Municipalité de Saint-Colomban
La paroisse de Saint-Colomban a été constituée en 1855. Elle occupe une superficie de près de 95 kilomètres carrés et est peuplée par 10 mille Colombanoises et Colombanois. Saint-Colomban se trouve dans la région administrative des Laurentides et dans la MRC de La Rivière-du-Nord. C’est une municipalité à caractère résidentiel.
Avant l’établissement des premiers colons vers 1820, ces terres, qui appartenaient officiellement à la seigneurie du Lac des Deux-Montagnes, n’étaient qu’une vaste forêt presque déserte, fréquentée par les chasseurs circulant sur la rivière du Nord.
Les premiers colons, venus s’établir ici, sont surtout des Irlandais catholiques, qui occupent d’abord des lots de colonisation le long de la rivière du Nord et ensuite avancent vers l’intérieur des terres. En 1831, ils font ériger une chapelle et en 1835 la paroisse est constituée, le premier curé, Étienne Blyth, est d’origine irlandaise.
En 1837, un groupe d’Irlandais de la région se joint à la rébellion des patriotes.
La principale industrie à l’époque est l’industrie forestière et l’agriculture. Cependant, un complexe de moulins hydrauliques sur le chemin de la rivière du Nord à l’intersection de l’actuelle montée Cyr alimente la population de toute la région.
Vers la fin du XIXème siècle, toutefois, la population de Saint-Colomban diminue en raison de la pauvreté du sol épuisé par l’agriculture et vers 1911, il n’y reste plus que 300 habitants.
C’est après la Première guerre mondiale que des colons d’origine européenne s’y installent, notamment des Ukrainiens, des Polonais et des Russes qui viennent occuper les lots désertés par les Irlandais.
Saint-Colomban se trouve à 10 minutes de l’Aéroport de Mirabel, c’est pourquoi la localité a connu un fort taux de croissance dans les années 1980 et 1990.
Aujourd’hui, il n’y a plus d’agriculture à Saint-Colomban, et de la population irlandaise, il ne reste que quelques traces. Saint-Colomban est une destination touristique par excellence pour celui qui cherche le contact avec la nature sans perdre les avantages d’un centre urbain. De nombreux jeunes ménages choisissent cette localité pour y vivre en acquérant des maisons familiales. Divers projets immobiliers y voient le jour régulièrement.
Plusieurs événements sportifs y culturels y ont une grande renommée, dont son Festival médiéval, les célébrations de la Fête nationale, ses journées de la culture, son sentier de glace d’un kilomètre dans la forêt.
Saint-Colomban possède deux terrains de golf, des terrains de baseball et de soccer, des patinoires, un vaste réseau de pistes de ski de fond et de VTT. En outre, on y trouve des refuges d’oiseaux, un multitude de chevreuils, de beaux lacs et plusieurs autres attraits.
Historique de la municipalité de Saint-Colomban
Centre de villégiature au sud de Bellefeuille, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Saint-Jérôme, la municipalité de Saint-Colomban est bordée par la rivière du Nord, au sud, de même que par Mirabel. Le territoire est foulé, en 1819, par Hilaire Joubert, premier propriétaire d’un lot de cette future paroisse laurentidienne. Il sera bientôt suivi de plusieurs Irlandais et Écossais transitant par Saint-Benoît et Saint-Eustache, lesquels formeront une véritable petite colonie, comptant 250 âmes en 1825.
Le peuplement, anglo-celte presque exclusivement, dominera jusqu’en 1920. En 1835-1836, à partir d’un territoire détaché de Saint-Jérôme, on forme la paroisse de Saint-Colomban, qui ne sera érigée canoniquement qu’en 1952.
Au milieu du XIXe siècle, la population irlandaise catholique, jadis recrutée par l’évêque de Kingston, monseigneur Patrick Phelan (1795-1857), fondateur de la paroisse, perd beaucoup de ses membres, découragés par la rude vie de colon.
Entre 1920 et 1940, nombre d’immigrants slaves (Russes, Polonais, Ukrainiens) de même que des francophones québécois viendront grossir les rangs de la population colombanoise.
Le nom retenu tant pour la paroisse que pour la municipalité érigée en 1845 – amputée d’une partie de son territoire en 1857 avec la création de Saint-Canut – et pour le bureau de poste (St. Columbin, 1851) rappelle un moine qui a vécu de 540 à 615. Né en Irlande, dans le Leinster, il évangélise l’Écosse, L’Angleterre du Nord au VIe siècle, en plus de couvrir la Gaule et l’Italie de monastères. Son origine géographique témoigne de celle des pionniers. On relève, au cours de l’histoire, différents orthographes qui affectent le nom municipal, parmi lesquelles les formes anglaises St. Colomban (plan de 1831) et St. Columbine, cette dernière figurant sur une carte de 1872.
Coordonnées de Saint-Colomban :
330, montée de l’Église
Saint-Colomban
J5K 1A1.
Téléphone : 450 436 1453.
Site internet officiel de Saint-Colomban : st-colomban.qc.ca.