Municipalité de Saint-François-de-l’Île-d’Orléans
Saint-François-de-l’Île-d’Orléans se déploie sur plus de 30 kilomètres carrés, mais la municipalité ne compte que 600 résidents permanents – Saint-Fransascoises et Saint-Fransascois. Elle fait partie de la MRC de l’Île-d’Orléans et de la Communauté métropolitaine de Québec.
En fait, Saint-François est le plus petit village de toutes les municipalités de l’Île-d’Orléans, mais à l’instar d’autres villages de l’île, il conserve aussi plusieurs bâtiments historiques qui témoignent du passé de l’endroit. La municipalité se distingue par ses paysages champêtres charmants et par les vues qui s’ouvrent sur le fleuve, sur la région de Charlevoix et sur la Côte-de-Beaupré.
Saint-François se situe à l’extrémité est de l’île, formant ainsi la pointe de l’île à 30 kilomètres en aval de la ville de Québec. Le territoire de la municipalité comprend également l’arrière-fief d’Argentenay ainsi que les Îles Madame et les îles aux Ruaux.
Selon la légende locale, très bien appuyée par des témoignages des résidents de Saint-François, la vigne sauvage locale qu’on voit à côte du village est la même qui a valu à l’Île d’Orléans son premier nom l’Île de Bacchus, donné par le même Jacques Cartier.
L’église locale, qui date de 1734, a été témoin de plusieurs événements historiques, par exemple, lors du siège de 1759, elle a servi d’hôpital aux troupes anglaises. Les visiteurs y ont accès en période estivale et une exposition de photos s’y trouve.
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Au cœur du village, entre l’église et le centre communautaire, est sise la plus vieille école de Fabrique du Québec, construite en 1869.
La tour d’observation à la Halte routière, point de repère des visiteurs, est un des principaux attraits de la municipalité et aussi l’endroit le plus fréquenté à l’Île d’Orléans. En montant ses 98 marches, on peut y admirer la vue panoramique des terres de Saint-François, du cap Tourmente, du mont Sainte-Anne et de l’archipel de Montmagny avec ses îles Madame et aux Ruaux (Ruau). À cet endroit, le fleuve est dix fois plus large qu’en face de Québec et ses eaux deviennent salées.
C’est à Saint-François que le Parc des Bisons de l’Île d’Orléans est situé. C’est un parc unique en son genre qui abrite le troupeau de bisons le plus gros au Québec (plus de 400 têtes). Les visiteurs peuvent y observer les bisons qui habitent dans leur milieu naturel. Trois lacs se trouvent dans le site. Ces lacs sont aménagés pour le canot, le kayak, le pédalo et le radeau pneumatique.
Les visiteurs peuvent parcourir le Parc des Bisons dans leur propre viature, en suivant un chemin de terre de 4 kilomètres de longueur. Des panneaux d’interprétation sont installés aux abords des lacs. On peut parcourir au pied un sentier pédestre qui mène à une colline du sommet de laquelle on a le droit à une vue panoramique sur les environs. Le parcours du sentier prendra environ 45 minutes. Le sentier est accessible aux fauteuils roulants.
Le Bison Futé, un restaurant à l’intérieur du Parc des Bisons concocte des plats à base de viande de bison, entre autres.
Pointe Argentenay
Dès le 10 mai 1650, Olivier Letardif, procureur de la seigneurie de la Côte-de-Beaupré, cédait à Louis d’Ailleboust “la pointe de l’île d’Orléans au nord-est et depuis icelle pointe jusques à la rivière Delphine (aujourd’hui Dauphine)”. D’Ailleboust, qui détenait le titre d’Argentenay de sa mère, attribua ce nom à l’arrière-fief dont le gouverneur Jean de Lauson lui confirma la concession deux ans plus tard, soit en juillet 1652. Depuis lors, la pointe, tournée vers le cap Tourmente et repère important pour la navigation sur le Saint-Laurent, a pris la désignation de l’arrière-fief qui correspond aujourd’hui au territoire de la municipalité de Saint-François.
Les cartes anciennes indiquent couramment Argentenay pour désigner cette partie de l’île d’Orléans, mais il faut attendre 1887 pour qu’une carte mentionne Pointe Argentenay pour désigner l’accident géographique proprement dit. Bayfield avait noté Pointe Traverse en 1834, s’inspirant sans doute du Passage de la Traverse signal. Par Bellin en 1764. Au nord de la pointe, à proximité de l’anse aux Canards, également connue sous le nom d’Anse Argentenay, le seigneur d’Ailleboust avait fait construire un manoir, un moulin et une chapelle, à même son domaine propre. S’y dresse aujourd’hui un belvédère, à environ 1 km au nord-est de l’église de Saint-François, d’où l’on peut admirer la pointe, le Saint-Laurent, les îles voisines, le cap Tourmente et l’horizon des Laurentides. Dans la toponymie française, Argentenay est le nom d’un village champenois de l’actuel département de l’Yvonne. Variante : Pointe des Allemands.
Coordonnées de Saint-François-de-l’Île-d’Orléans :
337, chemin Royal
Saint-François-de-l’Île-d’Orléans
G0A 3S0.
Téléphone : 418 829-3100.
Voir aussi :
- Armoiries de Saint-François-de-l’Île-d’Orléans
- Église de Saint-François-de-l’île-d-Orléans
- Municipalité régionale de comté de l’Île-d’Orléans
- Communauté métropolitaine de Québec (CMQ)