Municipalité de Saint-Claude
Saint-Claude est une municipalité, située dans la région administrative de l’Estrie. Elle fait partie de la municipalité régionale de comté du Val-Saint-François. La municipalité compte une population de 1100 Claudiennes et Claudiens et se déploie sur une superficie de plus de 120 kilomètres carrés.
Le village est situé sur un territoire relativement vaste, comprenant, entre autres, le célèbre lac Boissonneault.
Ces terres sont colonisées dès 1880 par des colons canadiens français, mais le premier nom de la localité, soit Greenshields, fut donné en l’honneur d’un notable de Danville, par des colons anglais, établis tout près de ces lieux, à Windsor et à Richmond depuis le début du XIXe siècle. La paroisse fut constituée civilement en 1912.
Le nom de Saint-Claude honore Claude de Besançon, abbé qui vécut au XVIIe siècle au monastère de Saint-Oyand, dans le Jura et fut considéré (à tort), comme évêque de Besançon.
En 1902, le village fut ravagé par un grand incendie. L’école, la chapelle et le presbytère furent rasés.
Aujourd’hui, Saint-Claude est un endroit de paix et de fraîcheur, une harmonie entre la nature d’un secteur agricole et d’un secteur de villégiature grâce au lac Boissonneault, situé à quelques kilomètres du village.
Le village est au cœur du secteur agricole où les fermes occupent de grandes étendues. Au fait, c’est un beau coin de pays.
Notons qu’on y élève le plus gros cheptel de bisons au monde.
Coordonnées de Saint-Claude :
295, route de l’Église
Saint-Claude
J0B 2N0
Téléphone de Saint-Claude : 819 845-7795.
Historique de la municipalité de Saint-Claude
En 1890, monseigneur Racine, évêque de Sherbrooke, fondait une paroisse en Estrie, à une dizaine de kilomètres au nord de Windsor, près de Richmond, à peu de distance de la rivière Saint-François, à l’ouest. Il plaçait celle-ci, érigée canoniquement en 1906, sous la protection de saint Claude dont il venait de lire la vie.
Abbé du monastère de Saint-Oyan-de-Joux, dans la seconde moitié du VIIe siècle, ce saint donnera plus tard son nom à l’abbaye, noyau de Saint-Claude, ville bien connue du Jura. Le a été inauguré par saint Romain et par son frère, saint Lupicin, en 430. Mort en 699, la tradition lui attribue la charge de l’évêché de Besançon qu’il aurait abandonnée pour se retirer au monastère.
Le gentilé de la ville française s’alimente à la dérivation latine, Sanclaudien, alors que celui de la ville du Québec, Claudien, demeure on ne peut plus classique. L’appellation de Greenshield, en l’honneur d’un citoyen de Danville ainsi dénommé qui y construit la première scierie, a autrefois désigné le territoire de même qu’un bureau de poste des environs, ainsi identifié entre 1888 et 1899. Lors de son érection en municipalité (1913), l’endroit portait le titre de municipalité du canton de Windsor-Partie-Nord, parce qu’il était compris dans ce canton proclamé en 1802, qui évoque une ville d’Angleterre. Cette appellation devait céder la place à la dénomination actuelle en 1922.
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