Municipalité Saint-Félix-de-Dalquier dans l’Abitibi
Peuplée par moins de mille Dalquiéroises et Dalquiérois, la municipalité de Saint-Félix-de-Dalquier s’étale sur environ 114 kilomètres carrés. Cette municipalité a été constituée civilement le 20 octobre 1932 et fait partie aujourd’hui de la MRC de l’Abitibi, dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue.
Voisine immédiatement au nord de la ville d’Amos, ce qui lui a valu la désignation populaire d’Amos-Nord au début des années 1950., la municipalité de Saint-Félix-de-Dalquier occupe à peu près le centre du territoire de la MRC d’Abitibi, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Barraute. Couramment identifiée sous l’appellation de Saint-Félix, cette municipalité, créée en 1932 à partir du territoire de la municipalité des cantons unis de Figuery-et-Dalquier, a reçu sa dénomination de la paroisse fondée en 1921 et érigée canoniquement en 1925.
Bien que l’on ignore le motif d’attribution de ce nom, il rappelle peut-être le pape Félix Ier, qui a régné de 269 à 274. Quant à Dalquier, il provient du canton auquel le territoire se rattache. Proclamé en 1916, il célèbre la mémoire d’un militaire français, Jean d’Alquier de Servian, nom également orthographié D’Alquier ou Dalquier. Les premiers Dalquiérois se sont implantés dans le coin de pays en 1921, à la faveur du vaste mouvement de colonisation du territoire abitibien qui avait alors cours.
Canton de Dalquier
La limite méridionale de ce canton passe au milieu de la ville d’Amos où coule la rivière Harricana. Le point culminant de son relief s’élève à 408 mètres, au sud-ouest de Saint-Félix-de-Dalquier. Les rangs, distribués horizontalement au nord D’Amos, sont déboisés. Le personnage honoré pour identifier cette division territoriale est Jean d’Alquier de Servian, l’un des militaires les plus âgés qui participèrent à la guerre de Sept Ans, puisqu’il était devenu lieutenant dès 1710. Il était déjà chevalier de Saint-Louis lorsqu’il est arrivé en Nouvelle-France en 1755.Il a
participé au siège de Chouaguen (Oswego, État de New York) en 1756 comme capitaine de grenadiers au régiment de Béarn et, en avril 1760, il commandait une brigade au cours de la bataille de Sainte-Foy. Blessé, il fut conduit à l’Hôpital Général de Québec et libéré après la capitulation de Montréal en septembre 1760. Il s’embarqua pour la France en octobre de la même année. Bien que la graphie officielle ne retienne pas l’apostrophe, la plus couramment utilisé dans les sources documentaires est d’Alquier ou D’Alquier. Le nom du canton de Dalquier a été retenu en 1907 par le ministre des Terres et Forêts.
Des attraits de la municipalité signalerons le parc Rosaire Mongrain, situé aux coins des rues Sylvio-Langlois et de l’Aqueduc. Ce parc porte le nom de M. Rosaire Mongrain, maire de Saint-Félix-de-Dalquier de 1989 à 2007. On trouvera dans ce parc des modules de jeux pour les enfants, des appareils d’exercices pour les adultes et un jeu d’eau.
Le complexe sportif se situe au 41, rue de l’Aqueduc. Ce bâtiment regroupe plusieurs activités. D’ailleurs on trouve à proximité un terrain de baseball, réalisé en 2005 pour les jeux du Québec et conçu dans la catégorie Bantam, ainsi qu’un terrain de soccer situé derrière l’école.
Coordonnées de Saint-Félix-de-Dalquier :
41, rue de l’Aqueduc
Saint-Félix-de-Dalquier
J0Y 1G0.
Téléphone : 819 727-1732.
Site Internet de Saint-Félix-de-Dalquier : stfelixdedalquier.ca.