Saint-Côme

Municipalité de Saint-Côme

La paroisse de Saint-Côme s’étend sur 168 kilomètres carrés dans la région administrative de Lanaudière, faisant partie de la Municipalité régionale de comté de Matawinie. Plus de 2 mille Cômières et Cômiers habitent ce beau village qui est choisi depuis de années comme destination de vacances par les amoureux de calme et d’air pur, loin des hordes grouillantes de touristes hystériques.

C’est vers les années 1862 et 1863 qu’un petit nombre de familles d’origine acadienne, irlandaise et canadienne, quittent la paroisse de Saint-Jacques-de-l’Achigan et s’établissent au-delà du township de Carthcart, donnant naissance à une petite localité qui porte le nom de Varenne. Elle devient par la suite la paroisse de Saint-Côme pour éviter la confusion avec la célèbre ville québécoise de Varennes, on raconte même qu’il existe une ville du même nom en France… (tout est possible, les Français qui selon leur habitude, ne reculent devant aucun méfait, ont sûrement emprunté ce nom à notre Varennes préféré).

Parmi les premiers colons, on voit des Marion, des Gaudet, des Payette, des Lacasse. M.Ephrem Lacasse, originaire de Saint-Alphonse-Rodriguez, s’établit dans ces lieux en 1957. Il produit de la potasse qu’il vend à Berthierville .

La terre de la paroisse de Saint-Côme est fertile et on commence à tracer des routes à travers les montagnes entourant la rivière L’Assomption qui sert à l’époque au flottage du bois.

En 1863, la première année de la colonisation, une école est ouverte à Saint-Côme par les Clercs de Saint-Viateur et en 1867, l’école au lac de Bay est construite. Par la suite, plusieurs écoles de rang y sont érigées.

Le 4 octobre 1867, le premier curé demeurant à Saint-Côme, Jean-Hyacinthe Saint-Jacques, arrive au village et deux mois plus tard, il dit la première messe dans la chapelle provisoire à la Chute à Bull. La chapelle se révélant trop petite, on bâtit une église qui est bénie le 19 octobre 1886 par le révérend Père C.Beaudry.

Vers la fin du XIXe siècle, Saint-Côme se trouve au cœur des exploitations forestières. Le bois était transporté par flottage (ou drave) du lac Jaune au lac à Foin puis au lac Bull (ou Boule). Ces lacs font aujourd’hui partie de la ZEC Lavigne.

Le village s’agrandit et au début du XXe siècle, il comporte plus de 1000 résidents. Le bureau de poste et la caisse populaire y sont fondées au cours des premières décennies du siècle nouveau. Des ponts et des moulins sont bâtis et le village devient un des lieux de villégiature préféré pour bien des Québécois.

Aujourd’hui, Saint-Côme possède plusieurs lacs et pourvoiries pour la pêches et la chasse. On y trouve le parc de la Chute à Bull, avec ses sentiers pittoresques et qui de plus, offre l’opportunité de pratiquer le canot sur la rivière L’Assomption.

En outre, c’est une porte d’accès au Parc du Mont-Tremblant et à la ZEC Lavigne.

Le Festival Ma Rivière en Chanson s’y tient en août et au mois de septembre a lieu un Festival des couleurs de Val-Saint-Côme. L’hiver, la station de ski Val-Saint-Côme permet de pratiquer le ski alpin et propose aux amateurs de nombreux sentiers de ski de fond, ainsi que des sentiers de motoneige. En février, le Festival des sculpteurs sur glace attire les touristes du Québec et d’ailleurs.

Coordonnées de Saint-Côme:

1673, 55e Rue
Saint-Côme
J0K 2B0.

Téléphone : 450 883-2726.

Site Internet de Saint-Côme : stcomelanaudiere.ca.

MRC de Matawinie

Municipalité régionale de comté de 10 736 km carrés, occupant les trois quarts de la région administrative de Lanaudière. Le nom Matawinie provient de la rivière Matawin. Dans les années 1860, la région ouverte à la colonisation fut appelée Mantawa ou Mantavaisie par l’abbé Théophile-Stanislas Provost.

En 1908, on retrouve Mattavinie, d’après la graphie de la rivière Mattawin qui comprenait deux « t » à l’époque, dans un rapport du ministère de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries. Le nom ne fut relancé que beaucoup plus tard, en 1980, par le spectacle intitulé « Le rêve matawinien » de Christian Morissonneau et Jean-Claude Mirandette. Les maires de la région l’adoptèrent alors pour identifier la MRC.

À l’exception de sa partie sud comprise dans les Laurentides méridionales entre Saint-Zénon et Rawdon environ, la très grande majorité du territoire de la MRC appartient aux Laurentides boréales. Les paysages comptent de vastes nappes d’eau comme le réservoir Taureau et le lac Kempt. Les rivières L’Assomption et Ouareau y prennent leur source. Quant à la Matawin, tributaire du Saint-Maurice, elle traverse Saint-Michel-des-Saints avant de rejoindre le réservoir Taureau auquel elle sert aussi d’exutoire. De nombreux territoires voués à l’exploration, à la mise en valeur et à la conservation de la faune s’y retrouvent, en totalité ou en partie, comme les ZECs des Nymphes, Lavigne, Collin et Boullé et les réserves fauniques Mastigouche et Rouge-Mattawin.

Établi en janvier 1982, le territoire de la MRC a été constitué à même des parties des anciennes municipalités des comtés de Berthier, de Joliette, de Montcalm, de Maskinongé et se Saint-Maurice.

La municipalité régionale de comté se compose de dix-sept municipalités dont Rawdon, la plus populeuse, et de onze territoires non organisés couvrant plus de 70 % de sa superficie. La population de la MRC, rurale mais non agricole dans sa grande majorité, parle surtout français et compte en son sein une minorité anglophone significative ainsi qu’une communauté attikamek établie dans la réserve indienne de Manouane. L’économie régionale repose sur l’agriculture, la petite industrie (bois de sciage, produits en bois, en plastique, industrie agro-alimentaire, etc.) et les services de support aux loisirs de plein air, de chasse et de pêche.

St-Côme
Station touristique Val-Saint-Côme. Photo : Site Web de la municipalité.

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