
Municipalité de Saint-Dominique-du-Rosaire
Environ 450 Dominiquoises et Dominiquois résident à Saint-Dominique-du-Rosaire, une municipalité située dans la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue sur une superficie de plus de 512 kilomètres carrés. La municipalité, qui fait partie de la MRC de l’Abitibi, est située à proximité de la municipalité de la Baie-James.
Saint-Dominique-du-Rosaire, fondée en 1926, a été nommée en l’honneur de saint Dominique de Guzman, connu pour sa dévotion envers la Vierge du Rosaire.
L’économie de la localité a longtemps reposé sur l’agriculture, mais elle connaît aujourd’hui une forte progression dans un tout autre domaine. En effet, c’est l’activité minière qui y occupe maintenant une place de choix, représentée par la mine Géant Dormant.
La forêt occupe également une place majeure dans le développement de la municipalité. La Coopérative forestière de Saint-Dominique emploie plus de 100 personnes.
Parmi les curiosités de Saint-Dominique-du-Rosaire, on remarque un cimetière indien situé en bordure du lac Obalski, un site d’observation sur les collines Béarn, un pont couvert ainsi que l’église du village.
Quant aux amateurs de sports nautiques, ils ont accès à une rampe de mise à l’eau sur la rivière Harricana et à une deuxième sur le lac Obalski. Un camping sauvage est aménagé à proximité de la rampe afin de permettre aux vacanciers de profiter au maximum de la nature sauvage de cette belle région.
Une pourvoirie qui se trouve dans le secteur du lac Obalski permet de pratiquer la chasse à l’ours.
Canton Coigny
De forme régulière et carrée, ce canton situé à environ 35 kilomètres au nord d’Amos, appartient au réseau hydrographique de la rivière Harricana, une des rivières importantes à se déverser dans la baie James. Il est irrigué par plusieurs cours d’eau, petits et sinueux, notamment par la rivière Coigny qui le sillonne du sud au nord, le ruisseau Rocheux qu’aliment le lac Coigny, à l’est, et la rivière Miniac, à l’ouest, issue d’un lac innomé. Quelques autres petites étendues d’eau baignent ce terrain plat dont l’altitude se maintient presque partout aux environs de 320 mètres. Proclamé en 1916 et inhabité, quoique traversé par une route principale qui, d’Amos, se rend aux installations hydroélectriques de la baie James, cet espace géographique porte le nom de François de Franquetot (1670-1759) qui remporta les victoires de Parme et de Guastalla en 1734, Devenu maréchal de France en 1741, il a ensuite été crée duc de Coigny six ans plus tard. Son arrière-petite-nièce, Aimée de Coigny (1769-1820), emprisonnée sous la Terreur, a inspiré le célèbre poème d’André Chénier, La Jeune Captive. Elle a publié des Mémoires qui ont été lus au pays.
Historique de a Municipalité de Saint-Dominique-du-Rosaire
Bien que la majorité des municipalités de l’Abitibi portent des noms de militaires du XVIIIe siècle, on rencontre parfois certaines « poches de résistance » de nature hagionymique. Ainsi, la présente municipalité avoisine Saint-Félix-de-Dalquier, Sainte-Gértrude-Manneville, Saint-Mathieu, Saint-Marc-de-Figuery, au nord d’Amos.
Elle avait reçu, des premiers colons venus de Grand-Mère et La Tuque vers 1924, puis des régions de Montagny et du Lac-Saint-Jean, le nom de Béarn, tiré de celui d’un canton, que l’on a dû modifier en Saint-Domingue-de-Béarn (1936) ultérieurement, un bureau de poste portant déjà le nom de Béarn dans la région.
On doit l’évocation de saint Domingue à monseigneur Élie-Anicet Latulipe (1859-1922) qui désirait placer la paroisse érigée canoniquement en 1948 sous la protection du fondateur de l’ordre des Dominicains.
Domingo de Guzman (1170-1221), également dénommé Dominique le Confesseur, fonde l’ordre des Prêcheurs ou Dominicains en 1215, geste approuvé par l’Église en 126. Supprimé, en France, en 1792, dans la tourmente révolutionnaire, l’ordre sera relancé en 1843. En outre, ce saint a largement popularisé la dévotion au rosaire, aspect qui explique entièrement le nom municipal de cette entité érigée en 1978, dont le territoire est principalement traversé par les rivières Harricana et Davy. Le bureau de poste de l’endroit porte la dénomination de Saint-Dominique-du-Rosaire depuis 1938.
Canton de Béarn au Québec
Le canton de Béarn, proclamé en 1916 et signalé dans le Rapport du ministre des Terres et Forêts, en 1907, se trouve à l’est du canton de Berry et à une vingtaine de kilomètres au nord d’Amos. La rivière Harricana en traverse le nord-est et c’est dans cette région que la rivière Davy la rejoint. Les collines Béarn, quant à elles, constituent une élévation de 396 m dans le sud-est, au pied de laquelle s’étend le lac portant le même nom. Béarn est le nom d’un des six régiments de l’armée de Montcalm qui affrontèrent les Anglais sur les plaines d’Abraham en septembre 1759. Le Béarn situé au sud-est de la France, n’a fournit qu’une trentaine d’immigrants à la Nouvelle-France jusqu’à la Conquête. Cette ancienne province française dont la capitale est Pau, ne fut réunie à la couronne de France qu’en 1594 et la publication de l’édit de réunion intervient en 1620, sous Louis XIII.
Coordonnées de Saint-Dominique-du-Rosaire :
235, rue Principale
Saint-Dominique-du-Rosaire
J0Y 2K0
Téléphone : 819 727 9544
Site Internet de Saint-Dominique-du-Rosaire : st-dominique-du-rosaire.org

Sentier pédestre aux collines Béarn (Site d’observation). Source de l’image ; Site Web de la municipalité.
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