à la municipalité de paroisse officiellement établie en 1855 et au bureau de poste ouvert en 1862, faisait l’objet d’une érection canonique en 1851 et civile le 1er juillet 1855, quoique les premiers établissements remontent à l’aurore du XIX siècle.

Cette dénomination évoque la mémoire de l’abbé Frédéric Caron (1806-1882), curé de Saint-Joseph-de-Beauce (1847-1851) et premier curé de Saint-Frédéric de 1851 à 1856. On lui doit, entre autres réalisations, la chapelle bâtie en 1851 et le presbytère l’année suivante. Son saint patron est un prélat néerlandais du IXe siècle, évêque d’Utrecht après 825.

Le territoire originel de la municipalité actuelle avait été détaché de la seigneurie Saint-Joseph-de-Beauce ou Saint-Joseph-de-la-Nouvelle-Beauce, ainsi que de la paroisse de Saint-Joseph, d’où les premiers habitants étaient originaires pour la plupart, ce qui pourrait expliquer qu’anciennement on utilisait quasi exclusivement l’appellation Saint-Frédéric-de-Beauce.

En 1918, Saint-Frédéric a vu son territoire amputé à la faveur de la constitution de la municipalité de Tring-Jonction. Sur le plan économique, l’agriculture domine et l’endroit compte sur la présence de quelques établissements commerciaux. L’élevage du porc, la commercialisation des produits de l’érable et l’agriculture forment la base de l’économie frédéricoise. La population de Saint-Frédéric s’enorguellit de compter parmi ses fils les plus célèbres le cardinal Louis-Albert Vachon, né en 1912, archevêque de Québec de 1981 à 1990.

Quant aux attraits touristiques de Saint-Frédéric, les Frédéricois sont d’avis que leur municipalité brille par la diversité des attraits. Ils disent que l’on pense à la cueillette de bleuets, à une bonne rigolade au théâtre d’été ou bien de recueillement spirituel, vous pourrez y vivre toute une gamme d’émotions. On y trouver la Bleuetière Goulet, le Centre marial Notre Dame, Grondair qui offre les envolées touristiques, le Théâtre du Vieux Couvent, des nombreux bons restaurants et beaucoup plus. À la mi-novembre de chaque année, la chambre de commerce de Saint-Frédéric organise un souper afin de permettre aux membres de se retrouver et de faire une rétrospective des réalisations de l’année. Un aéroport dessert Saint-Frédéric et la région.

La distance entre cette municipalité beauceronne et Thetford Mines est de 27 kilomètres, la ville de Québec, 70 kilomètres et 90 kilomètres la séparent de l’état américain du Maine. Saint-Frédéric est accessible par la route 112 qui se fraie un passage au cœur de la municipalité depuis l’autoroute 73 et les routes 173 et 108.

Coordonnées de Saint-Frédéric :

850, rue de l’Hôtel-de-Ville
Saint-Frédéric
G0N 1P0

Téléphone : 418 426-3357.

Site Web de Saint-Frédéric : saint-frederic.com.

Pour en apprendre plus :

Parc Millénaire de Saint-Frédéric. Source de la photographie : Site Web de la municipalté.
Parc Millénaire de Saint-Frédéric. Source de la photographie : Site Web de la municipalté.
École Louis-Albert Vachon. Cette école porte le nom de ce cardinal, archevêque du Québec entre 1891 et 1900, l'un des fils les plus illustres de la municipalité. Source de la photographie : Site Web de Saint-Frédéric.
École Louis-Albert Vachon. Cette école porte le nom de ce cardinal, archevêque du Québec entre 1891 et 1900, l’un des fils les plus illustres de la municipalité. Source de la photographie : Site Web de Saint-Frédéric.

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